XIII
Au début d’avril, Valentine annonça à sa mère qu’elle était fiancée à Jacques Brézennes.
Mme Rambel, à qui nous n’avions rien dit de nos suppositions, montra une grande surprise et beaucoup de satisfaction, car ce mariage représentait à ses yeux un parti avantageux. Elle s’étonna de la froideur réprobatrice avec laquelle sa fille cadette accueillit cette nouvelle et, quand Marguerite lui eut dit ses raisons, la taxa de sentimentalité exagérée.
– Marie-Claude, là où elle est maintenant, ne peut que se réjouir de voir Jacques un peu consolé, ajouta-t-elle. Et, toi, tu devrais être heureuse que ta sœur devienne la femme de cet homme charmant, estimable et riche.
– Non, je ne m’en réjouis pas, répliqua Marguerite, parce que je crois qu’avec la nature de l’un et de l’autre, ce mariage
