chapitre 1 suite

1602 Words
- « C'est ici que je dois me rendre. Cette adresse vous dit quelque chose. » Ajoute le bel étalon à la tignasse noisette de sa belle voix rauque qui fait frissonner celle qui lui est à l'écoute. - « C'est ... Ici. » dégoise elle avec les sourcils froncés et les yeux rivés sur l'homme face à elle tout en pointant du doigt la porte de chez elle. - « Ici, formidable ! Je suis bien au bon endroit. Donc, c'est là qu'habites Patricia Garcia. » finit l'inconnu par conclure sans s'attendre à la voir prendre un mouvement de recul à l'entendre mentionner son nom à elle. - « Vous êtes qui au juste ? Je ne sais pas ce que vous me voulez. Mais je vous préviens, je sais me défendre ! » Précise-t-elle en agitant ses mains dans tous les sens en ignorant ce qu'elle devrait en faire pour paraître menaçante. - « Oh... » Dit il.> dit-elle - « Broyer dans le noir ne te servira à rien, on est déjà fiancés et de ce fait je me permets tout seul de te tutoyer. Minute... Tu ne sais pas qui je suis. Tu ne me reconnais donc pas sous un quelconque nom. » dit cette même personne en s'avançant d'un vers celle qui l'écoute silencieusement. - « écoutes Louis de Funès, moi je n'ai pas ton temps, donc si tu es là juste pour un canular si peu réaliste, je te conseille de t'en aller. » le met-elle à la porte de la façon la plus soutenue qu'elle le peut, en lui pointant même du bras la sortie. - « Je vais m'en aller, oui...Mais d'abord.dis-moi... Tu ne veux pas m'épouser. » dit-il sans s'attendre à ce qu'elle s'énerve et se penche vers le bas pour - « Tu n'as pas à être désagréable, je veux juste quelques réponses à mes questions. Arrêtes de faire ton intéressante, je ne te lâcherai que lorsque tu m'auras répondu. Te faire du mal n'est pas mon intention, dis-moi juste si oui ou non tu veux m'épouser. » finit-il par dire sans s'attendre à voir sa paupière gauche à elle trembler. - « Non ! Je ne veux pas t'épouser ! je tiens un minimum à ma santé mentale. » Lui répond donc sèchement Patricia avec qui, contre toute attente, il se voit assez bien à ses côtés, contrairement à la concernée qui préfère savourer sa jeunesse seule. - « Même si je suis extrêmement rupin. ça veut dire que je suis cossu. Je suis riche. » dit-il l'explication des deux termes précédents par une phrase correcte et plus simple. - « Non mais ça ne va pas de me prendre pour une croqueuse de diamant ! Casanova tu prends tes clics et tes clacs et tu t'en va ! Depuis quand de l'argent fait détourner la seule et unique Patricia Garcia de ses principes et de son honneur ! Vas donc courir la galipote ailleurs l'houlier et arrêtes de jouer avec mes pieds ! » dit-elle - « C'est donc à ça que l'expression`` Pogner les nerfs '',fait allusion. » se contente le grand blond de D - « C'est donc à toi que l'expression fait allusion. » dit-elle en levant sa tête haute pour partager sa fierté face à sa réponse. - « Dernière question avant que je m'en aille supposons que j'ai un titre haut placé de noblesse, comme par exemple…Prince, l'idée de me réfuter sera-t-elle mise de côté ? » dit-il - « Mais vous êtes éhonté ma parole ! C'est scandaleux ce que vous me reprochez, jamais au grand jamais je n'épouserai qui que ce soit pour ; de l'argent, un titre noble, ni même pour sauver ma peau ! est-ce clair ? Monsieur l'effronté. » Termine-t-elle de répondre sur le ton le plus désagréable possible en espérant qu'il se sente vexé et s’en aille, à jamais loin de son champ de vision. - « C'est retenu. Mais dernière chose.Tu risques de me voir plus souvent que prévu. » lui fait savoir ce jeune homme en prenant soin de frôler les lèvres de cette demoiselle avec les siennes à lui , dans le but de la marquer et d'être sûre de ne pas quitter ses pensées à elle avant son retour. boue. - « Même les canines à ce voleur de presque premier b****r, sont