Nous , le début

1385 Words
Malaya était une femme unique au monde. Elle avait un teint chocolat caramel, une bouche pulpeuse, une démarche charmeuse, ses poitrines étaient volumineuses, ses fesses arrondies, en gros un physique parfait. Ses yeux étaient blancs comme la neige, son regard pouvait déstabiliser quiconque la regardait. Elle est cette femme que tous hommes voudraient un jour voir chez lui, dans son lit ou dans son sa maison comme épouse. Quand elle passait dans la rue tout le monde se retournait sur elle. Elle dégageait toujours une joie de vivre partout où elle se rendait. Les filles du quartier étaient toutes jalouses d'elle, car elle recevait plus de visite des hommes riches, des cadeaux hors de prix. Mais elle refusait toujours leur avance, pour elle tous ses hommes qui la couraient après ne voulait que coucher avec elle, rien de plus et elle n'était pas ce genre de fille. Belle oui, mais elle croyait plus que tout à l'amour et que celle-ci ne peut être acheté. Elle fréquentait un jeune homme du nom de Mahdi. Il était, lui aussi, beau, mais n'avait pas assez de moyens. Contrairement aux autres, il roulait à moto et s'y plaisait bien. C'est ce qui a certainement attiré Malaya. Leur rencontre C'était lors d'une soirée organisée par une de leur amie en commun. Malaya n'était pas du tout une fille trop suivie à la maison. Malgré sa beauté et tous les regards tournés sur elle ses parents la laissait pourtant sortir et aller où elle voulait. Elle n'avait donc pas de compte à ne rendre à personne et c'est ce qui a sans doute fait qu'elle est devenue sage et protectrice vis-à-vis d'elle-même. L'amie en question habitait dans l'une de ses quartiers éloignés du centre-ville. Elle a pris un taxi pour s'y rendre. Les invitées étaient déjà arrivées et certains avaient même commencé à s'amuser. Au bout d'une heure Malaya se détacha des autres et partit s'asseoir sur le sofa vers la fenêtre pour pouvoir un peu réfléchir. Mahdi lui était à l'autre bout de la pièce. Il n'était pas non plus de la fête et s'amusait peu, en voyant que Malaya s’ennuyait, il s'approcha d'elle pour causer et pour une première fois c'était le seul homme qui s'approchait sans avoir d'arrière-pensées. Mahdi : bonsoir ! D'un ton nerveux, elle répondit.. Malaya : salut Mahdi : tu vas bien? Tu m'as l'air loin dans tes pensées.. Malaya : oui, je réfléchissais un peu à la vie. Je peux peut-être t’aider ? Mahdi : non pas vraiment, je me disais que tu t'ennuies comme moi du coup, je me suis approché pour échanger. Malaya : je vois, ne t'en fais pas pour moi, vas t'amuser avec les autres.. Mahdi : je me suis assez amusé, je pense. J'allais rentrer et je t'ai aperçu seule. Tu es nouvelle? Je ne t’avais jamais vue au paravent dans ses soirées. Malaya : oui, c'est ma première fois de venir à l'une de ses soirées. D'habitude ça ne m'attire pas autant, car il y a à boire et des hommes qui ne me lâche pas d'une semelle. C'est un peu agaçant. Mais ce soir, je voulais venir pour me détendre un peu. Mahdi : en effet ça m'a l'air pas trop sage comme fête, mais on s'y amuse quand même. Tu sembles être une fille vraiment préoccupée. Malaya : tu vas toi aussi me dire de te suivre pour oublier mes soucis ? Où soit tu vas juste t'approcher et commencer à me caresser sans mon consentement ? Mahdi : euh non rien de tout ça ! Écoute, je suis désolé pour les hommes qui te traitaient ainsi et ça me fait beaucoup de peine que tu n'arrives plus à dissocier les bonnes personnes des mauvaises. Je voulais te tenir compagnie, mais il me semble que je te dérange, je rentre. Bonne nuit et j'espère que tu trouveras la paix de l'esprit où qu'elle soit. Elle resta figée un moment sur le niveau de responsabilité de ce jeune homme qui s'égarait peu à peu et disparaissait dans la nuit. Elle courra donc derrière lui alors qu'avant, c'est l'inverse qui se