IV Vers la même époque, dans un élégant petit appartement de Brest, commençait la première phase d’un drame. Huit ans auparavant, André de Valserres, officier de marine d’un grand avenir, avait rencontré à Biarritz, pendant un séjour chez ses parents, une jeune Espagnole fort jolie, de très bonne famille, dont il devint aussitôt amoureux. Inès Romanoès, de son côté, trouvait fort à son goût le bel officier, un peu froid au premier abord, mais dont les yeux étaient extrêmement expressifs et le sourire très agréable. Elle le lui laissa voir, et André, tout aussitôt, demanda la main de la jeune fille à sa sœur aînée, mariée à un Allemand, Otto Mülbach, négociant à Barcelone. Il reçut de Pépita l’accueil le plus favorable, bien qu’il n’eût aucune fortune en dehors de sa solde, tandis qu’In

