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L'Insaisissable

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Diarra et Anta sont des sœurs de cœurs communément appelé des '' meilleures amies. " Elles se connaissaient depuis l'époque des bacs à sable et elles étaient carrément très inséparables. Pas l'une sans l'autre et pas l'autre sans l'une. Cependant elles avaient un atout en commun ''la séduction'', se jouer des hommes, prendre leur argent et se tirer des lieux comme si de rien était. Elles aimait particulièrement une chose : l'argent et le luxe. Elles ne sortaient qu'avec des hommes friqués et si l'homme en question était pauvre, il y a pas moyen qu'il ait une quelconque relation.

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Chapitre 01 :
Je venais de sortir de ma chambre royale qui ne manquait absolument de rien se trouvant au sous sol, des personnes pouvaient entrer et sortir de la maison sans se douter de mon existence parce que j'habitais le sous sol mais bon c'est Diarra qui a tenu à ce que j'y loge donc je n'ai pas vraiment eut le choix. Plus j'étais loin d'elle, plus ça lui allait. Diarra était une femme très manipulatrice, mon père qui était absent plus qu'il n'était présent n'a jamais remarqué son jeu mais moi j'y ai vu bien claire. Elle était très belle et elle savait jouer de son atout physique pour avoir ce qu'elle désire. C'est pourquoi elle n'a jamais hésité à tromper son mari maintes fois sous mes yeux, en réalité elle me faisait honte et ne cesser de me donner le plus mauvais image qu'il soit de la femme. Son passe temps favori c'était se maquiller, s'habiller, se faire les ongles et faire du shopping. Elle n'était bien qu'en la beauté physique mais à l'intérieur elle était mauvaise, trop attiré par l'argent, elle en perdait ses valeurs. Pourtant mon père est un riche commandant de l'armée mais comment vous dire qu'à elle rien ne lui suffisait, il lui en fallait toujours plus, oui toujours. Cependant j'étais quelqu'un de très perspicace et de très attentif, rien ne pouvait m'échapper quand je voulais savoir quelque chose venant d'elle car il faut se l'avouer, elle m'a mise au monde même si c'est la seule chose qu'elle ne supportait pas d'entendre. Jusqu'à mes 16 ans je lui trouvais une excuse valable de son comportement impassible avec moi puis vint le jour où j'ai enfin compris que tout cela n'était que manigance, que je n'étais qu'un pions de plus pour elle : -Mets toi à table ! Dit Tante Anta alors que je venais de pénétrer la salle à manger. Je les trouvais tous les 3 assis autour de la table, Tante Anta, Diarra et Salma, ma demie sœur de 9 ans. Mon père, lui, était en mission. -Non Anta. Ça suffit, c'est un grand garçon maintenant laisse le manger par terre. Il m'énerve, il est c*n comme son père ! Fit elle en me toisant du regard avant de me donner un morceau de pain sec. -Merci. Dis je simplement. -Maintenant assis toi par terre et mange ce pain. Et quand tu auras fini, tu bois de l'eau ensuite tu déguerpis de ma vue. -Est-ce que je peux avoir un croissant et du lait au chocolat ? -Tu n'entends pas ? Me gifla celle qui à l'époque j'appelais Maman. Assieds toi par terre et mange ce pain. C'est tout ce que tu auras. Lorsque t'auras de l'argent, là tu pourras manger ce que tu veux mais d'ici-là tu n'auras droit qu'à ce bout de pain. -J'en veux pas ! Boudais je avant de jeter le pain par terre. Malheureusement c'était la chose à ne surtout pas faire ! -Mais qu'est-ce qu'il est indiscipliné ce garçon ! Dit Tante Anta en faisant mine d'être choqué. Diarra se leva d'un bond de sa chaise avant de me tenir par les oreilles. Elle me pinçait tellement fort que je pouvais sentir ses deux ongles se toucher. -Tu es vraiment un c*****d ! Je t'ai donné la vie au lieu de me remercier, tu me manques de respect. Et puis tu vas arrêter ces bouderies dont tu es entrain de prendre l'habitude alors ramasse immédiatement ce pain tout de suite ! Hurla t'elle à mon oreille. Je me baissais docilement pour le ramasser avant de le lui tendre. -Qu'est-ce que j'en ferais ? Mange le. -Je veux pas le manger. -Oh mais je ne te demande pas ton avis. Mange le je te dis ! Sans répondre, je me mis à forcer le pain dans ma bouche avant de l'avaler aussitôt. -Que ce soit la toute dernière fois que tu me prends la tête. Je ne suis pas dupe avec tes crises d'adolescence moi ok ? -Oui. Dis je en grimaçant de douleur. -Allez dehors maintenant hors de ma vue et que je ne te vois plus. Lâcha t'elle enfin mon oreille. Je ramassais mon sac à dos tombé au sol avant de prendre le chemin de la sortie mais une fois dehors, je ne vis pas le chauffeur qui devait me ramener à l'école. Perplexe, je retournais à la salle à manger pour demander après ce dernier. -Maman où est le chauffeur ? -Viens ! Me prends t'elle par la chemise pour m'amener dehors afin qu'on soit seul à seul. Pour débuter à partir d'aujourd'hui je veux que tu cesses de m'appeler ''maman'', je t'ai simplement donné la vie mais je ne joue pas le rôle. Est-ce que tu m'entends bien ? -Oui. -Oui qui ? -Oui Diarra ! -Voila mis à part ça, le chauffeur a eut un imprévu. Il n'est pas venu aujourd'hui. D'ailleurs Momo, je sais que tu es très intelligent et que tu gardes un oeil attentif à tout mes entrées et sorties mais je veux que tu saches qui si jamais tu en parles à ton idiot de père, je te tue. -Quoi ? Demandais je choqué de la façon dont elle était sérieuse. -Je te tue si jamais tu en parles à ton père j'ai dit, fais pas le sourd. -Comment peux-tu détester mon père alors que tu es resté autant de temps avec lui ? -Ça, ça ne te regardes pas ! -Pourquoi tu ne m'aimes pas ? -T'aimer ? Rigola t'elle. L'amour n'existe que dans la tête, il n'est pas réelle. Souria t'elle. Toi je t'ai conçu exprès pour l'argent, à la base c'est ce pourquoi le mariage avec ton père devait être crédible et grâce à toi, il l'est. En dehors de ça Momo, nous n'avons absolument aucun lien en commun toi et moi. Alors s'il te plaît, facilite toi la tâche, arrêtes de m'appeler Maman et soit un homme, un vrai. Dit elle avec dédain avant de s'éclipser. Je n'ai jamais autant souffert que ce jour là mais j'ai fait comme elle me l'a demandé : me détacher d'elle et complètement. Si pour elle, être un homme signifier arrêter de l'appeler maman alors j'allais l'être. Ainsi donc, j'ai appris à nourrir les mêmes sentiments qu'elle a eut à mon égard : le dégoût. Quatres années plus tard, Diarra décéda d'une maladie mystérieuse dont on a jamais pu mettre un mot. Je me rappelle encore de ces derniers instants, ce jour où je l'ai vu pour la toute dernière fois. Ce jour où j'ai vu son corps sans vie étalé sur le lit de l'hôpital. -Je suis désolé ! Me dit le médecin en recouvrant le corps d'un drap blanc après avoir débranché les multiples fils auxquels elle avait était branché. -Non. Ça va aller. -Qui êtes vous ? C'est la première fois que je vous vois à l'hôpital depuis que Madame Ndiaye est là. -C'est normale. Nous ne sommes pas en bon terme. -Vous êtes un membre de la famille ? -Oui. Elle m'a mise au monde. Hochais je la tête. -Mes condoléances. -Elle me haïssait. Elle n'aurait pas aimé que vous me présentiez vos condoléances alors éviter avant qu'elle ne vous hante. Dis je ironiquement. -Quel genre de fils peut être aussi insensible à la mort de sa mère ? -Le genre de fils conçut exprès pour de l'argent. Haussais je mes sourcils avant de sortir en vitesse de l'hôpital afin de ne pas être en retard à l'examen. Dire que