Chapitre 108 : Astrid s’était glissée dans le grand canapé aux coussins accueillants, ses muscles encore animés par la séance de sport qu’elle avait accomplie plus tôt ce matin. Malgré la fatigue de la maternité récente, elle percevait encore la douce brûlure du travail physique accompli. Le souffle régulier du climatiseur mêlé à la lumière tamisée du soleil filtrant à travers la fenêtre enveloppait la pièce d’une quiétude apaisante. Maren, elle, avait fait preuve d’une sévérité inhabituelle à son égard aujourd’hui. Pourtant, Astrid savait que cette rigueur venait d’un souci sincère, un mélange de protection mêlé à la pression des difficultés qu’elles traversaient. C’était un samedi, et contrairement à Astrid qui avait pris congé, Maren, en sa qualité de PDG, pouvait s’autoriser d’alle

