CHAPITRE 3

1601 Words
PDV Rose: *Ellipse jusqu'au lundi matin, 7h00* Driiiiinnnng !!! Moi: Huuummm.... Foutu réveil.... Murmurais-je en éteignant rageusement celui-ci. Je laissais ma tête retomber lourdement sur l'oreiller, strictement aucune envie de me lever. Ma nuit a plutôt été mouvementée par un rêve des plus étranges... Rien que d'y repenser j'en ai la chair de poule... *Flashback* Je courais à en perdre haleine dans une forêt dense et sombre... Mes pieds nus se blessaient au contact ce sol traitre jonché de ronces et de pierres... Je ne pouvais me risquer à un regard en arrière... Je voulais juste échapper à quelque chose... Ou plutôt quelqu'un... Mais j'avais beau chercher au fond de moi je ne me rappelais rien... Le néant... Je savais seulement que j'étais terrifiée par ce qui me poursuivait... Soudain mon corps buta violemment contre un torse... Des bras de fer m'emprisonnèrent... Je me débâtais pour tenter de me dégager mais la personne me plaqua contre un arbre qui maltraita la peau de mon dos. Puis l'individu pencha son visage jusqu'à mon oreille et d'une voix suave il murmura ses paroles qui suffire à me statufier : ???: Enfin nous sommes réunis mon amour... Je me suis alors réveillée en sursaut, trempée de sueur froides et morte de peur. Évidemment j'ai mis un certain temps à me rendormir. Bien trop de questions tournaient en boucle dans ma tête... Qui était cet homme ? Que me voulait-il ? Qu'avait-il bien pu me faire pour que j'ai si peur de lui ? Et pourquoi m'avait-il appelé son amour ? *Fin du flashback* Sans surprise ce n'est qu'après plus une heure de cogitation intensive que je retrouvais enfin le sommeil. Je m'obligeais à quitter mon lit si douillait pour me diriger d'un pas traînant jusqu'à ma salle de bain. Je me brossais les dents, pris une douche rapide et en ressortis enroulée de ma serviette. Le choix de ma tenue se porta sur une chemise blanche rentrée dans un jupe cintrée bleue marine que je mariais avec une parure de bijoux noirs qui n'était pas sans rappeler le classique de mes escarpins. J'achevais mon look d'une pince sertie de perles à l'arrière de la tête, sans oublier une pointe de rouge à lèvres qui était devenu ma marque de fabrique. Fin prête je quittais ma chambre et entrais après seulement quelques pas dans celle de ma fille qui dormait toujours à point fermés. Une fois à hauteur du lit je lui fis un bisou sur le front. Papillonnant des cils pour s'habituer à la luminosité elle mit un instant à réaliser que c'était le début d'une nouvelle journée mais quand se fut fait elle sauta sur ses pieds. Moi: Bonjour ma princesse, bien dormi ? Shaïna: Très bien, et toi? Moi: Comme un bébé! On va s'habiller pour attaquer cette nouvelle journée d'école? Shaïna: OUIIII! Ma fille se rua sur son armoire à ces mots. Elle adore l'école. Depuis toute petite découvrir et apprendre de nouvelles choses sont une véritable passion. Sa soie de savoir ne peut être satisfaite. Je la rejoignis et l'on choisit ensemble un jean bleu accompagné d'un t-shirt Hello Kitty ainsi que de ses baskets roses à paillettes. Je l’aidais ensuite à se préparer et quelques minutes plus tard on descendit à la cuisine pour prendre un bon petit déjeuner. Elle s'assit à table pendant que je lui servais son bol de céréales avec du lait qu'elle englouti en quelques bouchées bien fournies. Pendant ce temps je m'étais préparer un café que je savourais tout en l'écoutant m'expliquer avec excitation le plan de sa journée sans omettre d'y inclure Théo, son amoureux à l'école.   Shaïna: ........ Et l'autre jour j'étais tombée en faisant du vélo, je pleurais et Théo m'a fait un câlin pour me consoler. Moi: Un vrai prince charmant ce Théo! Je jetais un coup d'œil à l'horloge que je regrettais bien vite, à tel point que j'en ai presque recracher mon café! 8h45. J'avais exactement quinze minutes pour emmener Shaïna a l'école et arriver à l'heure au bureau. Sans compter que celui-ci est à l'autre bout de la ville! D'un bond je me levais de ma chaise, abandonnant le reste de ma boisson dans l'évier, j'attrapais mon sac-à-main au vol avant de rejoindre ma vite qui m'attendais déjà sur le perron, son sac Dora sur les épaules, prête à faire feu. Attrapant la main qu'elle me tendait je l'installais ensuite dans son siège auto avant de refermer sa portière. Au même moment j'entendis mon détestable voisin -pour rester poli- se mettre à rire de l'autre côté de sa haie parfaitement taillée, moqueur devant l'épineuse situation. Voisin: Alors Mme.Clark, encore en retard? Ne pouvant me résoudre à passer outre cette provocation je Je lui adressais mon plus beau doigt