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PARTIE 6 SALIF DIOP Eh ben dis donc, pour une surprise celle-ci en est une et une de taille. Le monde est vraiment petit et la vie pleine de rebondissements. Donc c’est elle la maman d’Alimatou. Madina la femme dont tous les hommes rêvent est la maman d’Alimatou. Cela doit faire plus de six mois qu’elle m’a largué. Elle a découvert mon jeu et elle n’a pas hésité à me couper les vivres. Heureusement que cette idiote d’Alimatou est là pour me financer. Elle est tellement manipulable. Les gens appellent ça du bon coeur mais je nomme cela de la bêtise. Il suffit de lui faire les yeux doux pendant quelques secondes pour qu’elle fasse tout ce qu’on lui dit. Mais tout ceci fait mes affaires. Comme elle est métissée je n’ai pas fait le rapprochement avec sa mère mais maintenant qu’elles sont toutes les deux devant moi je peux voir à quel point elle se ressemblent. Alimatou est plus pulpeuse et plus claire de peau mais sinon la ressemblance est là. L’affaire ci devient très intéressante. -Maman ? dis Alimatou sûrement pour rompre ce silence -Bonjour. Alimatou m’a beaucoup de parlé de toi dit enfin Madina. Je peux te tutoyer Salif ? -Bien sûr Madame Camara. Je me permets aussi. Elle m’a beaucoup parlé de toi et je vois d’où elle tient sa beauté -Merci dit-elle sans entrain. Excusez moi. Je vais me rafraichir. Je reviens  Elle sortit du salon. Je la suivis des yeux admirant son superbe fessier jusqu’à ce qu’elle disparaisse de ma vue. Cette femme rendrait dingue le plus sage des hommes. Le fait qu’elle m’ait echappé a été ma plus grosse erreur. Belle et aussi riche que crésus, le parfait mélange pour une femme.  -Elle te plait ?me demanda Alimatou -Bien sûr bébé. Tout ce qui te touches me plait. Tu devrais le savoir depuis le temps Elle sourit bêtement. Qu’est-ce que je disais ? Il en faut peu pour lui faire plaisir. -Je suis contente qu’elle te plaise mon chéri. Tu vas voir elle est très ouverte d’esprit. Je suis sÜre que vous allez vous entendre -Je l’espère répondit-je J’espère surtout en retirer beaucoup d’argent. Elle n’aimera sûrement pas que sa fille sache que j’ai couché avec elle aussi. Salif mon vieux tu as très bien fait de venir récupérer cette fille. -Tu veux quelque chose à manger ou je ne sais pas moi -C’est juste toi que je veux. allez, viens près de moi ma puce  Elle ne se fit pas prier et vint se blottir contre moi. Elle est très caline Alimatou. Elle me plait bien parce qu’elle est toute douce et elle sent tout le temps bon. Je sais ce que vous pensez de moi mais je ne choisis pas n’importe qui. Il faut que la femme me plaise un minimum et que je puisse la manipuler à ma guise, ce qui est le cas d’Ali Madina est revenue une quinzaine de minutes après dans des habits décontractés. C'est la seule femme de 40 ans que je connais avec un corps de femme de 25 ans. Elle n'a pas peur de s'habiller court en plus. -Je suis de retour dit-elle en souriant. Néné touti tu veux bien aller me chercher à manger stp -Tu veux que je te prenne quoi ? Lui demanda Alimatou - Tout sauf un sandwich répondit-elle. Tu peux aller m'acheter de la dibiterie.  - Maman il faut que j'aille en ville pour ça -Stp ma puce. Je te garderai ton chéri entre temps.  -Vraiment hein maman -Prends moi du poulet. Merci mon bébé Elle bouda comme une enfant avant de prendre les clés, de me faire un bisou devant sa mère et de sortir. Ben dis donc elles sont sénégalaises que par le nom ces deux là. On dirait une famille de blanches -Qu'est ce que tu fous avec ma fille toi ? Me demande-t-elle dès que Alimatou ferma la porte d'entrée -C’est ma petite amie. Tu n’as pas remarqué chère Madina ? Cela fait un bail que je ne t’ai pas vue. Toujours aussi sexy à ce que je vois.  -Je te prie de mettre de côté ton insolence quand tu t’adresses à moi. Savais-tu que Ali était ma fille ? -J’aurai bien aimé le savoir oui mais non je n’ai pas remarqué votre ressemblance avant aujourd’hui. La différence de caractères aussi a dû me leurrer.  -Bien. Maintenant que tu sais je te donne une semaine maximum pour dire à ma fille que tu ne veux plus d’elle. -Pourquoi ferais-je une chose pareille ? dis-je en souriant. Tu ne veux pas qu’elle découvre que sa mère et elle ont partagé le même homme ? Sait-elle que ce sont les hommes ayant son âge qui te font vibrer ? Je la fixais pour voir un signe me permettant de l’avoir à sa merci mais elle est restée de marbre. Avec elle on ne sait jamais à quoi s’attendre.  -Ce n’est pas avec toi que je vais discuter de cela.  -Maintenant que je sais que c’est toi sa mère je tiens à elle plus que jamais.  -De qui te fous-tu Salif ? Tu crois vraiment que je laisserai ma fille continuer une relation avec un moins que rien sans toi, un sale charognard de ton espèce. Je voulais qu’elle te quitte sans même savoir que c’est avec toi qu’elle sortait mais maintenant que c’est la cas crois-moi elle te quittera par A ou par B -Tu ferais mieux de ne pas te mêler de ma relation avec Ali, Madina. Elle n’apprécierait vraiment pas de savoir que sa mère a couché avec le même homme qu’elle. Et si tu me forces à lui dire je m’arrangerai pour qu’elle te déteste pour de bon. Celui qui a le plus à perdre dans cette histoire c’est toi et pas moi alors souris et dis lui que tu me trouves bien sympathique quand elle reviendra. -Tu as oublié une chose Salif. Je ne suis pas ma fille. Ce ne sont pas tes menaces à deux balles qui auront un quelconque effet sur moi. J’aurai pu laisser Ali avec n’importe qui mais toi tu es le pire des hommes, aucun amour propre.Tu n'as ni vergogne ni dignité. Au lieu de travailler comme tous tes pairs, tu fais ta vie derrière le dos des femmes. Tu n’as même pas honte de te faire entretenir par les femmes, un grand gaillard comme toi. -Tu es très mal placée pour me faire la morale Madina, toi qui cours derrière les hommes pouvant être tes fils. D'accord tu es bien conservée mais tu restes une mère de famille alors merci de m'épargner tes leçons. D'ailleurs tant qu'on y est j'entends bien tirer profit de cet avantage. Je m'en fous qu'elle me quitte. Je la remplacerai par une autre mais tu ne pourras pas remplacer ta fille. J'ai entendu dire que tu as des amis très haut placés surtout dans les ambassades puisque tu voyages beaucoup. -Tu te fous de qui toi ? cria-t-elle -Laisse moi finir. J’aimerai partir aux Etats-Unis tenter ma chance et je te propose un marché. Tu me trouves ce visa et je te promets de garder pour moi notre aventure -Si c’est sur moi que tu portes tes espoirs pour quitter ce pays tu peux dors et déjà te dire que même la porte d’un avion tu ne verras de ta vie.   -Tu ne m’as pas compris Madina je crois -C’est toi qui ne m’as pas compris Salif dit-elle en se levant de là. Je ne suis pas une femme qu’on menace. Si jamais tu t’attaques à moi tu le regretteras toute ta vie. Tu n’as pas une once de dignité en toi. Depuis quand les hommes se prostituent pour vivre ? Lève toi de mon canapé et dégages de chez moi en vitesse.  -Je n'en ai pas fini avec toi Madina. Tu m'as lâché une fois mais cette fois j'aurai ce que je veux dis-je en me levant -J'ai dit de sortir cria-t-elle, salopard Je me dirigeais vers la porte d'entrée où je croisais Alimatou.  - Hé où vas-tu comme ça ? Me demanda-t-elle  Je l'ai retournée pour être en face de sa mère. Elle croit que je vais faire ce qu'elle me dit. Je l'aurai ce visa et elle me le donnera -J'ai des choses à régler en urgence bébé. On se voit après la tabaski  - Hum d'accord. Moi qui croyais passer le reste de la journée avec toi -Désolé mais ne t'inquiète pas, tu me verras plus souvent. Ta mère m'a dit que je suis le bienvenu, n’est-ce pas Madina ? Elle m'a mal regardé avant de se rasseoir  J'ai dit au revoir à Alimatou qui me regardait amoureusement. Ça m'étonne qu'elle ne se soit jamais rendue compte que je l'utilise alors que sa mère m'a grillé direct. J'excèlle dans mon art pensais-je avant de sortir. Je me dirigeais vers la route principale pour prendre un niaga ndiaye ou un car rapides ( transports en commun au Sénégal). Bientôt si tout se passe bien, je n'aurai plus à prendre ces transports inconfortables et à y supporter les odeurs de marchandes de poisson et autres gens mal propres. Si tout se déroule comme prévu, je conduirai ce type de voiture très bientôt pensais-je en regardant avec envie la superbe 4X4 qui venait de me dépasser conduit par une femme en plus. Moi aussi je veux vivre dans l'opulence et l'insouciance comme tous ces enfants nés avec des cuillères en or dans la bouche ou comme les chanceux du genre de Ismaël. Parce qu’il a tout il pense pouvoir me faire la morale ce c*n. Il n’a pas idée de ce que je lui réserve *** ROUGUI DIA J’ai été soulagée en sortant de la maison. J’ai cru que Ismaël ne me laisserait jamais partir. J’ai superbement bien joué mon jeu même si ce sauvage m’a fait mal. Je ne savais pas qu’il allait m’étrangler mais c’est un mal pour un bien. Je voulais juste me disputer pour pouvoir m’absenter et ça s’est passé autrement mais pour le même résultat. Je n’y ai pas cru en voyant la photo envoyée par cette fille, un oasis au milieu de désert. Je n’aurai pas pu m’absenter sans elle. Bref J’arrêtai le premier taxi que je rencontrai et sans même discuter du prix je m’y engouffrai de peur qu’Ismaël ne revienne à la charge et m’empêche de m’en aller. Je pris mon téléphone pour envoyer un message -J’ai finalement pu me libérer. Passes me chercher chez ma mère.  J’eus une réponse de lui quelques minutes après... -Super. Cela n’aurait pas été pareil sans toi. Hâte de partir. Sois prête à 6 heures du matin. Bisous J’ai appelé une autre personne après avoir lu le message, Khadijatou  -Alors me dit-elle dès qu’elle a décroché.  -Tu avais raison. C’était une superbe idée. Merci beaucoup -Mais de rien ma puce. Je suis là pour t’aider. Je ne suis pas ton amie pour rien. Maintenant ce que je te conseille c’est que tu sois la fille la plus coquette qui soit pendant ces deux jours. Tu as l’encens et les bine-bine (Colliers en perles qu’on porte au niveau de la taille) que je t’ai achetés ?  -Oui Khadija. J’ai tout répondis-je -Avant d’entreprendre quoique ce soit avec lui je veux que tu m’encenses toute la chambre et puis tu vas dans la salle de bain tu te laves de la tête au pied. Ne mets pas de nuisette c’est pour les blancs. Portes un pagne effilé en dessous des bine-bine avec juste un petit string dessous. Parfumes toi inondamment. Si tu peux même prendre un bain de parfum fais le. Je te promets moi Khadijatou Aw que dès qu’il te verra il sera à tes pieds pour toujours Je me suis mise à rigoler en m’imaginant dans un bain de parfums. Franchement elle est folle Khadija mais que ferais-je sans elle -Je ferais comme tu as dit. Merci pour tes conseils -Mais c’est gratuit. Je suis là pour ça. Laisse rien passer. Prends les commandes les plus chères. Tu as une semaine alors profites en. Ne penses à rien. A ton retour on cherchera comment te faire pardonnée par Ismaël. Profites juste.  -Ismaël ne se doute de rien. En plus il y a ma mère pour me couvrir. -J’adore ta mère. Les mères devraient prendre exemple sur elle au lieu de nous bassiner les oreilles avec “une femme doit être une épouse modèle”. Plus personne ne se laisse emprisonnée dans un mariage à jouer l’esclave jour et nuit pour son mari et sa belle famille. Tu as bien raison de profiter de ta jeunesse ma chérie. Je te soutiens à cent pour cent. Que personne ne nous fatigue. Continues à donner les photocopies. On n’a qu’un coeur donc on le garde pour soi. -Ne t’inquiète pas. C’est ce que je vais faire. Ismaël est fou de moi donc j’obtiendrai tout ce que je veux de lui. De oute façon après la scène que je lui ai fait jamais il ne pensera que je puisse être avec un autre. C’était une idée de génie. Tu es exceptionnelle Khadija. -Je connais les hommes. Il fallait qu’on se la joue comme ça avec sa mère qui se mèle de tout. A ta place je l’aurai empoisonnée depuis belles lurettes -Combien de fois j’en ai rêvé ma chère ? Cette femme me sort par les pores mais bon je préfère l’ignorer sinon je risque d’aggraver mon cas. -Fais attention à elle.  -Oui je la gère. Bon je te laisse ma chérie. Je suis devant chez moi et j’ai ma valise à trainer. Je te rappelle à mon retour. Bisous -Bisous ma chérie et pas de pitié pour le monsieur. Tu es mariée donc si tu tombes enceinte même c’est pas grave. Contact direct seulement. -krkrkrkr tu es malade Khadija. Ne dis rien. Je m’occupe de tout. Ciao J’ai réglé le chauffeur avant de pénétrer chez ma mère qui était assise sur sa natte étalée au milieu de la cour. -Bonsoir maman -Rougui. Mais qu’est-ce que tu fais là avec ta grosse valise ?  -Je vais en voyage  -Avec Ismaël ?  -Non maman. Je t’avais expliqué où j’allais  -Ah oui je me souviens maintenant. Je deviens vieille donc j’oublie. Comment tu as convaincu Ismaël de se passer de toi une semaine ? -C’est une très longue histoire répondit-je Je me mis à lui raconter les événements de dernières heures. -Voilà comment je me suis retrouvée là. Connaissant Ismaël je suis sûre qu’il va venir me chercher ici. Il faut que tu me couvres maman. Je ne peux laisser passer cette occasion -Combien il t’a promis ?  -Beaucoup. Il ne voudra pas m’épouser vu la situation donc on a juste à faire en sorte qu’on ne découvre jamais pour nous deux par contre j’en tirerai beaucoup. -L’argent ne suffit jamais donc je te soutiens. Je gère Ismaël. Tu peux partir en paix.  -Je pars demain à l’aube. -Tu aurais du faire ça après la tabaski. C’est quand même un comble d’abandonner le domicile conjugal alors qu’une fête approche -Je n’ai pas pu faire autrement sinon je serais restée fêter avec toi -Il est hors de question que tu mettes fin à ton mariage. J’espère que tu le sais. Ismaël est une source de revenus qu’on ne peut se permettre de perdre -Je ne compte pas divorcément maman juste assurer des autres côtés -Très bien. Je te soutiens -Je meurs de faim. Il reste à manger ?  -Oui je viens juste de diner avec ta cousine. Vas voir dans le frigo Je partis me faire à manger. J’en profitai pour discuter avec ma mère puis je partis me coucher puisque je me lève tôt demain. C’est parti pour une semaine de pur bonheur
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