Malaya , une femme pure

Une histoire rocambolesque!

Plus le temps passait plus Malaya et Mahdi s'aimait davantage. Avec sa moto chaque matin, il venait la chercher devant la porte pour la ramener à l'école. Il insistait souvent à la donner de l'argent, mais elle refusait et disait ne pas en avoir besoin.

Désormais quelque fille commençait même à l'envier pour ce bonheur qu'elle n'a pourtant pas acheté qui lui a juste été donné par Dieu. Elle ne se plaignait guère.

Malaya était en fin de cursus scolaire et étudiait vraiment beaucoup pour mériter son diplome.Elle était une fille très intelligente et s'en sortait bien dans chacune de ses examens.

Le genre de fille qui a en tête un objectif bien définit et qui lutte pour aller vers.

La petite Malaya dans les temps n'était pas aussi aisée sa mère vendait des pastels chaque soir à la porte et son père passait la moitié de son temps au garage auprès d'un mécanicien.

Les deux se sont rencontrés au marché.

Malaya : maman raconte comment toi et papa vous vous êtes vue ?

Aissata : les enfants et leur curiosité. Ok

Sa a commencé ...

J'étais en classe de 10eme et ma mère m'avait commissionné ce jour-là pour aller faire un achat au marché. Je me souviens que j'étais une fille têtue un peu comme toi. Je devais ce jour-là aller aussi rejoindre mes amies pour les exercices et elle m'a dit "si tu ne vas pas à ma commission, tu n'iras nulle part" , alors j'arrache de sa main l'argent et avec la bouche tirés, j'allai à sa commission.

À l'époque les endroits n'était pas aussi espacé, tu pouvais très bien aller d'un endroit à l'autre en marchant , il n'y avait pas autant de transport en commun et les gens étaient braves. Ma mère chaque matin se levait pour aller acheter ses condiments et revenait à temps pour faire sa cuisine, mais aujourd'hui si tu commissionnes une jeune fille, tu vas pleurer avant qu'elle n'arrive..

(Rire) elle avait raison en plus.

Bref, je me suis rendu au marché et je me souviens que je suis passée par une ruelle ou des garçons étaient assis en groupe et causaient. Quand je passais, j'étais obligé de courir un peu, car j'avais honte de marcher devant eux.

Ton père était arrivé bien avant moi. Comme tout le monde, je me mets en rang et j'attends mon tour. Il s'est absenté un moment et donc j'ai pris sa place..eh ! Je n'aurais pas dû..

Soumaila : désolé, mais c'est ma place ici.

Aissata : et alors, tu as écrit ton nom dessus ?

Soumaila : je ne veux pas d'histoire recule calmement, je ne blague pas.

Aissata : il faut me prendre pour m'enlever ici.. Touche-moi voir tchrrr..

En plus d'être têtu, j'étais aussi insolente. Il fallait voir les gens nous regarder. Il a insisté insister moi, je le contredisais toujours. Je ne savais même pas ce qui le retenait pour me frapper tellement que ce jour-là, il était énervé en plus, il n'a rien fait, il m'a même parlé gentiment au début.

Soumaila : tcrhh idiote..

Je lui tira ma langue et riait fort.

J'ai fait mon achat et au retour , la peur de ma vie.Cest vrai que j'étais têtu, mais je faisais ça devant les gens. Dès que je l'ai aperçu mon cœur à commencer à s'accélérer fort. Déjà dja!! Il m'attendait , je me bats qu'avec les filles moi..

Donc arriver à son niveau, il me cercle avec 2 de ses amis.. La bouche que j'avais, j'ai laissé ça depuis..

Soumaila : donc tu pensais m'insulter comme ça et t'en tirer ? Tu as perdu ta langue, parle, tu sauras ce que je vais te faire. Impolie que tu est.

Je ne faisais qu'encaisser les insultes, j'avais aussi mérité tellement que je l'ai humilié.

Soumaila : tu as de la chance que je ne frappe pas les filles.. Dégage oui. Toi, tu n'es arrivé nulle part et tu veux terroriser les gens.

Il ne fallait pas me voir courir avec le plat de ma mère dans les mains.

Le lendemain, nous nous sommes rencontrées de nouveau devant notre école, il était venu voir un de ses amis. J'avais tellement mal agi que j'ai commencé à avoir honte devant lui.

Son ami en question était le petit ami de ma meilleure amie à l'époque..sauf que je l'avais rencontré que quelques fois, mais je ne me suis jamais intéressé à lui.

Ami : Sali vient ici ..

Aissata : comment ça va ?. Et timidement, je le regarde dans les yeux puis j'ai baissé le regard ..

Ami : il faut saluer mon ami..

Moi : bonjour..

Ton père : bonjour..

Ni lui ni moi personne n'a dit de rire , il fallait nous voir..

C'était l'une des plus belles rencontres. Et Avec Mahdi notre rencontre à nous est tout aussi sensationnelle.

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Le soir, on avait l'habitude de nous assoir à la porte pour causer. On prenait le thé tous les deux aux regards des gens.

Mahdi : alors dis-moi pourquoi ?

Malaya : pourquoi quoi ?

Mahdi : pourquoi autant de concurrent et tu es resté célibataire ?

Malaya : certainement, c'étaient pas les bons choix.

Mahdi : tu ne trouves pas que c'est toi qui les attires?

Malaya : et comment ?

Mahdi : regarde un peu comment tu t'habilles, ton corps est à la vue de tous et tu nous connais nous les hommes, nous aimons voir que des physiques pareils.. alors pourquoi prendre le risque de donc les pousser à justement te voir ainsi ? Tu es une belle fille, intelligente et respectueuse, tu as le sens de la vie et tu es sage. Tu mérites d'être dans un foyer.

Malaya : j'ai perdu mon identité quand j'ai commencé à fréquenter le collège. Je voyais mes amies qui s'habillaient de façon sexy et j'ai voulu être comme eux alors peu à peu, j'ai délaissé mon habillement et j'ai commencé à être attiré par le moderne. Et depuis je ne suis plus lâché par les hommes, mais je n'aime pas cela.

Mahdi : alors pourquoi ne pas changer de style vestimentaire ? Pour qu'on voie plus que la simple fille vulgaire et facile d'accès ?

Malaya : je vais essayer cela et on verra bien.

Mahdi : j'en serai ravie. Tu pourras enfin te découvrir, avec ta personnalité et ton atout.

Malaya : merci ! Alors et ce thé ?

Mahdi : bientôt prêt, mais va d'abord servir ton père, il a demandé en premier.

Malaya : d'accord.

Lui parler était agréable. Chaque mot était rempli de sagesse et de respect. Avec lui, j'arrivais à être moi-même et j'apprenais même à me connaître, à savoir qui je suis , à faire la différence entre mes défauts et mes qualités et à me voir réaliser de belles choses dans l'avenir.