d'honneur, au diable la politesse. Claquant la porte de ma place de conducteur je démarrais en trombe, agacée d'avoir eu à faire à ce genre de personne aigrie de si bon matin. Pour la petite histoire j'avais un chien quand j'ai emménagée ici qui a un jour eu le malheur de prendre les pétunias de mon cher voisin comme jouet à mâcher... Inutile de préciser que du coup il m'a dans le collimateur et ne ce gène pas pour me le faire savoir, ce qui est réciproque ! Quant à mon chien, il est mort peu de temps avant la naissance de Shaïna. *Ellipse jusqu'à l'arrivée à l'école* 8h55. J'aidais ma fille à sortir de véhicule avant de l'amener à sa maitresse qui paraissait n'attendre plus que nous. Moi: Bonne journée ma puce, ce soir c'est tatie Cassou qui viendra te chercher d'accord? Je t'aime à ce soir. Shaïna: D'accord, je t'aime aussi, Bonne journée maman! J'envoyai un sourire à son institutrice qu'elle me rendit avec gratitude tout en tournant les talons pour conduire Shaïna à ses camarades. Et moi je revenais en trottinant jusqu'à ma voiture, maudissant le sort de disposer tous ces pièges pour réduire à néant mais efforts pour être à l'heure. *Ellipse jusqu'à l'arrivée au travail* 9h12. Verrouillant mon véhicule mal garé je me remis à courir aussi vite que mes hauts talons pouvaient me le permettre. Je précipitais ensuite dans le hall d'accueil et pris tout juste le temps de faire un signe de la main à Céline, la secrétaire avant que les portes en métal de l'ascenseur ne se ferme sur mon visage rougit et fatigué. L'engin me déposa à l'étage du dessus, plus précisément le couloir principal où discutaient gaîment avec Maxime et Florentin. (Pauvre gourde, tu t'es trompé de bouton!) À croire que je n'étais pas assez à la bourre... Mes deux collègues qui venaient de m'inviter pour une pause-café tombèrent dans la moquerie bonne enfant quand je leur désignais de loin ma montre imaginaire, signe que je n'avais pas le temps. Levant alors leurs boissons fumantes dans un geste synchro pour trinquer à ma santé ils reprirent leur bavardage tandis que je pressais frénétiquement le bouton 18 qui était, cette fois, le bon numéro. Mon étage se dévoilant enfin sous mes pas, je pensais que plus rien ne pourrait m'arrêter mais, manque de chance ou acharnement de la destinée, je tombais nez à nez avec Magalie, une collègue et amie mais surtout connue pour être la plus bavarde du service... Magalie: Holala ma poulette je te raconte pas comment le boss est en colère! Cela dit, je dois avouer qu'il est très sexy quand il est comme ça... Elle me fit un clin d'œil complice et je levais les yeux au ciel tout en riant. Moi: Ça sent pas bon pour moi... Tu ne changeras jamais, hein? Magalie: Jamais! Puis elle s'en alla comme elle était venue, d'une démarche souple et gracile, heureuse d'avoir répandu le potin de sa journée. Enfin je n'ai pas le temps de m'attarder sur cette charmante personne !  Frappant trois coups distincts à la porte du bureau de mon patron je n'attendis pas sa permission et entrais. Celui-ci semblait passer ses nerfs sur quelqu'un... Patron:..... NON IL EST HORS DE QUESTION QUE J'ACCEPTE UN TEL.... Il coupa l'élan de sa phrase lorsqu'il m’aperçut. Patron: Oh Madame.Clark vous nous faites l'honneur de votre présence! Rien qu'au ton de sa voix et au sarcasme qu'il avait employé je su que si je ressortais de cette pièce en étant toujours salarié c'est que la chance était de nouveau de mon côté... Moi: Oui je suis vraiment.... Patron: Désolée, ça je le sais! C'est bien votre vaine que j'ai d'autres choses bien plus importantes à régler. Madame.Clark je vous présente Dan, un... Il fut interrompu par le dénommé Dan. Dan: ....associé, ravi de vous rencontrer. Lança-t-il en me tendant une main que j'acceptais. L'on m'a beaucoup parler de vous et de vos exploits... Cet entretien fus des plus enrichissant et chargé en opportunités que j'hésitais encore à saisir... Les plans des vies que je pourrais m'offrir avec certains de ses choix avaient fait passer le reste de ma journée en un éclair, si bien que ce n'est que quand je mis un pied dans mon chez moi à 20h passé que je me redis compte que je n'avais pas arrêter et que de ce fait j'étais complément lessivée. Après un long soupir de soulagement je déposais mon sac sur le comptoir et partis me servir un verre d'eau à la cuisine. Moi: Je suis rentrée! Hurlais-je mon verre à la main tout en me arrivant dans le salon. Et là.... Mon verre m'échappât des mains et rencontra le sol qui l'obligea à se briser dans un grand fracas... Mais qu'est ce qui se passe ?!!
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