Le Secret du PDG Malicieux

Salut, je suis Opal Evans. Je suis une femme âgée de 27 ans, qui vit seule. J'ai un appartement dans la ville New York. Ce n'est pas vraiment un palace, mais ça me convient. De plus, c'est tout ce que je peux me permettre dans cette ville chère. Je travaille comme secrétaire pour Suzuki Industries. C'est une entreprise d'électronique. Je travaille dans la branche principale. C'est à peu près là où tous les grands patrons viennent pour voir 'les nouveautés'. Je suis la secrétaire d'un vieux monsieur gentil dans le département de comptabilité. Mon patron s'appelle Ted. C'est l'homme le plus gentil, et le seul à avoir parié sur quelqu'un d'aussi jeune. Je travaille pour lui depuis quatre ans. Il n'est jamais inapproprié avec moi et est toujours compréhensif. C'est très agréable. Cependant, cette dernière année et demie a été un véritable enfer. J'ai eu cet appartement il y a environ trois ans avec mon petit ami. Nous avons emménagé ensemble pour commencer à construire nos vies ensemble. Seulement pour qu'il se retourne et me trompe à la fin. Salope. Ce stupide connard est un avocat à la con. Il m'a trompée avec sa p****n de secrétaire. L'ironie. Après notre rupture, les choses dans ma vie ont vraiment mal tourné. J'avais du mal à me concentrer sur mon travail. J'ai mis Ted en colère pour la première fois. Je faisais vraiment n'importe quoi, et j'étais très déçue de moi-même. J'étais coincée dans une routine. Au début, tout ce que je faisais était de manger de la glace et de pleurer. Les clichés typiques que les filles font après une rupture. Je veux dire, comment peut-on jeter une relation de trois ans comme ça ? Après quelques mois, et grâce au soutien bien nécessaire de mes meilleurs amis... les choses ont changé pour moi. Un très bon changement. Enfin, j'ai réalisé que je pleurais pour rien. Les relations se terminent. Je ne peux pas laisser ça contrôler ma vie. Je dois encore vivre, avancer. Alors, je l'ai fait. J'ai commencé à aller à la salle de sport. À mieux manger. Et à me concentrer davantage sur mon travail. Honnêtement, je me suis jetée à corps perdu dans le travail pour me distraire. J'ai même lancé une petite entreprise de fabrication et de vente de bougies. Je ne vends pas assez pour en faire une vraie entreprise, mais c'est un passe-temps agréable qui me rapporte quelques dollars supplémentaires. En un rien de temps, je souriais à nouveau. Mes clients adorent mes bougies, et quand ils ne les aiment pas, je prends leurs commentaires de manière constructive. Ted avait été très satisfait de moi et s'inquiétait beaucoup moins de mon état mental. Dieu merci, cela devenait légèrement embarrassant. Parfois, quand j'y pense aujourd'hui, je suis encore gênée. Je n'arrive pas à croire que j'ai laissé un connard contrôler à ce point mes émotions. De toute évidence, il s'en fichait, alors pourquoi devrais-je le faire ? Ou, du moins, c'est ce que mes amis ont dit. Mais parfois, je ressens encore un peu de tristesse. Je ne pense pas qu'il me manque, ou que je sois triste à cause de lui. Je pense juste que je pourrais être un peu seule. Mais ça va, je m'en sors beaucoup mieux maintenant. J'ai même été chercher un chaton. Je suis allée dans un refuge local pour animaux et j'ai adopté un chat noir que personne d'autre ne voulait. La dame qui travaillait là-bas a dit quelque chose sur le fait que les chats noirs ne sont jamais adoptés à cause de superstitions. Ridicule. En fait, le petit Cobweb ne m'a apporté que de la chance. Je dois admettre que Cobweb me fait sentir moins seule. Au moins, je n'ai pas à rentrer chez moi pour rien. Peu importe comment se passe ma journée, je rentre chez moi et je dîne avec mon petit compagnon. Une autre très bonne chose, j'ai perdu énormément de poids. Je suis passée de 250 livres à 160 livres, un poids sain. C'était vachement difficile, mais je n'avais rien de mieux à faire de mon temps que d'aller à la salle de sport. Je n'ai jamais été aussi mince de ma vie. Je n'ai jamais pensé que j'avais besoin de perdre du poids. Peu importe combien ma