Chapitre 208 : Le jour filtra par les rideaux, dorant les draps d’une lumière tendre. Astrid s’étira longuement, savourant la douce torpeur d’un réveil sans urgence. Ses muscles, détendus par un sommeil profond, semblaient avoir retrouvé une légèreté oubliée. Très vite, les images de la veille refirent surface. Elle revit Julian, attentif, presque obstiné dans ses gestes, la guidant au bain, lavant ses cheveux avec une patience qui l’avait bouleversée. Le souvenir de ses mains glissant doucement sur son cuir chevelu lui arracha un frisson qu’elle tenta de repousser. Jamais elle n’aurait imaginé lui accorder une telle proximité. Pourtant, il n’avait franchi aucune limite. Pas un geste déplacé, pas un regard qui la mette mal à l’aise. Seulement cette sollicitude qui désarmait ses défense

