Chapitre 149
Julian était plongé dans la pénombre de son vaste bureau en acajou, les doigts croisés sur le rebord de la table lustrée, tandis que ses yeux scrutaient silencieusement une série de portraits soigneusement disposés devant lui. Parmi eux, un cliché le ramenait inévitablement à Valtania : un instantané volé, immortalisant Astrid dans une posture naturelle, loin des artifices qu’il connaissait d’elle.
Il revit alors ce jour précis où ce cliché lui avait été remis par l’un de ses agents les plus fidèles, chargé de surveiller ses moindres déplacements. Deux semaines s’étaient écoulées depuis son départ, et Julian se débattait contre une tempête d’incertitude et de tourments. Il avait imploré son grand-père de lui révéler où elle se trouvait, espérant au moins apaiser son angois
