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Un Plat Qui se Mange Froid (Une Enquête De Riley Paige — Tome 8)

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« Un chef-d’œuvre de suspense et de mystère. Pierce développe à merveille la psychologie de ses personnages. On a l’impression d’être dans leur tête, de connaître leurs peurs et de célébrer leurs victoires. L’intrigue est intelligente et vous tiendra en haleine tout au long du roman. Difficile de lâcher ce livre plein de rebondissements. »

– Books and Movie Reviews, Roberto Mattos (à propos de SANS LAISSER DE TRACES)

UN PLAT QUI SE MANGE FROID est le 8ème tome de la populaire série de thrillers RILEY PAIGE, qui commence avec SANS LAISSER DE TRACES – un roman plébiscité par les lecteurs !

C’est l’affaire classée qui hante la carrière de l’agent spécial Riley Paige. C’est une affaire qui reste toujours là, dans un coin de sa tête, et qui réclame son attention, encore et encore. La seule affaire qu’elle n’a jamais résolue. Elle pensait avoir enfin tourné la page…

C’est alors qu’elle reçoit un coup de téléphone de la mère de la victime.

Riley est obligée de replonger dans le dossier. Cette fois, elle ne s’arrêtera pas avant d’avoir trouvé les réponses.

Riley n’a même pas le temps de reprendre son souffle qu’on lui donne une piste pour résoudre une autre affaire classée. Une affaire classée dont le mystère lui fait encore plus mal, même si cela parait impossible. C’est une piste qui pourrait lui permettre d’élucider le meurtre de sa propre mère.

Cette piste lui vient de Shane Hatcher.

Sombre thriller psychologique au suspense insoutenable, UN PLAT QUI SE MANGE FROID est le huitième tome de la série. Vous vous attacherez au personnage principal et l’intrigue vous poussera à lire jusqu’à tard dans la nuit.

Le tome 9 sera bientôt disponible.

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PROLOGUE
PROLOGUE En entrant dans le Patom Lounge, l’homme fut aussitôt englouti par un nuage épais de fumée de cigarettes. Le bar n’était pas très bien éclairé et du vieux heavy metal hurlait dans les haut-parleurs. Il était déjà impatient de s’en aller. Il faisait trop chaud. Il y avait trop de monde. Des acclamations le firent sursauter : en se retournant, il vit que la clameur venait d’un groupe de cinq poivrots en train de jouer aux fléchettes. Un peu plus loin, un autre groupe jouait bruyamment au billard. Plus vite il partirait d’ici, mieux ce serait. Il balaya la pièce du regard. Ses yeux s’arrêtèrent sur une jeune femme assise au bar. Elle avait un joli visage et une coupe de cheveux à la garçonne. Elle était un trop bien habillée pour un endroit pareil. Elle fera parfaitement l’affaire, pensa l’homme. Il marcha jusqu’au bar et s’assit sur un tabouret à côté d’elle. Elle sourit. — Comment vous vous appelez ? demanda-t-il. Il n’entendait même pas sa propre voix dans ce vacarme. Elle se tourna vers lui, souriant à son tour, puis montra ses oreilles en secouant la tête. Il répéta sa question plus fort, en articulant de manière exagérée. Elle s’approcha. En hurlant presque, elle répondit : — Tilda. Et toi ? — Michael, dit-il d’un ton plus bas. Ce n’était pas son vrai nom, évidemment, mais cela n’avait pas d’importance. Elle ne l’avait probablement pas entendu. Elle avait l’air de s’en ficher. Il baissa les yeux vers le verre de la fille. Il était presque vide. Ce devait être une margarita. Il le pointa du doigt et proposa d’une voix forte : — Tu en veux un autre ? Sans cesser de sourire, la femme nommée Tilda secoua la tête. Elle n’avait pas dit ça pour le repousser. Il en était certain. Peut-être pouvait-il tenter quelque chose de plus audacieux. Il tira vers lui une serviette en papier et sortit un stylo de sa poche. Il écrivit… Tu veux aller ailleurs ? Elle baissa les yeux vers le message. Son sourire s’élargit. Elle hésita une seconde, mais il avait vu juste : elle était à la recherche de sensations fortes. Et elle était satisfaite d’avoir trouvé ce qu’elle cherchait. Enfin, pour son plus grand plaisir, elle hocha la tête. Avant de partir, il s’empara d’une boîte d’allumettes portant le logo du bar. Il allait en avoir besoin. Il l’aida à enfiler son manteau et ils sortirent. Après tout ce bruit et cette chaleur étouffante, il était déconcertant de se retrouver à l’air libre, dans le silence. — Eh ben, dit-elle en marchant à ses côtés. J’ai failli devenir sourde… — Tu ne dois pas venir souvent, répondit-il. — Non. Elle n’en dit pas plus, mais ce devait être la première fois qu’elle venait au Patom Lounge. — Moi non plus, dit-il. C’est un trou. — Je ne te le fais pas dire. Ils éclatèrent de rire. — Ma voiture est là-bas, dit-il en la montrant du doigt. Où tu veux aller ? Elle hésita. Puis, avec un regard pétillant de malice, elle dit : — Surprends-moi. Il ne s’était pas trompé. Elle était à la recherche de sensations fortes. Lui aussi. Il ouvrit sa portière et elle s’assit côté passager. Il s’installa au volant et démarra. — Alors, où on va ? demanda-t-elle. Avec un sourire et un clin d’œil, il répondit : — Tu veux que ce soit une surprise. Elle étouffa un rire, qui semblait à la fois nerveux et satisfait. — Tu vis à Greybull ? demanda-t-il. — J’y suis même née. Je ne t’avais jamais vu avant. Tu vis dans le coin ? — Pas très loin, répondit-il. Elle rit à nouveau. — Qu’est-ce qui t’amène dans cette petite ville où il ne se passe jamais rien ? — Les affaires. Elle le dévisagea avec curiosité, mais n’insista pas. Visiblement, elle n’avait pas envie d’apprendre à le connaître. Ça lui convenait très bien. Il se gara sur le parking d’un petit motel défraîchi, le Maberly Inn, devant la chambre 34. — J’ai pris une chambre, dit-il. Elle ne répondit pas. Puis, après un bref silence, il demanda : — Ça te va ? Elle hocha la tête d’un air un peu nerveux. Ils entrèrent ensemble dans la chambre. Elle balaya la pièce du regard. Il y avait une odeur désagréable et des tableaux très laids décoraient les murs. Elle marcha vers le lit et posa la main sur le matelas, comme pour tester sa fermeté. La chambre ne lui plaisait pas ? Il n’en était pas certain. Son geste le mit en colère. Dans une colère noire. Il n’était pas sûr de pouvoir l’expliquer. D’habitude, il attendait que la fille soit toute nue dans le lit pour frapper. Cette fois, il ne put s’en empêcher. Quand elle se dirigea vers la salle de bain, il lui bloqua la route. Elle écarquilla les yeux. Avant qu’elle n’ait eu le temps de réagir, il la repoussa sur le lit. Elle se débattit, mais il était beaucoup plus fort qu’elle. Elle essaya de crier, mais il saisit un oreiller pour l’étouffer. Bientôt, il le savait, ce serait terminé.

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