Chapitre 154 Lorsqu’Astrid entrouvrit les paupières, la lumière tamisée de sa chambre lui confirma qu’elle était bien chez elle. Elle était allongée dans son propre lit, mais une sensation étrange la traversa : elle ne se souvenait pas être rentrée. Elle voulut se redresser, mais une violente poussée de vertige la contraignit à se rallonger, le front perlant de sueur. Ses yeux tombèrent alors sur le tissu familier qui recouvrait son corps : quelqu’un l’avait changée et vêtue d’un de ses hauts de pyjama. Un frisson d’angoisse lui remonta l’échine. Elle tenta de fouiller dans sa mémoire, mais les images de la veille demeuraient troubles, comme effacées par un brouillard épais. La panique monta en elle, serrant sa poitrine, tandis qu’une pulsation sourde cognait à ses tempes. Elle por