famille me disait que c'était le cas. C'est toujours un peu surréaliste. Parfois, je me regarde dans le miroir et je dois faire une double prise. Pour moi, j'ai l'air d'une personne complètement différente. Mes cheveux blond fraise ont beaucoup poussé. Ils pendent en vagues jusqu'à mes fesses. C'est la première fois que j'ai les cheveux aussi longs. Comme j'ai mangé plus sainement, ma peau est d'une couleur pâle et éclatante. Même mes yeux bleu clair semblent plus brillants. Je n'ai également jamais réalisé à quel point mes jambes étaient longues jusqu'à ce que je perde tout ce poids. Ça a été un sacré parcours, cette dernière année et demie. Honnêtement, je ne l'échangerais pour rien au monde. J'ai peut-être traversé un chagrin d'amour, je me sens peut-être encore un peu seule, mais maintenant ma vie est ouverte à toutes les options qui pourraient se présenter à moi. "Opal." J'ai tourné la tête et j'ai vu Ted sortir de son bureau. Il est presque 20h. Je suis seulement ici parce que Ted est encore là. Sa femme m'a fait promettre de veiller sur lui. Quelque chose à propos du fait que s'il ne rentre pas à une heure décente, elle aimerait toujours que quelqu'un s'occupe de lui. "Oui Ted ?" ai-je demandé. "Pourquoi tu es encore là, gamine ? Tu ne peux pas avoir plus de travail." a dit Ted. Il a raison, mais... "Si tu as du travail, ta secrétaire en a aussi." je lui ai dit avec un sourire éclatant. Ted a ri et a secoué la tête. "Donne-moi encore cinq minutes, puis nous pourrons sortir ensemble." a-t-il dit. J'ai fait un signe de tête à Ted, et il a fermé sa porte pour retourner à son bureau. J'ai secoué ma tête en prenant le téléphone pour appeler sa femme. Elle aime savoir quand son mari rentre à la maison après 21h. ********************************************* "Bon gamine, prête ?" a demandé Ted. J'ai regardé ma montre pour voir l'heure, 21h 32. Heureusement que j'ai appelé la femme de Ted pour lui. "Oui, laisse-moi juste prendre mon sac." ai-je dit. J'ai pris mon sac, éteint mon ordinateur et j'ai rejoint Ted à l'ascenseur. Quand il s'est ouvert, nous sommes montés et Ted a appuyé sur le bouton pour le rez-de-chaussée. Puis, il a soupiré en se frottant le nez. "Je dois appeler Emily. Elle va être furieuse contre moi." a-t-il dit. J'ai mis ma main sur la sienne pendant qu'il sortait son téléphone. "Je l'ai appelée quand tu m'avais dit cinq minutes de plus. Elle n'est pas trop fâchée contre toi. Je lui ai dit que tu rentrais avec des fleurs et des chocolats. Ils t'attendent en bas dans le hall." lui ai-je dit. Ted m'a fait un grand sourire. "Que ferais-je sans toi Opal ?" a-t-il demandé. J'ai haussé les épaules. "Probablement trouver quelqu'un de bien mieux adapté pour le poste." ai-je taquiné. Les portes de l'ascenseur se sont ouvertes tandis que Ted riait. "Tu es plus qu'adaptée pour ce travail." a-t-il dit. "Ah oui ? Alors pourquoi toutes les autres secrétaires me détestent autant ?" ai-je demandé en riant. "Elles te font encore des misères ?" a demandé Ted. Nous nous arrêtons à la réception où David, le gardien de sécurité, nous attend. "Salut Opal, j'ai ta commande juste ici." a dit David. "Merci, D. C'est pour la femme de M. Mackley." ai-je dit en désignant l'homme à mes côtés. "Elle a de la chance." a dit David en tendant les fleurs et les chocolats à Ted. "Plutôt, c'est moi qui ai de la chance d'avoir une secrétaire aussi attentionnée." a murmuré Ted. David et moi avons échangé un regard complice tandis que j'essayais de ne pas rire. "Oui, eh bien, Opal est un ensemble parfait à elle toute seule. Belle et gentille" a dit David. J'ai rougi en détournant les yeux. Même avant que je ne perde tout ce poids, David était toujours aussi gentil avec moi. Honnêtement, je ne sais pas quoi en penser. David est un très bel homme. Peau chocolat foncé, dents blanches parfaitement droites, et il est bâti comme un vrai garde du corps. Pourtant, je... je ne peux pas me résoudre à sortir avec lui. Non pas qu'il me l'ait demandé. "Hmm, c'est vrai David." a acquiescé Ted. "Je n'arrive pas à croire qu'elle ne soit pas