Dans un parc pas très loin de là où ils étaient. Asu et Erkan s'étaient installés dans un banc.
Asu : alors tu me répond ?
Erkan : d'abord, je n'ai pas l'obligation de répondre à quoi que c'est soit
Asu : tu peux être désagréable avec tous le monde même avec moi mais saches que franchement, ça ne me fais rien, tu n'es rien comparé à Ece et Deniz
Erkan : je ne suis pas là pour parlé d'elles
Asu : non! Tu es là pour parlé de Beste
Erkan : elle ne doit pas cherché plus loin
Asu : pourquoi ?
Erkan : parce-que contrairement à ce qu'elle croit, son monde est sombre, il est noir.... Je ne veux pas que cette noirceur éteigne la lumière qui se trouve en elle
Asu : tu tiens à elle hein ?
Erkan : bon ça suffit ! Dit-il en voulant se levé
Asu : tu veux la protégé, c'est ce que tu n'as pas arrêté de faire depuis que tu es entré dans sa vie. Tu veux la protéger de son oncle je me trompe?
Erkan fronça le sourcils, étonné qu'elle ait parlé d'Eugen
Asu : elle m'a raconté, et franchement j'ai vue en ça quelque chose de bien
Erkan : tu le sais et alors ? Fais juste ce que tu dois faire, c'est à dire te taire. Donne lui les résultats que tu as, elle arrêtera de cherché et fin de l'histoire
Il se lèva voulant partir
Asu : c'est vrai, fin de l'histoire
Erkan : ravis de voir que tu as compris
Asu : je pense quand même que tu es entré dans sa vie pour une raison
Erkan : laquelle ?
Asu : beste a toujours cherché le grand amour, je crois qu'elle l'a déjà trouvé, et c'est toi
Erkan : arrête de dire des bêtises, ça n'existe pas
Asu : toi même tu n'es pas sûr de ce que tu dis n'est ce pas ?
Erkan resta silencieux
Asu se lèva et s'approche de lui
Asu : tu n'es pas sûr de ce que tu dis parce-que tu ressens quelque chose
Erkan tourna la tête et lui regarde, fronçant les sourcils comme à son habitude
Asu : ne lui lâche jamais la main, son monde est peut-être faux et sombre comme tu le dis, mais j'ai bonne espoir que toi, tu puisses être la lumière dont elle a besoin
Erkan n'en dit rien et voulue s'en aller, il fut quelque pas mais s'arrêta en écoutant ce qu'ajoute Asu
Asu : elle va mourir
Il se retourna intrigué
Asu : et contre ça tu ne pourras rien y faire
Erkan : que ce que tu raconte ? Dit-il en revenant vers elle
Asu : elle est malade Erkan, il ne lui reste plus beaucoup des temps
C'était comme un coup de tonnerre qui descendait du ciel, il avait encore du mal à encaisser ce qu'il venait d'entendre. Il avait tout à coup l'impression qu'il était entrain de protégé un château de cartes enfin qu'il ne s'effondre pas, mais que de toute façon une tempête viendrait tout détruire
Asu : je ferai ce que tu as dis non pas parce-que tu me l'ordonne, mais parce-que je veux que ses derniers jours soient parfait, j'espère que tu feras en sorte qu'ils les soient
Erkan :.....
Asu: mieux vaux qu'elle meurt dans l'ignorance plutôt que de savoir que tout son monde était faux
Erkan :.....
Asu : tu te demandes sûrement comment je peux parlé ainsi ? C'est juste parce-que je me suis faite à l'idée, tu t'y feras toi aussi
Erkan : de quoi souffre-t-elle ?
Asu : c'est à toi de lui demander, moi tout ce que je veux c'est que tu fasses en sorte que ses derniers jours soient les meilleurs de sa vie, si tu ne peux pas le faire dit le moi, j'essayerai moi
Toujours silencieux, Asu prit ça pour un oui. Elle lui tapote l'épaule puis s'en alla.
Erkan était resté là, choqué. Il avait du mal à croire que sa belle était condamné, qu'elle allait mourir et qu'il ne pouvait rien y faire, rien!
C'est avec angoisse qu'il répondu au téléphone qui n'as pas arrêté de sonné dé l'instant où Asu l'a quitté
Erkan : Sem!
Sem : vient me voir, il faut qu'on parle. Dit-il avant de raccrocher
Quelques minutes plus tard
Asu retrouve beste dans un café où cette dernière l'attendait déjà
Beste : salut ! Je ne voulais pas que tu me le remette à la maison, pour ne pas que quelqu'un se doute de quelque chose
Asu : oui je comprends, les mûrs ont des oreilles
Beste: exactement ! Alors ?
Asu : le voilà ! Dit-elle en lui tendant les résultats que le légiste lui avait remis
Beste : tu l'as lue ?
Asu : non! Je voulais que se soit toi qui le lit
Toute tremblante, beste avait peur de ce qui pouvait se trouvé sur cette feuille. Lentement, elle déchire l'enveloppe et sort la feuille contenant les résultats
Lorsqu'elle le lue, une larme s'échappe de ses yeux, avant de finalement soufflé, un soupir de soulagement
Asu : alors ?