sa mort n'avait pas eut un impact sur moi serait un mensonge car malgré tout nos différents, j'espérais qu'un jour qu'elle vienne me prendre dans ses bras et qu'elle m'explique pourquoi tant de haine envers moi. J'espérais qu'elle me demande pardon, qu'elle regrette et qu'elle m'aime mais hélas ce ne fut pas vraiment le cas. En réalité, depuis ça, j'ai commencé à vivre une tout autre vie, une vie dont je ne connaissais pas les bases mais grâce au Coran, à la prière et à mes études, j'ai tenu bon. Surtout mes études ! Qu'est-ce que je n'ai pas fait pour réussir ? Sans doute rien pourtant je me surprends à rire quand je pense que j'ai consacré toute ma vie entière à l'école pour au final en arriver là. J'ai eu mon CFEE, mon Bac, mon Licence professionnel, mon Master 1, mon Master 2 et pour terminer mon Doctorat. Je suis spécialisé et j'ai eu les meilleurs écoles de formation en ma disposition. Aujourd'hui j'ai 28 ans et je chôme depuis 2 ans. Je passe mes journées à chercher du travail mais hélas jamais un seul ne m'a contacté, jamais. Les mots me manquent quand je pense qu'il y en a qui ont seulement eut le BFEM et qui sont actuellement à la tête d'un entreprise. Je ne trouve que deux raisons à cela,  soit parce qu'ils ont de la chance soit parce qu'ils ont un bras long dans la société. Mon père est une personne très influente dans cette ville étant un commandant de l'armée sénégalaise mais élevé à la dur, il s'est toujours débrouillé tout seul et c'est ce qu'il veut exactement pour moi : que je vole de mes propres ails sans toucher à son argent. En même temps je comprends sa position, à 28 ans c'est toujours lui qui m'entretient alors que ma demi sœur de 21 ans travaille en tant qu'analiste financière dans une banque réputé de la place. Désormais c'est elle qui entretient la maison bon pas complétement parce que c'est mon père qui donne l'argent pour les dépenses mais elle se charge quand même de payer les factures d'eau et d'électricité sans oublier de débourser chaque mois une très grande somme à ma belle mère et aussi à mon père, me faisant rabaisser par la même occasion. J'ai de la peine à me faire respecter et encore moins à avoir la paix mais les choses commencent à peser trop lourd sur mes épaules entre les humiliations de Salma, les insultes de Tante Anta et les reproches de mon père. C'est difficile ! Mon seule échappatoire actuellement c'est la salle de sport qui se trouve bien évidemment dans la maison, j'ai délaissé ma prière je ne sais pas pourquoi et je ne me vois vraiment plus être un bon croyant. Malheureusement ma baisse de foi a fait que je trouve autre refuge que chez mon Seigneur et à vrai dire ça ne me dérange pas tant que ça. Soubkhanallah ! J'avais mes écouteurs dans mes oreilles tout en faisant mon entrainement quotidien pendant que Kala, mon perroquet était sagement entrain de grignoter des arachides dans sa cage à oiseau lorsque l'on me donna une tappe sur mon épaule. Je me retourne et vis ma tante ! -Réponds à ton père ! Tchiiiiip manque de vergogne, les hommes de ton âge sont dans leur bureau et toi tu passes ton temps à t'entrainer. Les muscles et les gros bras ça sert rien hein si tu n'as pas grand chose dans les poches mon grand. Diarra ne te l'a pas dit ? -Et à toi Diarra ne t'a pas dit qu'un mariage pouvait être bien meilleur quand on a un fils ? -Je ne te permets pas de ....... Je stoppais son bras au moment même où elle voulu me gifler. -Ne commence pas un jeu que tu ne pourras pas terminer ma tante, c'est dangereux pour toi car tu prends de l'âge tu sais. -Lache ma main chômeur va. Se débat t'elle. Regarde toi, tu fais pitié. Tu as passé toute ta vie sur les bancs pour ça ? -C'est sûrement parce que je ne vends pas mon corps pour de la gloire comme ta fille. -Je vais te...... -Tu vas arrêter de vouloir lever la main sur moi oui ? Je ne suis plus ce Momo d'avant qui se laissait faire par toi. Sache le. -Je vais me débarrasser de toi ! Crois moi. J'aurais dû me douter que Diarra ne pouvait pas avoir un bon enfant. J'aurais du m'en doutais. -Ouais tu aurais dû t'en douter. Souris je avant de sortir après avoir décrocher la cage de Kala pour la mettre dans la cours.  