Chapitre cinquième

1127 Words
La Bugatti veyron noire roulait depuis quelques minutes dans les rues new-yorkaises. Raphaëllo s'engageait habilement dans les tournants de rues tout comme si il s'était déjà rendu plus d'une fois chez Andréa. Cette dernière assise sur le siège passager avant faisait de son mieux pour disparaître au point où elle se retenait presque de respirer. L'homme aux cheveux blancs dû certainement la voir manquer d'air qu'il s'empressa de lui demander : - Vous allez bien ? J'ai comme l'impression que vous ne respirez presque plus. Essayez de vous détendre. Je ne vais pas vous manger. Ah, c'est une blague?! Il me demande de me détendre alors que le simple fait de savoir qu'il est assis à côté de moi me serre la gorge.  - Comment connaissez-vous chez moi? Vous venez à peine d'arriver ici, s'enquit-elle dans un souffle. - J'ai mes sources Mademoiselle Grants, j'ai mes sources, répondit-il mystérieusement. Ce n'est qu'à ce moment que la jeune femme remarqua qu'il était légèrement vêtu en dépit de cette fraîcheur qui lui glaçait les os à elle. Mais que se passait-il avec cet homme ? Si il semblait dégager du froid, il ne semblait pas non plus en avoir peur. Serait-ce un nouveau syndrome ou est-il un extraterrestre ? - Vous n'avez pas froid ? risqua t-elle. Elle vit les doigts du jeune homme se crisper un peu sur le volant de la voiture avant qu'il ne réponde toujours sur le même ton mystérieux. - Évidemment ! Mais je suis plus résistant à la fraîcheur par rapport à vous. Si c'était dans un autre contexte elle aurait presque jurée que le «vous» n'était pas placé pour elle seule. Cependant elle s'abstint de tout commentaire et poussa un soupir de soulagement lorsqu'elle vit son immeuble se dessiner devant elle ce qui amusa l'italien. Il se gara convenablement dans le parking de l'immeuble et le mannequin se jetta presque hors de la voiture qu'elle manqua de se prendre la tête dans le torse du jeune homme qui venait lui ouvrir la portière. - Doucement mademoiselle Grants, vous allez vous faire mal. Il l'a prit par le bras pour soi-disant l'aider à marcher mais il savait lui-même qu'il mentait. Il n'avait pas envie de se séparer de la jeune femme maintenant. Et même si ça lui coupait la trachée, il devait reconnaître qu'il adorait sa compagnie et l'effet qu'il avait sur elle. Il aimait voir ses joues prendre un soupçon de teinte rosée, la voir étirer ses jolies lèvres roses pulpeuses en un sourire ou encore la voir marcher en mettant ses atouts féminins en valeur. Depuis qu'il l'a rencontré en vrai, il a fait des recherches sur elle et ne se lassait de suivre ses défilés de mode. Elle avait une démarche si délicate, n'importe quelle tenue lui allait.  Quelle chance tu as là, mon cher Garry! s'exclama t-il intérieurement alors que la jeune femme se dirigeait vers les ascenseurs de l'immeuble. Une fois arrivés devant la porte de son appartement dont Raphaëllo connaissait déjà le numéro par cœur, elle se retourna vers lui et lui fit un sourire qu'elle voulait reconnaissant.  - Merci beaucoup de m'avoir raccompagnée, c'est très gentil de votre part. - Je vous en prie et j'espère surtout que vous vous porterez mieux. Garry m'a fait savoir que le défilé de mode en mon honneur est toujours d'actualité. Je serai vraiment froissé de ne pas vous voir parmi les mannequins. Le cœur d'Andréa rata un battement. Eh m***e! Elle avait complètement oubliée le défilé. Et pourtant Garry lui avait rabâché qu'il se tenait dans deux jours histoire de donner le temps au créateur de mode de bien choisir ses 3 mannequins après. - Oui oui bien sûr, répondit-elle en y mettant le maximum d'assurance dont elle en était capable. Comme satisfait par sa réponse, il prit congés d'elle non sans s'être assuré d'abord qu'elle s'écrasera pas sur le sol si il la lâche. Elle sortit les clés de l'appartement, l'ouvrit et referma bien la porte derrière elle de peur de le voir surgir devant elle. Dieu seul sait d'où elle sort cette idée bizarre mais elle le sent capable de faire ça. - Allons, allons Dréa, tu as plus de self-control que ça ! Pourquoi tu fais la tomate devant cet homme ? Ce n'est pas le premier que tu rencontres quand même ! se sermonna t-elle intérieurement. Elle était en colère. Pas contre quelqu'un mais contre elle-même. Il lui fallait se ressaisir devant cet homme. Il lui fallait lui faire ravaler ce sourire arrogant qu'il affichait dès qu'il voyait qu'il lui faisait effet. Elle n'est pas de ces filles qu'il croit. Elle a un article à faire sur lui ce qui équivaut au fait qu'elle devrait se rapprocher de lui mais sans flancher parce que oui, Raphaëllo est beau, trop beau même et ça, ça l'exasperait.  - Arghh, et en plus il le sait ça qu'il est beau, marmonna t-elle. Son téléphone sonna et elle décrocha sans même regarder qui l'appelait. - Allô !  - Comment allez-vous mademoiselle Grants ? Vous êtes bien rentrée à votre appartement? fit une voix autoritaire dans le combiné de l'appareil. Si la jeune femme détenait une force herculéenne, il est très sûr que son portable ne serait plus de ce monde vu comme elle le serrait entre ses doigts pour l'empêcher de rejoindre le sol.  - Tiens tiens, on parle du loup et on voit sa queue, arriva t-elle à ironiser intérieurement.  - Je vais très bien merci, répondit-elle avec assurance. - Je suis ravi de l'apprendre. Veuillez m'excuser de vous embêter mais je devais m'assurer que vous respirez encore vu comme vous étiez pâle tout à l'heure. Tu parles!   Et il a eu mon numéro de téléphone où celui-là ? Il a un agenda sur ma vie privée ou je rêves ?! - Ne vous en faites pas. - Très bien. Sur ce, je vous laisse. Passez une belle journée et portez-vous bien. - Merci bien. - Je vous en prie. Et il raccrocha, permettant ainsi à la jeune femme de lâcher tout les noms d'oiseaux qu'elle retenait difficilement dans sa gorge. À peine a t-elle reposer son portable qu'il vibra à nouveau. Sans réfléchir, elle décrocha - Allô ! rugit-elle  - Dréa, tu vas bien ?  Le cœur du mannequin s'apaisa automatiquement lorsqu'elle reconnue la voix de son amie. - Emma, c'est toi, désolée, murmura t-elle - Qu'est ce qu'il y a ma chérie ? Tu sembles sur les nerfs. Ça s'est mal passé avec le dieu grec ?  - Oh Emma, si seulement tu savais... Salut à toi qui me lis. J'espère que tu vas bien. Suite à une erreur, j'ai été obligée de republier l'histoire ici. Toutes mes excuses pour ce désagrément et bonne lecture. L'auteur.
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