Beste: crise cardiaque dû à sa maladie
Asu : que ce que sa te fais de savoir que tu t'es trompé ?
Beste : oufff..... Je suis soulagé
Asu sourit
Asu : tu vas pouvoir passer à autre chose maintenant
Beste: oui c'est vrai
Elle essuies ses larmes, puis referme la feuille, elle s'était trompé, n'empêche que ses larmes ne pouvaient s'empêcher de coulé
Asu : ça va allé, vient là
Asu vient serré son amie dans ses bras
Beste : je n'arrive pas à croire que j'ai soupçonné mon oncle d'être responsable de la mort de mon père, de son propre frère
Asu : tu ne savais pas, tu étais perdu
Beste : si je lui avais confronté en lui disant ça, qu'aurait-il pensé ?
Asu : oublie sa maintenant
Asu se retire de son amie et retourne s'assoir
Asu : à présent ce que tu dois faire, c'est profité du temps qu'il te reste, fais ce que tu as envie de faire et ne laisse rien ni personne gâché ton humeur
Beste : comment ? Quand il y a Deniz et Ece, ajouter à sa, hakan qui vient de débarquer en ville, sans parlé d'Erkan
Asu : Erkan ? Tu es sûr qu'il gâche ton humeur ?
Beste: ah ne recommence pas s'il te plaît
Asu : bref ce que je veux, ce que tu lui donne une chance
Beste: une chance de quoi ?
Asu : une chance de te montrer qu'il n'est pas qu'une bête comme tu t'imagines
Beste : pour sa il faut d'abord qu'il le veule
Asu : tu lui a déjà demandé pourquoi il tenait tant à te protéger ? Pourquoi est-ce qu'il ne t'as pas tué quand il pouvait ?
Beste: si.... mais je ne peux pas dire qu'il est du genre à répondre aux interrogatoire
Asu sourit
Beste: que ce qui te fais sourire ?
Asu : rien! Je trouve que vous avez une histoire à raconter
Beste: pardon ?
Asu : vous avez vécu tellement des choses en quelques temps, imagine ce que vous pouvez vivre avec le temps qu'il te reste
Beste : je ne veux même pas imaginer, et puis arrêtons de parlé de ça, j'ai encore quatres mois devant moi
Asu : oui! Quatres mois. Dit-elle en baissant la tête
Beste : ne fais pas cette tête, tu risque de me faire sentir encore plus mal
Asu : tu as raison, arrêtons de parlé de ça. Et si on commandé plutôt
Beste: bonne idée
Asu: serveur.....
Pendant ce temps
Erkan va retrouver Sem chez lui
Erkan : que ce que tu veux ? Lui demande-t-il
Sem : assis-toi ! Dit-il en lui tendant un verre
Ce dernier prend le verre et va s'assoir au salon
Sem : que ce qui t'arrive mon pote ?
Erkan :....
Sem : tu n'as jamais refusé un travail qu'on t'aurais refilé, c'est pourquoi ce changement ?
Erkan :.....
Sem : c'est à cause de cette femme ? Beste !?
Erkan revoit le visage de beste, et la sensation de savoir qu'elle allait bientôt mourir.
Sem : que ce qu'elle t'as fait ? Je ne te connaissais pas comme ça moi
Erkan : je suis toujours le même. Dit-il en prenant une gorgée
Sem : tu mens je le sais ! Tu as changé et tu l'a remarqué toi aussi
Erkan : et que ce qui a changé ?
Sem : quelque chose en toi, et je dois dire que sa ne me plaît pas
Erkan :....
Sem : pourquoi tu ne la tue pas qu'on recommence là où on s'était arrêté hein ?
Erkan fusilla son ami du regard
Sem: ne me regarde pas comme ça, tu sais que j'ai raison. Le seul moyen pour que les choses redeviennent comme ils étaient, c'est que cette fille meurt. Tu n'es pas fait pour cette vie, tu n'es pas fait pour elle
Erkan : que ce que tu raconte hein ? Que ce que tu raconte ? Demande-t-il furieux
Il se lève en jettant son verre au sol
Erkan : tu ne me dis pas quelle vie je dois mené
Sem: oui mais je vais te le rappeler. Dit-il en se levant à son tour
Erkan : tu....
Sem : tu es un tueur, ta vie, ton travail c'est de tué des gens, de débarrasser la terre des ordures et des ceux qui gênent, tu n'es pas fait pour être un homme marié, tu ne sauve pas des vies tu en prends, voilà ce que tu es. Tu aura beau faire des efforts, tu ne seras jamais assez bien pour une femme comme elle
Erkan : la ferme !
Sem : tu es amoureux d'elle hein ?
