Chapitre 2

978 Words
J'avais un sacré mal de crâne, j'avais la bouche pâteuse. Quand j'ouvris les yeux je ne pu retenir un petit cri en voyant ma tronche dans ce vaste miroir. Mais c'est quoi ce bordel. Des brides de la soirée me revint petit à petit. Moi, ingurgitant un bon nombre d'alcool, dansant avec des hommes, je me souviens être montée vaguement dans cette chambre et dormir. Mon Dieu ! Je me levai doucement, pris ma sacoche, ce n'est que là que je remarquai, un grand verre d'eau. Je cherchai dans les tiroirs et je tombai sur des aspirines. Sans demander mon reste je les pris et me servit de l'eau. En me retournant je me retrouvai nez à torse avec un homme. Je dus reculer de trois pas pour le regarder dans les yeux. Il avait des yeux magnifiques. Des yeux vairons! L'un marron clair et l'autre bleu pailleté d'or. Par contre il semblait furieux contre moi. -Que faites vous dans cette chambre ? -Je eh bien monsieur je voulais me reposer. -Vous n'avez que ça à faire? Ce n'est pas pour ça que je vous paye. -Quoi? Attendez c'est un malentendu je -Mettez- vous au travail et enlevez moi cette tenue de traînée. Alors là, c'est la bonne. Au moins je suis sortie de cette chambre. Mais où est passé tout le monde ? Bellamy. Je pris mon téléphone et je remarquai le nombre d'appel en absence je la rappelle aussitôt. -Mon Dieu Audrey. Je te jure que je te botterai les fesses quand tu seras devant moi. -Crie pas. Je suis encore dans la maison. -Je sais je suis devant le portail je t'attends dépêche toi. Quand je voulus sortir, une alarme retentit dans toute la maison. -p****n mais dans quoi je me suis mise cette fois? En seulement une minute la maison était cerclée d'homme en costume noir. Et l'homme de tout à l'heure dévala quatre à quatre les marches pour venir se planter devant moi. Je suis dans la maison présidentielle ou quoi? -Mais qu'est-ce que vous faite bordel? -Eh bien je voulais tout simplement sortir et rentrer chez moi. S'il vous plaît c'est un malentendu. Il y avait une fête je me suis endormie. Vous n'avez pas à dire à votre patron que vous m'avez laissé partir. Mais je dois sortir d'ici. Je vous en prie. -Je suis désolé mais vous ne pouvez pas sortir d'ici. -Écouter je ne veux pas faire de scandale ni vous causer du tort dans votre travail je veux sortir et rejoindre mon amie et rentrer chez moi prendre une douche et dormir pour ensuite préparer mon exposé. Je le voyais faire signe aux hommes et ils s'en allèrent comme si de rien n'était. -Vous êtes entrée dans une propriété privée sans avoir été invitée et vous voulez que je vous laisse partir comme ça ? -Mais vous êtes dure d'oreilles ma parole. La niece de votre chef avait organisé une soirée j'étais une invitée. Bon techniquement j'étais l'invitée d'une invitée. Laissez moi parler à votre patron et je lui expliquerai que ce n'est qu'un malentendu. Et que jamais plus je ne franchirai cette maison. -Vous l'avez en face de vous. -Où ça ? -Devant vous. -Oh mon Dieu vous... vous êtes je ne voulais pas vous offenser. On nous avait dit que le patron était en voyage. Je vous dis la vérité, je ne suis pas une voleuse. Je suis juste une jeune femme qui a un peu abusé de l'alcool et qui a voulu se reposer. -Je vous laisse partir -Merci merci jamais plus vous ne me verrez. -Si j'étais vous je n'en serai pas si sur. Un grondement, un seul et toute mon âme m'échappa. Doucement je me retournai, un énorme chien se trouvais devant la porte, -Assis courageux toutou. Dites à votre chien de me laisser passer. -Pourquoi je ferai ça? -Parce que je ne suis pas une voleuse et que je porterai plainte contre votre chien pour coup et blessure s'il me touche. Je l'entendais rire mais d'un rire bref. -Idiote. J'aimais les animaux mais j'avais la fâcheuse manie de les aimer sans qu'ils ne m'aiment en retour. Je n'arrive même plus à compter le nombre de fois que je me faisais courser par des chiens. Dans des parcs, près de chez moi. Et je me retrouvais là enfermée avec un énorme chien. Certes couvert de poils mais un chien tout de même. Il marchait vers moi le regard menaçant, je n'eus pas le temps de comprendre qu'il se mettait déjà à courir vers moi. Il me sauta dessus et se mit à me lécher le visage. Il me lèche le visage? -Arrête. Arrivais à dire entre deux rires. -Dana au pied. Je voyais un petit sourire en coin. Et je compris à l'instant que je venais de réussir un test. Il m'aida ensuite à me relever, ses yeux ancrés aux miens, je sentais mon coeur battre un peu plus vite que la normale. Je me surprends même à regarder ses lèvres. « Ressaisis-toi Audrey, il n'est pas un homme pour toi » Je retirai ma main de la sienne, après une dernière caresse pour la chienne, je sortis de la maison sans un regard. -Pourquoi tu as pris tout ce temps ma parole ? J'étais tellement inquiète. -Une chienne -Tu n'as rien? -Bizarrement non. Merci d'être resté pour moi. -Je n'allais pas te laisser au milieu de nulle part dans une maison que je ne connais pas. Tu es ma soeur doudou. -Je t'aime. Je laissais ma tête aller contre la vitre et réfléchissais à cette soirée et ce petit moment avec Dana. J'étais tout sourire, pour la première fois de ma vie, je m'étais fait accepter par un animal que je ne reverrai plus jamais. Mais qu'est-ce que c'était bien. S'ensuivit ensuite un petit somme bien mérité contre ce mal de crâne.
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