prologue

1671 Words
Prologue Fouillant la pile de papier se trouvant sur chaque étagère de ce bureau fait à l'image de Moustapha Mourat d'oleishky, aussi sombre et difficile comme l'était l'ancien chef de ce pays, Saïd Mourat d'oleishky, le nouveau roi était à la recherche d'un document important afin d'avoir les idées claires et nettes sur cette rumeur et courait dans tout le pays et qui le concernait pleinement. Il était fou furieux depuis quelques jours après sa réunion avec les conseillers qui avaient parlé d'une loi selon laquelle il était temps de donner un héritier au trône. Cette idée le rendait vraiment hors de lui et il ne se voyait pas se condamner dans un mariage aussi tôt. Après ses aventures de jeunesse et l'opinion qu'il avait sur les femmes, il était si dégouté de devoir se réveiller aux côtés d'une femme qui craignait son apparence plus que tout, une femme dont seul le pouvoir et l'argent étaient ses seuls objectifs. Soufflant bruyamment, Il se laissa tomber sur le fauteuil qui était le fauteuil qui portait la carrure terrifiante et imposante de son père. Sur ce même fauteuil, son paternel ne cessait de lui donner les leçons concernant les femmes, lui disant à quel point elles étaient intrépides et sans cœur. Secouant frénétiquement la tête de gauche à droite, Saïd se releva et alla vers les tiroirs qui était à l'autre bout de la pièce. Il s'y avança à grande enjambées et lorsqu'il tourna le verrou, il constata que c'était fermé à clef. Il regarda tout le bureau d'un air furtif et ne vit la clef nulle part. Ce fichu papier qui le mettait autant au travail ne le servirait à rien mais il voulait avoir la certitude sur cette loi qu'avait établie ses ancêtres. Il savait que le conseil n'avançerait point des propos fausses mais son désir de ne pas vouloir y croire le poussait à vouloir à tout prix trouver ce papier. Il mit le main dans les poches de son jean et commença à faire les cents pas dans le bureau. Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi c'était aussi difficile. Observant attentivement le tableau qui était accroché sur le mur, il se rappela qu'il n'avait jamais compris pourquoi son père avait toujours voulu que ce tableau soit là, il savait qu'il avait de l'importance à ses yeux mais ne savait pas pourquoi. L'observant minutieusement, c'était le dessin d'une femme toute nue couchée avec élégance sur son côté gauche, sa main gauche maintenant sa tête et son pied droit légèrement fléchi se trouvant au dessus de son pied gauche. Elle avait une poitrine pleine et des tétons bien dressés, ses lèvres étaient pleine et peintes en rouge sang, ses cheveux étaient relâchés et légèrement ondulés. Cette femme était l'incarnation parfaite de la tentation, ne put s'empêcher de penser Saïd. Dès lors qu'il avait commencé à entrer dans le bureau de son père, ce tableau avait toujours été là et à chaque fois que le regard de son père se posait sur ça, son air devenait dur et glacial mais jamais il ne s'était débarrassé de ce tableau. D'après les quelques photos qu'il avait pu voir, cette femme n'était pas sa mère et il n'avait jamais cherché à en savoir plus. Avançant plus près du tableau, il y passa ses doigts pour le caresser mais quelque chose attira son attention, il avait comme impression que quelque chose était caché derrière le cadre. Mettant ça sous le compte de l'hallucination, il ne prêta aucune attention, mais observant attentivement les yeux marrons de la femme, il eut comme impression qu'il y avait une flèche qui sortirait de son orbite droit. Cet oeil était si unique et cela le troublait tellement. Il envoya son index afin de caresser cet oeil aussi unique et à sa plus grande surprise, ce n'était pas doux mais plutôt comme un objet qui lui produisait une sensation de piqure. Pensant être très parano, il alla s'asseoir sur le fauteuil de bureau de son père sans toutefois oublier sa mission dans la pièce. Observant avec plus d'attention la mystérieuse femme, il voyait en elle à travers le cadre et les couleurs que ce tableau était unique et que jamais son père ne l'aurait acheté dans une galerie d'art. Il est était arrivé à la conclusion que ce tableau cachait bien quelque chose mais il ne savait pas quoi. Déterminé à le découvrir même si ce n'était point la raison pour laquelle il était là, il fit décrocher le cadre du mur et l'observa minutieusement. Rien ne fut à signaler de ce côté là, il le retourna et jamais il n'aurait pu imaginé, un trousseau de petites clefs pendaient sur le cadre grâce à la clef en or qui était fixée dans l'œil de la femme sur le tableau. Il remit le tableau à sa place initiale et ne sut quoi faire avec les clefs qu'il tenait dans ses mains. Elle étaient tellement nombreuses qu'il se sentit frustré. Mais comme