déjà mariée." Il a ri. Je lui ai lancé un regard exaspéré. "Bon, allez maintenant. Je dois choper un taxi." ai-je dit en me dirigeant vers la sortie. "Bonne nuit, David." "Bonne nuit, ma chérie." m'a répondu David. Une fois que Ted et moi étions dehors, j'ai attendu avec lui jusqu'à ce que sa voiture s'arrête. "Tu devrais demander à ce bel jeune homme de sortir avec toi." a dit Ted. J'ai tourné la tête vers lui. "Pas question," ai-je dit. "Pourquoi pas ? Il est évident qu'il a un faible pour toi", a dit Ted. J'ai secoué la tête. "Incroyable" ai-je marmonné. "Est-ce que tu vois déjà quelqu'un d'autre ?" a demandé Ted. J'ai ri en le regardant. "Je suis presque sûre que c'est le travail d'Emily de fouiller dans ma vie comme ça, monsieur" ai-je dit. Ted s'est moqué de moi au moment où sa voiture s'est arrêtée. "À lundi, Ted. Dis à Emily que je lui passe le bonjour". J'ai dit en me dirigeant vers la rue. "Opal, attends." m'a appelée Ted. Je me suis retournée pour lui faire face. "Laisse mon chauffeur te ramener chez toi." a-t-il dit. J'ai secoué la tête. "Non, Emily sera fâchée si tu es encore plus en retard." ai-je dit. "J'insiste, et tu sais que ma femme le ferait aussi." a dit Ted. Je me suis mordillé la lèvre inférieure en pensant à ce que je devais faire. En soupirant, j'ai décidé d'accepter son offre. Ce serait tellement plus facile que de héler un taxi et de le payer. "Merci Ted." ********************************************* Dix minutes plus tard, on me déposait à mon appartement. Ted avait appelé Emily pour lui dire qu'ils me ramenaient chez moi. Ce à quoi elle l'a réprimandé pour ne pas avoir demandé à son chauffeur de me ramener chez moi tous les jours et de venir me chercher. J'ai monté les escaliers du complexe jusqu'au troisième étage. J'ai tripoté mes clés et ouvert ma porte. Je l'ai refermée derrière moi d'un coup de pied, j'ai enlevé mes talons et j'ai posé mon sac sur le canapé. Puis je suis allée à la cuisine. Au moment où j'ai allumé la lumière, quelque chose de duveteux a commencé à frotter contre mes jambes. "Salut Cobweb, je suis désolée d'avoir été absente si longtemps aujourd'hui," ai-je dit à mon chat. Cobweb n'a fait que miauler et ronronner en continuant à se frotter contre mes jambes. J'ai ri en me penchant pour le prendre dans mes bras. Une autre chose que j'aime chez Cobweb, c'est qu'il adore se blottir. "Que dirais-tu si je me changeais et que nous regardions des films ensemble ? Hmm ? Ça te semble un bon plan ?" lui ai-je murmuré. Cobweb s'est frotté contre moi pendant que je l'emmenais dans ma chambre. Je l'ai posé sur mon lit, et il s'est étendu. J'ai ri en le voyant. "Quel chaton si drôle. Je n'ai jamais vu un chat s'étendre comme ça," lui ai-je dit en lui grattant derrière les oreilles. J'ai dézippé ma jupe crayon en marchant vers mon placard. Je l'ai laissée tomber le long de mon corps et l'ai jetée d'un coup de pied dans un coin de ma chambre. J'ai ensuite déboutonné mon chemisier et l'ai jeté sur le côté. Je me suis regardée dans le miroir en ne portant que ma culotte bleue et mon soutien-gorge bleu assorti. C'est toujours étrange de voir à quel point j'ai changé. Je me sens si bien. Mieux que jamais auparavant. Peut-être que ce ne serait pas si mal de sortir à nouveau. Est-ce le moment ? Suis-je prête ? Je me suis tournée vers mon chat noir, qui était allongé sur mon lit en me regardant. "Qu'en penses-tu Cobweb ? Penses-tu que je suis prête à sortir à nouveau ? Tu penses que je peux protéger mon cœur suffisamment cette fois-ci ?" lui ai-je demandé. Cobweb n'a fait que cligner des yeux en retour. Il ne comprend rien de ce que je dis. Pourtant, il est un meilleur auditeur que tous mes ex réunis. "Eh bien, cela fait longtemps que je n'ai pas eu de relations sexuelles. Peut-être qu'il est temps," ai-je dit. "Miaou," était ma seule réponse. J'ai ricané en regardant mon chat. Puis j'ai enfilé un pyjama. Je suis retournée dans mon lit, j'ai allumé la télévision et je me suis pelotonnée pour la nuit. Je n'arrive pas à croire que c'est ainsi que je passe mon vendredi soir.