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Mon bon vieux mari

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On a tous droit à une seconde chance, non?

Lui il a été ma seconde chance et malgré tout, malgré tout, je l'ai aimé, pour de vrai.

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Chapitre 1
Je termine ma prière du matin et me dépêche de préparer le petit déjeûner et l'apporte dans ma chambre. Je dépose tout sur la table décorative en face du lit.  Toujours assis sur la nappe de prière, le chapelet à  la main, dos à  moi, j'attend patiemment qu'il termine. Il se retourne enfin et je lui souris. Il regarde la table, voit les mets, puis lance un coup d'œil à  sa montre. -Hunh! Soda est ce que j'aurais le temps de manger?  -papa toi aussi! Tu ne vas pas voyager jusqu'á Saint Louis, le ventre vide. Il sourit, secouant la tête avant de se lever et de s' asseoir sur le lit, commençant à déguster. Pendant ce temps, j'ouvre l'armoire pour lui chercher quelque chose à  se mettre. -Je t'ai  déjá préparé la valise. L'as-tu vu?  -Mais ce n'était pas la peine!  -si! Tu as dit que vous y ferez deux jours non?  -oui! Mais... -Ah j'ai juste mis deux ensembles!  -Si je savais je ne t'aurais rien dit! Tu n'as presque pas dormi de la nuit à préparer mes affaires! -Ay Papa c'est mon devoir de m'occuper de toi. Et dépêches-toi sinon tu vas rater le bus! Lui souris-je en me mettant près de lui pour lui donner deux bouchées de son repas ce qui le fait sourire en m'embrassant sur le front. -Merci beaucoup ma princesse. -Y'a vraiment pas de quoi mon amour. Nous avons continué à discuter jovialement jusqu'à ce qu'il termine de prendre son repas. Je le raccompagne jusqu'á la porte aprés qu'il se soit changé.  -Tu me promets d'être prudent et de me revenir en un seul morceau ?  Lui demandai-je d'une moue puérile une fois devant la porte et après un long câlin d'au revoir. -J'y tâcherais InchAllah! Pendant ce temps tu tâcheras d'être sage d'accord ?  -oui papa chéri je t'aime !  Lui dis-je me mettant sur la pointe des pieds pour lui voler un b****r qu'il esquive en faisant un "hunh" qui me fait éclater de rire. -Soda pas dans la rue aussi kilifa la! -mo! Baci! Le taquinai-je ce qui le fait rire. Je le prends dans mes bras un petit moment avant de m'en défaire encore une fois il va tellement me manquer. -Reviens vite nak! -Dés que possible InchAllah! Je le regarde s'éloigner puis retourne dans ma chambre me rallonger un peu. Au fait je m'appelle Soda Maréme Seck, j'ai vingt trois ans et ça va faire six mois maintenant depuis que je suis mariée á Pape Galaye Sall, mais je l'appelle simplement papa, car il doit avoir environ soixante ans. Déjá marié á Tata Marame fall, ma coépouse qui me déteste comme c'est pas permis, il a cinq enfants: Saliou(34 ans), Fadel( 30), Talla(27), Ouleye(24) et Zahra(15). Son aîné, Saliou est aux Etats unis, il est déjà marié et pére de deux gamins. Sa femme Fama et ses enfants vivent avec nous. Elle s'est liée avec sa belle mére et ses belles sœurs( bien que l'une, Ouleye s'est déjá mariée)pour me rendre la vie impossible pendant que des fréres, seul Talla m'adresse la parole. Les autres me détestent au même titre que leur mére sauf qu'eux ils préférent m'ignorer, faire comme si je n'existais pas. C'est vrai, je les comprends d'une part car ce n'est pas facile de supporter une belle mère dont on est plus âgé mais est-ce de ma faute si mon père , avant de mourir, m'a confié, moi, sa fille unique, à son ami?  Je vous résume mon histoire: après  ma naissance, ma mère était très  malade. Du coup, j'ai été confiée á ma tante Soda, mon homonyme, la sœur de mon père . J'ai grandi après  de cette femme, qui m'a élevée comme sa propre fille, disons presque car personne ne peut utiliser sa fille pour de l'argent.  