Dans une villa voisine à Caîro,
une pièce sombre, pleine d’écrans de surveillance. Le bourdonnement discret des machines accompagne le silence tendu entre Elias et Steve.*
*Steve* (fixant l’écran, concentré) :
« Reviens un peu… encore… stop. Là. Tu les vois ? »
*Elias* (s'approche, plisse les yeux) :
« Ce sont eux. Les deux hommes… ils courent à travers le bois… »
*Ils avancent la vidé. Les silhouettes sombres sortent des arbres, haletantes, L’un d’eux porte clairement quelqu’un sur son épaule. puis s’arrêtent brusquement près d’une route déserte. Une grande voiture noire les attendait, moteur allumé.*
*Steve* :
« C’est un angle parfait. »
*Il zoome lentement sur la voiture. L’image est floue, puis se stabilise. La plaque devient lisible, presque comme une révélation silencieuse.*
*Elias* (voix basse) :
« On les a. »
*Ils se regardent, la tension entre eux dissipée, remplacée par une détermination glaciale.*
*Elias* :
« On suit cette piste, je crois qu'on est en avance. »
*Steve tape rapidement la plaque sur son ordinateur, ses doigts dansant sur le clavier avec précision.*
*Steve* :
« J’accède à la base de données… Données du véhicule enregistrées. Voilà… »
*Un plan s’affiche sur l’écran, avec le nom du propriétaire et une adresse en surbrillance.*
*Elias en lisant à voix haute:
« Résidence Waves Street 13 à la sortie de la ville, Voilà quelque chose d'intéressant… La voiture est au nom de Jake »
*Steve levant un sourcil :
« Jake? c'est lui qui voulait empoisonner noura depuis le debus. L’endroit est isolé. Parfait pour cacher quelque chose… je n'aime pas le nombre 13 »
*Elias attrape sa veste d’un geste sec, son regard déterminé.*
*Elias* :
« On y va. On a peut-être mis la main sur la bonne piste. Préviens Caïro, qu’il soit prêt… mais qu’il ne gâche pas tout avec sa rage. »
********
*Caîro Narration
*La nuit était lourde, suffocante. J’étais assis à l’arrière de la voiture, les doigts crispés sur le cuir froid de mes gants. Le moteur ronronnait à peine, étouffé comme ma rage. À côté de moi, Elias chargeait son arme en silence. Steve, lui, synchronisait les oreillettes. George ne disait rien — mais son regard était celui d’un chasseur.*
*Devant nous, une villa modeste, noyée dans l’obscurité, fenêtres closes, paisible en apparence. Mais je savais… je *sentais* que Jake était là. Et il savait quelque chose sur elle Sur ma Nova ou devrais je dire sur Noura .*
*Je souffle lentement.*
*Contrôle. Froid. Tranchant.*
*À mon signal, Steve coupe le courant du secteur — un claquement sec, puis la maison plonge dans le noir. En moins d’une seconde, on est sur la porte arrière. Elias la crochette avec une précision chirurgicale. Je compte mentalement : 3… 2… 1.*
*Je pousse la porte d’un coup d’épaule. Le bois cède dans un fracas sourd. L’intérieur sent le renfermé, la sueur, l’alcool bon marché. Des papiers traînent, des bouteilles… mais surtout : des empreintes fraîches. Des traces de pas. Récente.*
*Jake était là.*
*George entre par la fenêtre du salon comme une ombre. Steve couvre l’escalier. Moi ? Je monte. Chaque marche grince. Chaque respiration devient plus lourde. Je ne peux pas me permettre d’échouer.*
*Dans la chambre du fond, un souffle. Léger. Irrégulier.*
*Je pousse la porte d’un coup de botte.*
*Jake bondit, surpris, torse nu, encore à moitié endormi. Il n’a même pas eu le temps d’attraper son arme.*
*Je me jette sur lui, l’écrase contre le mur, ma main autour de sa gorge.*
« Où est-elle… espèce de rat. »
Il tente de parler, de se débattre, mais George entre et lui passe les menottes en silver, bien serrées. Jake hurle de douleur — pas à cause de la pression, mais à cause du métal. Ce n’est pas un simple humain.
