CHAPITRE 4

1345 Words
PDV Rose: Trois hommes se tenaient dans mon salon... Mon regard se porta d'abord sur le premier, roux aux yeux verts, environ 20 ans, à peu près 1m75. Il se tenait debout derrière le canapé. Le deuxième homme qui se tenait également derrière le canapé mais à la droite de l'homme qui y était installé, avait les cheveux bleus, des yeux marrons, un visage fin et mesurait à peu près 1 mètre 80 pour environ 23 ans. Enfin je concentrais mon regard vers le troisième et dernier homme. Et là... Le choc... Il est juste... J'en reste interdite... Brun, traits fins mais marqués par leur beauté supérieur, mâchoire carrée, lèvres pulpeuses et pleines... Il m’était impossible déterminer sa taille étant donné qu'il était assis, un verre de bourbon à la main qu'il faisait tournoyer entre ses doigts fins. Je lui aurais donner une trentaine d'années, peut-être un peu moins. Mais le pire resta son regard qui s'accrocha au mien... Des pupilles grises qui ensorcellent et dans lesquels j'y ai déceler d'infimes lignes bleutées qui m'évoquèrent une mer endormie avant le déchaînement de la tempête... Magnifique... (Bon ma chérie, ce n’est pas que cet individu est désagréable à regarder mais trois inconnus sont tranquillement assis dans ton salon comme s'ils étaient chez eux... Sans oublier qu'ils ont sûrement fait du mal à Cassandre et Shaïna donc... QU'EST CE QUE TU ATTENDS POUR TE BOUGER !?) À cette terrifiante pensée je repris immédiatement mes esprits. Moi: Qui êtes-vous et qu'avez-vous fait à ma famille !? Commençais-je avec le plus d'assurance possible. C'est l'homme assis sur le canapé qui me répondit. Brun: Je vous prierez de bien vouloir vous adresser à moi sur un autre ton. Quant à vos proches elles sont en sécurité, nous avons simplement pris la liberté de les déplacer. Moi: Qu'on soit bien clairs, je vous parle comme je veux. Mes yeux devinrent noirs. Maintenant que leur avez-vous fait ? Je vous préviens si... Soudain le bruit d'une gifle monumentale résonna dans toute la maison suivie par quelqu'un qui descendit les escaliers quatre à quatre. Tout le monde concentra alors son attention sur le nouvel arrivant qui n'était autre que Cassandre, secouée par la colère. Partager entre mes interrogations et un soulagement intense je lui sautais dans les bras dès qu'elle eut passée la dernière marche. Celle-ci me rendit mon étreinte avec le même empressement et l'on mit plusieurs longues secondes avant de ce lâcher. Moi: Dieu merci tu n'as rien! J'ai eu peur qu'ils vous aient fait du mal ! Mais où est Shaïna ? Lui demandais-je en la cherchant du regard par-dessus son épaule, inquiète de ne pas la trouvée à sa suite. Cassandre: Ne t'en fais pas, elle dort dans sa chambre. Lâchant un long soupir de soulagement accentuer par ma main sur mon cœur je continuais. Moi: Mais c'était quoi la gifle que j'ai entendu tout à l'heure ? Elle rit puis dit : Cassandre : Ah ça ! C'était... Au même moment un blond aux yeux bleus assez bien battit descendit à toute allure les escaliers. Une fois qu'il fut en bas je pus clairement distinguer une grosse marque rouge sur sa joue qui ressortait plus que tout autre chose pour cause de la blancheur extrême de sa peau. Ayant compris ce qu'il s'était passé je tournais ma tête vers mon amie, un sourire moqueur aux bords des lèvres. Cassandre : Quoi !? Il l'a cherché, il a essayé de m'embrasser ! Moi : Oh mais rien ! M'exclamais-je en riant, les bras en l'air en signe de capitulation. Je me disais au contraire que tu as bien fait. Contente que tu sois toujours fidèle à toi-même. Et j'accompagnais mes paroles d'un clin d'œil complice. Cassandre : Toujours ! Conclut-elle fièrement. Je m'apprêtais à poursuivre mais l'homme blond à la marque rougeâtre me coupa Homme Blond (en s'adressant au brun): Désolé de pas avoir pu la retenir mais c'est que c'est une véritable