Chapitre 107 :
Le manoir baignait dans une obscurité presque totale lorsque Maren et Astrid franchirent enfin le seuil, la nuit déjà bien avancée. Astrid avait pris soin d’informer le médecin de sa mère qu’elle devait être alertée au moindre souci. Elle soutint doucement Maren, la guidant à travers le hall silencieux vers l’escalier.
Dans le vaste salon, Julian gisait affalé sur le canapé, visiblement ivre, l’air hagard. Dès qu’il les aperçut, il laissa échapper un râle mêlé d’espoir et d’impatience.
— Vous voilà enfin, lâcha-t-il d’une voix pâteuse.
Mais Astrid, pressée, ne prêta qu’à peine attention à ses mots, continuant de conduire Maren à sa chambre.
Exaspéré de son indifférence, Julian se redressa difficilement et attrapa brusquement le poignet d’Astrid, l’empêchant de pour