*Encore mieux.*
*Je le pousse violemment dans le couloir. Steve l’attend, le visage neutre. Elias, lui, me lance un regard bref. On n’a pas besoin de parler. On l’a.*
*Mais au fond de moi, une seule chose tourne en boucle :*
*« S’il ne parle pas… je le détruis. »*
Je reçoit appel de l'Alpha
*Alpha avec une voix grave, posée :
« Ne l’emmène pas à l’entrepôt, Caïro. Si cet homme est impliqué dans l’e********t de ta louve, alors il travaille probablement avec quelqu’un proche de toi. Trop proche. S’ils savent où tu le caches, ils viendront l’éliminer avant qu’il parle. »
j'étais frustré
« Je veux des réponses maintenant, Alpha. Il sait où elle est ! »
« Justement. Amène-le dans notre prison, à l’intérieur du domaine du Croissant Sanglant. ici, personne ne l’atteindra. Et on fera parler sa peur. »
*Caïro hésite un instant… puis acquiesce. Jake, inconscient, est emporté vers un lieu inconnu, invisible au commun des mortels.*
*Le domaine de la Meute de la Lune Sanglante était caché dans la montagne, entre sapins denses et brume glacée. Une forteresse naturelle, invisible aux yeux des étrangers. Quand je descendais de la voiture escortée, un silence pesant m'enveloppait. Un silence ancien. Sauvage.*
*L’Alpha* m'attendait déjà, debout près de l’arche de pierre gravée de symboles ancestraux. Sa carrure impressionnante ne cachait pas la noblesse de sa présence.
« Bienvenue dans notre sanctuaire, Caïro. Aujourd’hui… tu n’es plus un simple allié. Tu es des nôtres. »
*Caïro hocha la tête, sérieux, respectueux. Il n’était pas homme à baisser les yeux — mais devant l’Alpha, il reconnaissait la hiérarchie des bêtes.*
À quelques pas de là, une femme sortit de la bâtisse centrale. Belle, sereine, les cheveux sombres en cascade sur les épaules. *Elle n’était pas une louve. Mais elle avait la force du calme.*
*Alpha (avec une tendresse rare dans sa voix)* :
« Voici Ayline… ma compagne. Une humaine, oui… mais mon âme sœur. »
*Elle me tendit la main avec un sourire sincère.*
« Nous avons beaucoup entendu parler de vous. Que ta rage t’aide à retrouver celle que tu aimes… sans te consumer. »
*Plus tard – dans le sous-sol de la forteresse*
Le couloir menant au sous-sol de détention était froid, humide, aux murs de pierre bruts. On y sentait la peur séchée, les cris éteints. Un endroit où la vérité se crache… ou se saigne.
Jake était là, enchaîné à une chaise de métal, les poignets cerclés de chaînes en argent. Son visage était couvert de sueur, ses yeux injectés de sang. La pièce était faiblement éclairée par une ampoule qui grinçait légèrement, ajoutant à la tension.
j'ai entré lentement, suivit de l’Alpha. j'enlevais ma veste, la posa calmement sur une table. Puis j' avançais.
d'un façon douce, presque amical:
« Jake… tu as deux options. Parler. Ou souffrir. Et crois-moi, j’excelle dans les deux cas. »
Jake rit nerveusement. Mauvaise idée.
L’Alpha fit signe. Un loup en faction s’approcha, tenant un fouet enduit de sel et de cendres. Le genre de chose qui ne guérit jamais vraiment sur la peau d’un semi-loup.*
Sans dire un mot, m'agenouillais face à lui. j'ai sorti une lamelle fine d’argent chauffée au rouge… et la pressa contre le flanc nu de Jake.
*Hurlement. Bestial. Prolongé.*
*j'ai murmuré à son oreille:
« Où… est… Noura ? »