parfaitess ! ...Il m'a frôlé les lèvres ! je vais le tuer. » Estime intérieurement Patricia la situation qu'elle traverse de façon insolite et brusque. - « Sa maladresse est si drôle à voir. » soupire l'étalon qui secoue sa tête de gauche à droite en se dirigeant vers sa moto. Tandis que Patricia retire sa tête de la boue en étant entièrement couverte de terre humide, elle fixe avec la mâchoire serrée ce motard enfilé son casque en étant assis sur son véhicule avant qu'il lui lancer un vague regard pour lui souhaiter un " Au revoir". - « Papa ! Oh non ! mes chaussures toutes neuves ! » Maudit sois tu étranger de malheur ! » dit-elle - « Je t'en achèterai d'autres. » lui promet-il en tournant sa tête vers la route face à lui avant de démarrer et de rouler très vite loin de chez les Garcia. - « je n'ai pas besoin de nouvelles chaussures venant de toi ! Papa ! un pignouf a abîmé mes chaussures ! » Dite elle - « Papa. » Dit Patricia qui en attire très vite l'attention des deux adultes présents dans la pièce. - « Oh mon dieu, Patty… Je ne t'avais pas reconnu. C'est clair, ce petit mouchoir ne suffira pas. Comment tu as fait pour finir dans cet état ? » La questionne-t-il avec les sourcils froncés et le mouchoir tendu vers elle. - « Il y'a un motard qui est passé… Tout allait bien, jusqu'à ce qu'il insinue être mon fiancé. » dIt c - « Qui est-ce ? » dit monsieur Garcia - « Pourquoi cette question ?… Papa. » L'appelle cette même voix féminine au ton interloqué qui l'incite à souffler d'agacement en agitant ses mains de haut en bas. - « Patricia…Qui était ce garçon ? » lui repose monsieur Garcia la même question en se tenant son menton avec sa main droite et en gardant sa main gauche posée sur son coude droit.1 - « Eh bien…Je ne sais pas, juste un jeune homme de la ville, je dirai. Pourquoi cette question ? » Dégoise-t-elle avec les mains moites et la gorge sèche face à l'impatience qu'elle ressent en espérant avoir une réponse à ce questionnement, et de préférence une bonne. - « C'est lui ! Oui ! Il est venu ! c'est lui ! Veronica tu imagines, c'est lui ! » l'informe la voix de l'être qui sans le savoir sème la déroute dans l'esprit de mademoiselle Patricia. Il prête attention à son épouse à qui il attrape la main droite pour la tirer vers lui et la faire tourner trois fois de joie, et elle n'est pas contre l'idée de se joindre au contentement de son mari sans être pour autant plus informée que ça de la situation. - « Mais …Comment ça s’est lui ? Est-ce que mon père connaît vraiment ce Casanova délétère ? Est-ce qu'il est réellement mon fiancé ? C'est lui, qui ça lui ? tu sais qui est ce cajoleur qui prétend être mon fiancé ? » le questionne la voix tremblante de celle qui lui partage un coup d'œil assez torve et embarrassant pour lui. - « Tu sais Patricia… Il arrive des fois dans la vie…Qu'on. » Tente l'homme de famille d'Ditr en avançant vers elle avec l'œillade posée sur ses chaussures à lui. - « Il arrive quoi ? vas-y dis-moi papa, des fois dans la vie il arrive quoi ? » dit-elle - « Une douche. Il arrive des fois qu'on soit forcé de faire une douche avant de commencer un interrogatoire, voilà ! . . . Je ne voulais pas te vexer avec mes mots mais, puisque tu insistes, eh bien, tu empestes et tu fais peur à voir alors. » s'en sorte-t-il avec cette excuse qu'il a l'occasion de saisir vu l'accoutrement de celle qui l'accuse de manigance derrière son dos. - « …D'accord. Je ne sens rien d'autre que la boue…Et du lait aussi. J'ai dû porter si longtemps cette odeur prés de mon nez que mon odorat doit en être en panne. » dit Patricia qui s'éloigne des seules personnes de sa famille pour quitter cette pièce et prendre les escaliers pour accéder à l'étage d'au-dessus et par la même occasion atteindre la salle de bain familiale.
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