CHAPITRE 2

1100 Words
La voix chaude de l’homme coula sur sa peau comme du miel, la faisant tressaillir. Carole passa lentement sa langue sur ses lèvres, montrant ainsi son appréciation pour le morceau de choix qui se trouvait devant elle. - Bon… je n’ai pas que cela à faire, s’impatienta-t-il. Il oublia aussitôt toute forme de politesse et se mit à la tutoyer. - Quand t’auras fini de me reluquer peut-être que tu pourras me dire qui tu es et ce que tu veux ? - Oh ! Fit Carole en redescendant sur terre. Oui… Heu… Je suis Carole. Elle pointa du doigt l’intérieur de la maison. - Ceci… c’est la maison de mes parents ! - Vraiment ?! S’exclama-t-il, surpris. 8 ans que je travaille dans cette maison et aucun d'eux n’a jamais, ne serait-ce qu’une seule fois, parlé de toi ! Carole poussa un soupir et secoua la tête. - Pourquoi cela ne m’étonne-t-il pas ? T’es qui toi ? Demanda-t-elle. - Je suis Joseph, le jardinier. Il s’écarta pour la laisser entrer. Il prit ses bagages et la suivit à l’intérieur. Au même moment la mère de Carole descendait vivement les escaliers. - Qui est cette femme que tu fais entrer chez moi Joseph ? Demanda Laure d’un ton autoritaire. Carole secoua la tête et se mit à sourire. - Waw ! Fit-elle. On dit toujours qu’une mère reconnaitrait sa fille entre mille. Je suppose que ce n’est pas vrai en ce qui te concerne… maman… Etonnée, Laure se mit à la détaillée des pieds à la tête. - Carole ? Demanda-t-elle. - En chair et en os ! Fit la jeune fille en faisant la révérence. - T’es déjà aussi vieille ? - Pardon ? Avoir 21 ans c’est être vieille pour toi ? Que devrais-je dire de toi ? Ne supportant pas que quelqu’un fasse référence à son âge, l’expression de Laure passa immédiatement de la surprise à la colère. - Qu’est-ce que tu viens faire chez moi Carole ? Je ne t’ai pas exilé au loin pour te voir revenir ! Ne t’ai-je pas dit, la dernière fois que je t’ai vu de ne plus m’importuner avec ta présence ?  - Sérieusement maman ? Tu n’as pas vu ta fille une seule fois en 10 ans et c’est comme cela que tu la reçois ? - Ne m’appelle pas maman ! Explosa Laure. Je t’ai mis au monde mais je ne suis pas ta mère ! C’est ton père qui m’a forcé à tomber enceinte ! Il lui fallait absolument un héritier. Si cela n’en tenait qu’à moi tu ne serais jamais née ! Retourne d’où tu viens ! Je ne veux plus jamais te voir ! Carole eut l’impression que sa mère venait de lui enfoncer un poignard en plein cœur. Ses paroles lui broyaient les entrailles. Elle serra les poings dans l’espoir de stopper les larmes qui menaçaient de couler de ses yeux. Elle se mit à parler d’une voix tremblante. - Je me trouve présentement dans la maison de mon père. Comme je suis son unique héritière, ce n’est pas à toi de me dire si je dois, oui ou non, m’en aller d’ici.  Maintenant, si tu veux bien m’excuser, je vais aller m’allonger. Le voyage a été extrêmement long. Joseph se mit à suivre Carole à l’étage en trainant ses bagages. Laure resta seule dans les escaliers à fulminer. Arriver à l’étage, il trouva Carole prostrée devant la porte verrouillée de sa chambre d’enfant. Il ouvrit la chambre d’ami et après avoir déposé les bagages au pied du lit il alla chercher Carole. Celle-ci le suivit en silence. Une fois la porte de la chambre fermée derrière eux, Carole éclata en sanglot. Elle se tourna vers Joseph qui la prit dans ses bras. Elle se laissa aller et pleura de tout son soul. Après ce qui lui semblait être une éternité, Carole finit par se calmer. C’est alors qu’elle réalisa dans quelle position elle se trouvait. Elle oublia aussitôt la peine que venait de lui causer sa mère. Le jardinier l’enlaçait tendrement et elle, elle s’agrippait à lui comme si sa vie en dépendait. Elle pouvait entendre battre son cœur. Elle n’avait qu’à bouger légèrement la tête pour pouvoir poser ses lèvres sur cette peau dont l’odeur était si envoutante. A travers ses vêtements, elle sentait la chaleur provenant du corps de Joseph. Elle sentait les mains du jardinier poser dans le creux de ses reins. Elle se mit à imaginer ce qu’elle ressentirait s’il se mettait à la caresser avec ses mains de rude travailleur.  Il remonta doucement ses mains le long de son dos. Ce simple geste eut un impact considérable sur les sens de la jeune fille. Sa respiration s’accéléra tandis d’une chaleur sortit de son bas ventre pour se propager dans son corps tout entier. Elle entendit le cœur du jeune homme se mettre brusquement à battre au même rythme que le sien. Signe que cette attirance qu’elle ressentait pour lui était réciproque. Elle s’écarta légèrement de lui et leva la tête dans sa direction. Le désir sauvage qu’elle lût dans ses yeux fit battre plus vite son cœur. Elle avait maintenant l’impression qu’il voulait exploser dans sa poitrine. Sans réfléchir une seconde à son geste, elle se mit sur la pointe des pieds et posa ses lèvres sur les siennes. Il hésita à peine une seconde avant de lui rendre son b****r. Des deux mains, il empoigna les fesses fermes de Carole et la plaqua un peu plus contre lui.  Carole vivait ce b****r à 100%. C’était la première fois de sa vie que le b****r d’un homme faisait autant chavirer ses sens. Elle avait l’impression d’être sur le point de succomber sous le b****r sauvage et passionné de cet homme. Elle avait envie de plus. Elle voulait qu’il l’envoie sur ce lit et qu’il lui fasse l’amour aussi sauvagement qu’il était en train de l’embrasser. Il devait vouloir la même chose car elle pouvait sentir son érection pointer durement contre elle. Il mit fin à leur b****r quand ils durent reprendre leurs souffles. Carole se mit à espérer qu’il passa à la vitesse supérieure. Au lieu de cela, il s’écarta d’elle et lui tourna le dos. Il quitta ensuite la chambre sans un mot pour elle et sans prêter attention à la grosseur qui se trouvait devant son short. Carole n’en revenait pas. C’est vraiment elle qui vient de se jeter sur un parfait inconnu ? S’il n’avait pas pu se contrôler, ils seraient surement en train de faire passionnément l’amour ! Elle ne se reconnaissait plus. 
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