**Chapitre 207 : * Astrid arrêta sa voiture au bout de l’allée et resta immobile un moment, les mains posées sur le volant. La journée, longue et harassante, pesait sur ses épaules. Maren l’avait entraînée d’un essayage à l’autre, puis dans d’interminables réunions ; elle n’aspirait désormais qu’à l’oubli d’un oreiller et au silence de sa chambre. Elle demeura quelques instants assise, rassemblant ses forces, lorsqu’un coup sec contre la vitre la fit sursauter. Son cœur bondit, mais la frayeur se dissipa aussitôt : le visage qui se tenait de l’autre côté du carreau lui était familier. Julian, debout dans l’ombre du soir, l’observait avec une gravité mêlée d’inquiétude. Elle abaissa la vitre, et sa voix s’éleva, un peu sèche : — Tu veux m’effrayer à ce point ? Il se pencha légèr