Erkan : ne dis pas des bêtises
Sem : c'est pour sa que tu ne l'as pas tué, c'est pourquoi tu as continué à la protégé encore et encore au péril de ta vie, c'est parce-que tu l'aime. Crie-t-il
Erkan : sa suffit ! Je ne vais pas resté là à écouté tes bêtises
Sem : si ce sont des bêtises alors prouve le, et tue cette femme
Erkan : écoute moi bien Sem, personne ne touchera beste pas même la mort elle-même suis-je assez claire ?
Sem : ce n'est pas toi ça
Erkan : je suis ce que je décide d'être point barre, maintenant lâche moi avec tes histoires. Claque-t-il avant de s'en aller
Sem soupir avant de jetté lui aussi son verre par terre
Sem : m***e! Fut-il furieux
Erkan retourna au manoir. Telle une furie il monte dans la chambre, une fois à l'intérieur, beste n'y était pas
Il avait encore du mal à croire qu'elle allait mourir, il fouilla dans ses affaires, c'est alors qu'il trouve ses médicaments. Il se rappelle de nombreuses fois où elle disait avoir mal à la tête, de la fois où elle avait perdu connaissance lors de ce dîné chez ses amis et où elle avait refusé d'aller à l'hôpital, des nombreuses fois où elle n'a pas voulu qu'il sache qu'elle était malade
Au même moment, beste entra dans la chambre, surprise de lui voir avec ses médicaments.
Elle resta immobile devant la porte
Erkan : quand est-ce que tu comptais me le dire ? Lui demande-t-il
Beste :.....
Il se tourna vers elle, lui fixa d'un visage crispé
Erkan : répond !
Beste: pourquoi devais-je te le dire ? Que ce que celà aurait changé ?
Erkan : alors c'est vrai ?
Beste : quoi, que je vais mourir ? Je ne sais pas, comment t'as sue ça ?
Son visage crispé prennait peut à peut une allure de desolance
Beste : que ce que ça te fais de savoir ça ?
Erkan :.....
Beste : répond moi ? Que ce que ça te fais de savoir que tu ne pourras pas me sauvé de la mort hein ?
Erkan :.....
Beste: tu ne réponds pas ? bien sûr que tu ne répond pas, c'est tout ce que tu sais faire, gardé le silence
Erkan :....
Beste : et c'est moi qui fuis, c'est plutôt toi le plus lâche de nous deux
Erkan : que ce que tu as dis ? Que ce que tu viens de dire ? Demande-t-il d'un tond sévère
Beste : je dis qu'à chaque fois qu'il s'agit de dire des choses qui viennent du fond de ton cœur, tu garde le silence, tu fuis
Erkan : je ne fuis pas...
Beste: oh que si tu fuis....
Erkan : je ne fuis pas. Hausse-t-il le tond
Beste: si tu fuis, exactement comme moi qui ai fuis ma douleur, qui ai claqué la porte de la maison en fuillant ce qui me faisait mal. J'aurai pue le dire à mon père, j'aurais pue lui dire que j'avais besoin de lui, que j'avais besoin qu'il soit près de moi et non toujours plongé dans son travail, j'aurais pue lui répondre ça quand il m'a demandé ce que je voulais, mais au lieu de ça je suis partie. Je me suis tue et je suis partie tout simplement, et c'est exactement ce que tu fais
Erkan : arrête de tout ramené à toi ou à ton père, et je ne suis pas comme toi
Beste: alors pourquoi tu refuse de le dire hein ? pourquoi t'es là ? Pourquoi depuis que je te connais, à chaque fois que j'ai besoin d'aide, c'est toi qui viens à mon secours. Pourquoi tu n'a pas lâché ma main alors que l'on ne se connaissais pas, pourquoi ? Est-ce que sa te fait mal de savoir que celle que tu veux protégé va mourir hein ? Répond ! Cria-t-elle sans bafouiller
Erkan:.....
Beste : tu ne dis rien ? Bien-sûr, de toute façon il n'y a rien à dire c'est ça ?
Erkan : que veux-tu que je te dise ?
Beste: la vérité
Erkan : quelle vérité ? Que ce que tu veux que je dise ? Haussa-t-il à nouveau le tond
Beste: (crie) la vérité ! Répond à mes questions pour une fois et ne les fuis pas comme à chaque fois, exactement comme moi
Erkan : tu veux quoi à la fin, tu veux quoi ?
Beste: qui suis-je pour toi ? Demanda-t-elle d'un tond plus profond
Cette question laissa Erkan perplexe , ne pouvant plus refoulé l'évidence qui l'effrayer
" Erkan : Tout ce que je ne mérite pas "
Beste: si tu ne dis rien alors tu confirme ce que je dis
Erkan :....
Beste : où est la différence entre toi et moi, puisque tout le deux, nous ne faisons que ça, fuire !
Erkan : alors arrêtons de fuire !
Sur cette phrase, Erkan s'approcha de beste, la tirant vers lui par la taille, avant de scellé ses lèvres aux siennes.
Un baisé exprimant un désir jusque là refoulé, et une passion qui les consumait mais qu'ils essayaient d'étouffer.