En effet, dès l'adolescence, mon métamorphose a été rapide. Très précoce avec des formes d'une générosité débordante, élancée dans un teint maron et un trés beau visage, je commençais déjà à attirer des regards. A mes seize ans, on m'en donnait du haut de la vingtaine.  Au début, je me sentais mal à  l'aise, j'étais traumatisée par les propos déplacés que me lançaient les hommes et j'en pleurais  nuits et jours, perdant les pédales, ne sachant plus, comment m'habiller, comment me comporter, jusqu'au jour oú ma tante et l'une de ses amies: Mame Diarra m'appellent dans la salle de séjour alors que je revenais de l'école. Flash back J'entre dans le salon et salue mes deux tantes, la tête baissée, je m'assois sur le fauteuille en face d'elles. -Soda mou ndaw, c'est comme ça que tu t'habilles en allant en cours?  Me demande tante Diarra scrutant ma grande robe en wax. Je me sens ridicule dedans j'ai l'air d'une vieille femme mais c'est tout ce que je veux me mettre. Quand je mets quelque chose de serré, mes camarades de l'école se moquent de moi, ils me disent des choses que je ne veux pas entendre.  Je reste muette et elle reprend aprés un petit sourire.  -Ma fille on dirait qu'on a le même âge avec cette robe que même moi ou ta badiéne ci-présente trouvent trop...comment dire sakh? Trop démodée pour ne pas dire ridicule !  Ma badiéne l'entraine dans un fou rire et elle sort un pantalon en jean déchiré et un top débardeur blanc d'un sac de voyage plein qu'elle avait à côté d'elle et que je n'avais pas remarqué jusque-là.  Elle me tend les fringues et me dit. -Va mettre ça s'il te plait puis reviens.  Les sourcils froncés, j'obéis. Je vais m'habiller puis reviens  rapidement. Dès mon entrée, elle sourit et se lève, elle détache les méches que j'avais soigneusement regroupé en une queue de cheval. Elle les réarrange, en coiffeuse professionnelle qu'elle est puis m'indique le grand miroirs de la salle. Je me mets devant et me scrute. Je n'aime pas ça!  J'ai l'impression d'être toute nue, mes hanches sont toutes visibles et mes seins, non! C'est trop décolleté! Je regarde ma badiéne, comme si j'allais pleurer, j'ai tellement honte!  -Regardes-toi!  Sans dire mot, je continue de me mirer et cette fois-ci ma badiéne prend la parole. -je sais que tu ne te sens pas bien dans ces habits mais je te jures tu es ridicules dans tes fringues de grand-mére alors que lá! Wow! Tu es magnifique! Tu es jeune ma fille et je peux te jurer que tu es en même temps la plus jolie fille de tout Thiés! Regardes-toi! Tu n'as pas la sensation d'être plus jeune que dans tes sacs là que tu portes?  -Si badiéne! Mais si je sors habillée comme ça, les gens vont me regarder et... -Mais Soda tu es une femme! Tu dois attirer les regards! Regardes-toi! Tu es si belle et je te jure qu'avec ça, tu peux obtenir tout ce que tu veux!  -Ay tata Diarra!  Fis-je surprise par ses propos alors qu'elle renchérit : -Si ma fille! Tu sais, les filles lá qui sont trés riches dans ton école, comme... -Yama?  Lui dis-je alors qu'elle réfléchissait. Yama, c'est celle enviée par toutes les filles de notre collége, toujours avec de nouveaux habits, des smarts phones derniers cris, et des petit-déj pris au fast food alors que même notre maison est mille fois plus belle que la sienne. -Exactement!  Ma badiéne la connait car je lui parle souvent d'elle et une fois, hier seulement, elle est venue me voir et elle l'a rencontrée. -Cette fille n'est pas plus belle que toi et en plus, tu peux avoir le double de ce qu'elle a et mieux, khana yeureumoma?  