produisait, ce sont les hommes qui couraient derrière elle.. Malaya : attend! Mahdi : tu as besoin de quelque chose? Malaya : non, je voulais m'excuser de t'avoir manqué de respect, c'est que je ne suis pas habitué au fait qu’un.. Mahdi : qu'un homme n'essaye pas de te voir nu ? Malaya : ils me prennent pratiquement tous comme une viande prête à être mangé. C’était déplacé de ma part de t'avoir traité de pervers et je suis désolé.. Mahdi : ce n’est pas grave et c’est normal de te méfier d’inconnu, mais sache que je n’avais aucune pensée sordide quand je venais te parler. Malaya : oui, j'ai compris maintenant et vraiment désolé. Mahdi ; je comprends, moi, c'est Mahdi et toi ? Malaya : je me nomme Malaya. Mahdi : tu comptes rester? Malaya : je m'ennuie un peu trop, je rentre aussi. Mahdi : tu veux que je t'accompagne ? Malaya : à moto? Mahdi : je suis désolé de ne pas avoir de voiture, être avec ma moto ne me dérange aucunement et si tu as honte de monter c'est ton choix. Malaya : non, je n’ai pas honte, c'est juste que je n’ai pas l'accoutrement idéal. Mahdi : tu peux prendre ma veste pour te couvrir les pieds.   Cette nuit-là quelque chose naissait entre les deux. Tout est parti d'une petite soirée. Au fil du temps les deux se fréquentaient beaucoup. Mahdi partait chercher Malaya à la descente de l'école et la raccompagnait chez elle. Ils restaient des heures à causer chacun était triste de se détacher de l'autre. Malaya : tu reviens ce soir ? Mahdi : ce n’est pas approprié pour une jeune fille de rester causé avec un homme dehors. Je ne veux pas te créer de problème. Malaya : mais non ne t'inquiète pas, mes parents ne diront rien. A cette époque encore les mères connaissaient le petit ami de leur fille pour ainsi leur conseiller sur comment se comporter et comment prendre soins d'elle. Malaya était le chouchou de sa mère, dès que celle-ci avait un peu d'argent, elle achetait de beaux habits à sa fille au point que cette dernière n'avait besoin de rien et n'enviait personne. Mais Malaya était plus proche de son père que de sa mère. Elle se confiait à son père et c'est surtout grâce à lui que tout le monde à accepter Mahdi. Il venait désormais la voir jusqu'à la maison et causait avec ses frères et sœurs. Il l'achetait des cadeaux par ses propres moyens même s'ils n’étaient pas luxueux les yeux de Malaya brillaient à chaque fois qu'elle en recevait. Les autres filles commencèrent à se moquer d'elle et étaient les plus heureux, car elle a choisi enfin un homme et va donc cesser de draguer leur petit ami. Aissata : tu vas mourir pauvre, tu verras. Au lieu d'accepter leur proposition et vivre bien, tu choisis d’être avec cet homme misérable qui ne t'apporte rien.. Malaya : c'est lui que j'aime. Tous ses autres qui me courent après veulent simplement m'utiliser et m'abandonner, Mahdi lui ne m'abandonnera jamais.. Aissata : il ne m'abandonnera jamais ! mon œil oui. Tous les hommes sont pareils. Quand lui aussi, il va te toucher, tu verras qu'il changera.. Soumaila : arrete de tenir des propos pareils à l'égard de ta fille. Laisse la faire ses choix et je te rappelle que je ne t'ai pas épousé par force , elle mariera celle qu'elle veut un point un trait, c'est tout. Je ne veux pas que ma fille souffre.. Aissata : c'est ta faute si cet enfant est gâté et ne m'écoute pas. Dans tous les cas j'ai donné mon point de vue.. Soumaila : personne ne t'as demandé... Malaya n'avait peur de rien et n'écoutait pas trop ce que les gens racontait sur sa vie. Tout ce qu'elle se disait, c'est qu'elle aime cet homme avec ou sans argent non pas pour se démarquer des autres par sa sagesse, mais plutôt pour montrer aux gens qu'on peut être irrésistible et aimer un homme qui n'a pas assez de ressource. C'est le cœur qui est concerné quand on aime et non l'argent.
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