Ensuite je me dirigeais au salon. Je le trouvais assis à son canapé d'angle convertible, comme toujours le visage froid et impassible, habillé de sa tenu de commandant car il venait justement d'arrivé de sa mission. Ça fait déjà trois mois qu'il a été absent à la maison. Ça me fait plaisir de le voir mais bon je ne peux pas lui dire qu'il m'avait manqué, avec lui les choses ne se passent pas comme ça. Quand il me vit, il se mit debout pour venir me faire face. Bien qu'il soit âgé, mon père était bien plus grand et bien plus costaud que moi. -Comment passes tu tes journées ? Me dit il d'un ton sec. -Je...je... comprends pas. -Bombe le torse, relève ta tête et tient toi correctement. Me donne t'il une tappe au niveau de la poitrine. Arrêtes de bégayer, je n'aime pas ça. Sois un homme ! -Je suis un homme ! Répondis je du tic au tac touché dans mon égo. Il me donnait un coup de poing fondamentale qui me mit K.O. au sol. -Relève toi ! M'ordonne t'il. Je me levais aussitôt en l'affrontant du regard comme il aime si bien que je le fasse. -Quand je parle, tu ne me réponds pas aussi insolemment. Je ne suis pas ton pote est-ce que c'est clair ? -Oui pa ! -Je t'ai dit qu'aussi longtemps que tu vivras sous mon toit, tu m'appeleras Chef ! -Oui chef. Hochais je la tête. -Comment passes tu tes journées ? Questionne t'il plus froidement. Je suis sûr d'une chose, si je lui avoue que je passe mes journées dans la salle de sport, c'est sûr il m'envoi à l'hôpital illico presto et je ne peux pas lui mentir sinon ça risque de rendre pire mon cas actuelle. -J'ai déposé dans tout.... -Qu'est-ce que tu fais de tes journées ? J'espère que je ne me ferais pas répété une nouvelle fois. Me coupa t'il. -Laisse moi te dire ce que fait ton chère fils de ses journées, sur qui tu as dépensé des millions pour ses études ! Se réjouit Salma en entrant dans le salon. Oh m***e ! Me dis je à moi même. -Est-ce que c'est à toi que j'ai posé la question ? Lui demande mon père. -Non...je..... -Dehors et que ce soit la dernière fois que tu t'immisces dans mes discussions ! Le coupa ce dernier. Sans broncher, elle prit ses jambes à son cou. -Tu es mon unique fils Momo, celui sur qui je veux laisser des traces mais pour l'instant tu prends un chemin que je n'aime pas du tout et c'est celui de la fainéance. Me dit mon père. -Je cherche du travail mais tu ne m'aides pas, il aurait suffit que tu lèves le petit doigt pour que je sois embauché. Pourquoi ne le fais-tu donc pas ? -Parce que moi quand j'en avais besoin, personne n'a levé le petit doigt et mon père en premier. -Je vois. Soupirais je. -Tu ne me parles pas comme ça ! Me tient t'il par le cou. -Excuse moi. -Je te donne 2 jours pour trouver un travail, n'importe laquelle tant que c'est licite ça me va. -Je refuse de faire un petit métier avec tout mon cursus scolaire, j'ai toujours été le meilleur de ma classe ainsi que de promotion. Tentais je d'expliquer. -Passé ce temps-là tu devras te charger de tous les travaux de la maison ainsi qu'être au service de tout le monde. Et toi et moi savons très bien que mes décisions sont toujours tenues. -Pourquoi tu me fais ça ? -Pour que tu sois celui que je veux. Un combattant ! Fit il avant de s'éclipser me laissant seul devant le néant.

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