jamais il n'abandonnait, il avança jusqu'au tiroir fermé à clef et y inséra chaque clef pour voir celle qui finirait par ouvrir. Quelques minutes après, enfin le tiroir s'ouvrit et la frustration fut encore de haute taille lorsqu'il constata la pile de paperasse s'y trouvant. L'exaspération avait atteint le paroxysme et étant déterminé comme jamais, il n'abandonna point et se mit à fouiller doucement pour que rien ne lui échappe. Fatigué de ne rien trouvé, il souffla un bon coup et alla prêt de la fenêtre. Le soleil était au sommet et les dunes de sables avait l'impression d'être ensevelis sous les rayons monstrueux de ce soleil. Après ce petit moment de pause, il revint à sa mission et après avoir fouillé le troisième lot, il prit le quatrième et l'entête était déjà marquée par un grand titre arabe. Comprenant pertinemment qu'il venait de tomber sur ce qu'il cherchait depuis, il alla se laisser tomber dans le fauteuil et déposa le document devant lui: LOI PROPRE A LA DESCENDANCE ROYALE Il était certes assit mais il ne pouvait nier le vertige qui l'assommait sur place. C'était difficile pour lui de croire que bientôt il se marierait, il n'y avait pas songé et pour avoir le cœur net, il prit son courage à deux mains et ouvrit la chemise contenant toutes les loi. Moi, Mohamed Mourat d'oleishky, roi d'oleishky, j'établis cette note afin de contraindre toute descendance futur de la famille royale de ce pays, d'avoir une épouse au plus tard à trente deux ans afin d'être certain d'assurer la lignée royale. Si jamais la reine prise ne peut pas donner un héritier au trône après un an ( pour Celui qui s'est marié à partir de trente ans en descendant), de là, elle sera contraint de quitter le palais royal et la roi contraint de prendre une autre épouse. Moi roi d'oleishky, j'ai ramener la paix et la sérénité dans ce pays, j'ai combattu aux côtés de mon peuple et jamais je ne voudrais que ce pays retourne dans la jungle. Pour ce qui est des lois, elle pourront bien être changées ou modifiées, mais celle-ci non, peu importe le nombre de génération de cette famille. Quiconque ne respectera pas cette loi sera obligé de: - quitter le palais Royal et ne plus y revenir. - savoir désormais que le titre de la royauté ne lui ai plus attribué peu importe où il se trouvera. -les conseil d'administration sera donc dans l'obligation de trouver un nouveau roi qu'il soit de la lignée royale ou non. car j'interdis formellement que le poste de roi reste vacant pour une durée de plus de trois mois. - le nouveau roi devrait donner un héritier au trône afin d'assurer la nouvelle lignée royale.>> Il ne voulut point continuer la lecture de ce document car jamais il ne voulait quitter ce pays pour lequel il avait longtemps lutté, c'était hors de question mais il ne pouvait non plus nier que cette loi était vraiment absurde et qu'il voulait vraiment qu'elle n'ait jamais existé. Ce serait bien facile pour un roi de congédier une femme parce qu'il lui est difficile d'enfanter mais se voir contraint de quitter son propre royaume parce qu'il est difficile de donner un héritier au trône, c'était le plus pire cauchemar de toute sa vie. Ne pouvant résister à cette chaleur qui se mit à l'engloutir tout d'un coup, il quitta le bureau d'un pas précipité et le comble fut celui de voir son oncle, Abdoul Mourat d'oleishky devant la porte. -mon oncle ? Dit-il durement. - enfin tu as trouvé ce document mon garçon ? J'ai failli devenir fou car l'attente était trop longue. Quand je suis arrivé, le personnel m'a fait savoir que tu t'étais enfermé depuis la mâtiné et cela était inhabituelle chez toi, voilà la raison pour laquelle je suis venu. - tu n'étais pas obligé tu sais, je suis un grand garçon et je peux tout gérer. - alors montre à ton peuple que tu es un grand garçon Saïd, je sais à quel tu tiens à cette terre qui est sienne alors bats-toi pour ne pas la perdre. La perdre? Non il ne pouvait pas permettre qu'une telle chose se passe mais de là à marier? Non c'était difficile voir impossible, il ne voulait pas s'encombrer avec une femme et c'était très tôt pour lui de supporter les humeurs d'une femme capricieuse. - je sais que tu n'es pas prêt ou du moins tu ne veux pas mais tu dois devoir le faire ou sinon tu connais les conséquences... - oui j'ai très bien lu mon oncle, coupa Saïd d'un ton dur. Je suis allé à l'école, je sais très bien lire alors pas la peine de me rappeler celà mais ma décision reste la même, non je ne me marierai pas et je ne quitterai non plus ce palais. Dit-il en s'en allant. -alors tu devras t'expliquer devant le conseil d'administration Saïd, ton entêtement te perdra hurla son oncle d'un ton lasse. Auteure : Fayole Goumgang Wamba.
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