furie quand elle s'y met ! S'excusa-t-il auprès de son chef en désignant Cassandre d'un regard lourd de sens qu'elle lui rendit par un beau doigt d'honneur parfaitement manucuré. Brun: C'est pas grave Mark... Murmura-t-il exaspéré en se pinçant l'arête du nez. Je conversation continua mais je ne les écoutais plus, bien trop concentrée à essayer d'atteindre le combiné qui se situait sur une étagère à moins d'un mètre de moi. Et je ne sais par quel miracle je réussi à m'en emparer. Me dissimulant derrière mon amie je composais en hâte mais le plus discrètement possible le numéro de la police. La sonnerie retentie alors une première fois, puis une deuxième avant que l'on m'arrache violement le téléphone des mains. C'était le beau brun qui était arrivé à ma hauteur... Il faisait bien deux têtes de plus que moi maintenant qu'il était campé sur ses pieds dans une position à la droiture irréprochable... Mais comment a-t-il fait pour parvenir si vite en face de moi ? Je n'ai même pas perçu le son de ses pas... Mon mutisme dû l'agacer car en représailles à cette provocation il serra le poing de façon à réduire le combiné en un tas de petits morceaux inrecollables.... HEIN !? Comment est-ce possible !? Je le dévisageais, incrédule et terrifiée. Il eut un rire suffisant et se contenta de me répondre une broutille qui m'amena nulle part. Brun: Tutututu... Il agita son index sous mon nez. Comme ça on essaye d'avertir les secours ? Veux-tu avoir des morts sur la conscience mon cœur ? Je déglutis difficilement. Brun: J'en étais sûr ! Maintenant tu vas gentiment venir avec moi et... Moi: Non mais vous vous entendez !!?? Vous pensez sérieusement que je vais vous obéir sans résister alors que vous vous êtes introduit chez moi et que vous avez menacée ma famille ?! Si c'est le cas il faudra penser à aller consulter mon bonhomme ! Et ne m'appelez pas "mon cœur" ! Brun: Ah parce que tu penses avoir le choix ? Enfin pour la dernière fois tu me parles sur un autre ton ! Moi: Celle-là c'est la meilleure ! Et qu'est-ce que je risque si je m'y oppose !? Il était clair que je le défiais de manière ouverte et éhontée, toute peur ayant désertée mon corps ainsi que mon esprit. À ces mots tout son être se raidit et ses yeux prirent une couleur sombre et opaque tandis qu'il comblait la distance qui restait entre nous. (p****n mais tu n'aurais pas pu te taire au moins une fois dans ta vie !? Tu as bien vu ce qu'il a fait à ce pauvre téléphone ! Ce type s'est sans doute échappé d'un asile et toi tu ne trouves rien de mieux à faire que d'attiser sa colère ! J'en viens à me demander si tu tiens vraiment à la vie...) Malgré la dureté des propos je dû admettre que ma chère conscience n'avait pas tout à fait tord.... Donc je décidais par pure instinct de survie de reculer, mais bien vite mon dos rencontra la porte d'entrée. Sérieusement ?!! Ça m'apprendra à ne jamais me la boucler ! L'autre fou continuait de s'avancer quand Cassandre lui sauta sur le dos en hurlant, maltraitant les timpants de sa victime. Cassandre: Bansaaaaïïïlleeee !!! S'en suivit une pluie de coups contre sa tête dans une tentative de l'assommer mais qui échoua par l'intervention du blond donna des coups à la tête qui l'attrapa par la taille et la fit descendre. Elle se débattait comme une folle ! Pourtant son assaillant finit par prendre le dessus, usant d'un de ses tours qui échappait totalement à ma compréhension. La fixant droit dans les yeux tout en lui déclarant une chose que je ne réussis pas à entendre, il eut juste le temps de l'empêcher de rencontrer le sol avant qu'à ma grande stupéfaction elle tombe dans les pommes. Morte d'inquiétude je m'adressais en blond dans un cri : Moi: Qu'est-ce que vous lui avez fait ?!! Celui-ci ne me répondit pas, laissant le brun le faire à sa place. Brun: ça...
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