— Maman, tu plaisantes j’espère ? s’écria Julian, visiblement contrarié. Il désigna Astrid d’un geste sec, les sourcils froncés. — Pas elle…
Astrid, elle, restait pétrifiée. Non seulement elle avait épousé celui qu’elle avait tant admiré en secret, mais voilà qu’elle avait aussi remplacé Matie dans le rôle de jeune mariée… et même dans le voyage de noces.
Becky s’approcha doucement d’Astrid, les yeux brillants d’une tendresse un peu maladroite. — Ne t’en fais pas pour mon fils, ma chère. Prends un bon petit-déjeuner, et ensuite, allons t’acheter quelques tenues à ta taille.
Astrid retira ses mains avec précaution de celles de Becky. Les regards que Julian posait sur elle étaient lourds de menaces à peine voilées. Elle le savait, il n’hésiterait pas à lui faire payer ce qu’il considérait