Ainsi la discussion se poursuivit. Elles se mirent á me mettre pleines de nouvelles idées dans la tête et finirent par me convaincre. Puis, tata Diarra me tend le sac de voyage pleins d'habits et me dit. -Je t'offre ces vêtements et je te promets que tu en auras d'autres et tu sais pourquoi? -Non. -Parceque j'ai un ami á moi que je veux te présenter. Je pris peur et elle me rassure. -Hey du calme! C'est juste un petit dîner! Tu vas seulement lui tenir compagnie. Tu es une fois allée au restau?  -Non!  -Et bien ce soir vous irez dans le plus beau restaurant de la ville! Ne t'inquietes pas, je vais te dire tout ce que tu vas faire tu n'auras rien à perdre de plus, je vais te choisir une jolie robe, te coiffer, te maquiller et mieux c'est moi même qui vais t'y conduire. D'accord?  -Ok!  Lui dis-je rassurée et excitée à  l'idée d'aller en ville et de découvrir les restaurants! Ce dîner eut la magie de me changer complétement. Quand j'y suis allée, mon Dieu! C'était la première fois de ma vie que je me suis sentie belle, limite spéciale . Les gens me regardaient avec une certaine admiration. Ils écarquillaient les yeux, j'avais l'impression d'être quelqu'un d'autre, mon corps qui me faisait honte me rendis fière tout d'un coup dans la petite robe serrée que j'avais mis ! Pour une fois, j'appréciais que les gens me regardent. Comme me l'avait dit Tata Diarra que j'avais laissé dans le taxi, pas besoin d'effort, juste écouter et sourire.  L'homme en question était plutôt mignon, et il était sidéré en m'aillant vu. On a discuté et en rentrant, il m'a déposé à bord de sa belle voiture devant chez moi et m'a donné un sacré paquet d'argent. J'ai cru que j'allais m'évanouir á la vue de cette somme qui était á moi, á moi! Je tremblais littéralement à la vue de tous ces billets. Quand je les ai donné à ma badine, elle n'y a pas cru elle non plus, mais elle finit par s'y faire et m'encouragea á terminer. -Tu vois et ce n'est que le commencement! Tu en auras plus! Encore et encore!  M'avait-elle dit et c'était le coup d'envoi.  Les rencontres se multipliaient, les sommes aussi. J'obtenais tout ce que je voulais, j'avais les hommes á mes pieds. Et même à l'école j'avais plus besoin de travailler pour avoir de bonnes notes et c'était trés facile. Je devenais plus ambitieuse et allais plus loin, toujours plus loin. Les grosses bagnoles défilaient devant ma demeure et la richesse était á ma portée. Même la maison était reconstruite par mes prétendants  et j'allais obtenir une voiture, un nouvel appart et tout ce dont j'avais rêvé. Combien de demande en mariage avais-je refusé, de beaux jeunes richards, de grandes autorités, mais non! Pour moi c'était trop tôt! Je n'avais que vingt ans et je devais encore profiter de cette vie dorée!  Mais hélas! Je jouais avec le feu et je me suis brûlée! Une grossesse par accident et paff! Tout a basculé. Non pas parceque le pére avait refusé, non au contraire! Il a voulu prendre ses responsabilités, m'épouser comme plusieurs autres même qui se fichaient pas mal d'élever un enfant dont ils n'étaient pas le pére. Parfois je me demandais même si ma badiène ne les ensorcelaient pas pour qu'ils soient aussi dingues. Hélas, je n'en voulais pas. Tout sauf me marier répétai-je. Un avortement, une grave maladie et lá, mon pére était au courant. Fin du flash back Dés qu'il l'a appris, il est venu á Thies pour s'en rassurer, il n'y croyait pas! Lui, un imam, respecté dans tout Matam, avoir une fille qui se "prostitue" tel était sa définition de ce que je faisais, et sous la complicité de sa sœur en plus!  Il en a piqué une crise cardiaque, et ce fut la panique. Ma mére ne voulait même pas m'adresser la parole et je me sentais salie et regnée. Pour la première fois, je pris conscience de ce que je faisait mais il était déjá trop tard.  Flash back Les mains moites et tremblantes, j'ouvre la porte de la salle oú il est hospitalisé. Ma mère et tonton Galaye chuchotaient pour ne pas le réveiller, ils parlaient des frais d'hospitalisation qu'ils refusent que moi ou que ma badiéne payent. Dès qu'elle me voit, ma mére m'ordonne. -domeram dji(batarde) sors d'ici! Tu n'as pas vu ce que tu as fais? Tu es satisfaite maintenant, espèce de p**e! -astaghfiroullah! Aïssata c'est ta fille ne lui parle pas comme ça!  -Galaye celle là n'est plus ma fille. Regarde ce qu'elle a fait? J'aurais préférée la tuer de mes propres main à sa naissance si je savais qu'en grandissant elle allait de.. Les toux de mon père l'interrompent. Alors que je pleure toujours, je cours vers lui. -papa! Papa pardonnez-moi! Je vous en prie... -Soda...Soda ! Comment as-tu pu ma fille?  Me demande t-il d'une voix faible. Je pleurais de plus belle alors que ma mére tentais de le calmer en lui demandant de ne pas parler. -papa je vous jure je suis navrée papa! Je vous le jure!  -So..da! Ta tante m'a trahi! Pendant tout ce temps que je donnais des sermons á la mosquée...que...je disais que les... -Aliou! S'il te plait calme toi! Tu es encore faible!  Lui demande son ami tonton Galaye pour son bien. -Ga...Galaye! Mon ami, mon frére, veux tu m'accorder une faveur je t'en prie!  -Tout ce que tu voudras mon frére!  -Epouses-lá! Fais en ta femme, remets la sur le droit chemin!  Je m'en fichais de ce qu'il disait. Je me sentais bien trop mal pour ça. -Aliou! Elle est comme ma fille! Je la donnerais en mariage à l'un de mes fils je... -Non! Non Galaye! Je n'ai confiance qu'en toi mon frère , en personne d'autre! J'ai échoué dans son éducation, je ne l'ai même pas élevé et je sais que je rendrais des comptes à l'haut de lá! Mon frére, je te le demande, épouse lá! Fais en ta femme, et de grâce, tâche de réussir là oú j'ai échoué!  Puis, il tourne son regard vers moi. -Soda! Si tu veux que je te pardonne, épouse-le, tente de te racheter en devenant une femme respectable et une épouse modèle. Je jure que si tu le fais, tu auras plus que mon pardon, tu auras ma bénédiction et ta mére ci-présente, qui m'a toujours soutenue dans mes décisions va te pardonner aussi. N'est-ce pas Aïssata? Ma mére, hoche rapidement la tête juste pour qu'il arrête de parler et ainsi s'agiter. -Soda, promets-moi que tu vas le faire! Prouves-moi que tu regrettes et jures moi que tu serais une bonne épouse pour lui -je te le jure papa!  Il sourit faiblement. -Maintenant laissez moi seul avec Galaye. Nous demande t-il. On sort de la salle et ma mére  refuse toujours de m'adresser un regard. Je me mets á pleurer.  Nous sommes restés dans la salle d'attente une bonne heure attendant de le revoir. A peine sorti, Galaye nous rejoint, la tête baissée, il nous fait signe pour nous dire qu'il est parti, á jamais. Fin du flash back Si épouser tonton Galaye était pour moi, la seule maniére de me faire pardonner, par mon pére qui est á l'haut de là, et ma mère, qui est toujours hostile á mon égard, je ne peux que me vouer à cela. Ma badiéne était contre ce mariage et ma mére m'avait jurée que c'était le seul moyen de me faire pardonner. Ensuite, j'ai complétement coupé les ponts avec Badiéne Soda et elle aussi d'ailleurs.  De plus, je n'aurais pu espérer mieux que Galaye. Il est gentil, attentionné et m'aime vraiment beaucoup. Moi aussi j'ai fini par m'habituer à lui et l'aimer comme le mari qu'il est pour moi, qui me remet sur le droit chemin. Il n'est peut être ni riche, ni jeune, mais qu'est ce que l'âge dans l'amour!  Ainsi, j'ai quitté Matam, ma région natale où vit désormais ma mére, seule dans son ancienne maison avec mes grands-parents paternels, pour Dakar,ma demeure conjugale, mon enfer que je compte surmonter et ainsi, être quite avec ma conscience et Incha'Allah, qu'importe ce qu'il se passera, moi et Galaye, seule la mort pourra nous séparer.

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