Marions nous!

2335 Words
Mes examens venaient de finir et j'avais désormais plus de temps à consacrer à mes loisirs. Mahdi m'avait parlé d'une sortie qu'on devait effectuer ce samedi ensemble, alors j'ai pris le temps de me préparer pour être un minimum présentable. Il faut dire que l'école rend un peu ouf ! ___ Il est venu me chercher dans la journée vers 10h, lui aussi était présentable, et je commençais à stresser un peu sur ce qui va se passer, mais comme il l'a dit, c'est une surprise. Quelques minutes après nous voilà arrivé au lieu de rendez-vous, c'était un petit appartement tout décoré et très chic au vu. Malaya : pour une surprise, c'est une surprise ! Mahdi : tu n'aimes pas ? Malaya : si bien sûr, mais pour quelle occasion ? ce n'est pas mon anniversaire ! Mahdi : je le sais bien, aller viens rentrons . Il saisit ma main délicatement et me fit entrer dans le salon, les décorations étaient vraiment harmonieuses et à la couleur de l'amour surtout : le rouge. C'était magnifique!! Malaya : wouah !! Ça a dû te pendre tellement de temps pour faire ça. Mahdi : pour toi, je ferais l'impossible. Viens t’asseoir, aujourd'hui c'est ta journée, tu te détends et tu profites au mieux de la journée ok. Malaya : oh merci ! tu es adorable, sans mentir merci d’être dans ma vie. Mahdi : comment ne pas l’être. Tu sais, tu es rentré dans ma vie quand je n'y croyais plus trop en l'amour, tu m'as aimé comme personne ne l'as fait auparavant, tu m'as respecté, tu m'as confié ton cœur avec une grande confiance et une grande détermination. Tu m'as fait me sentir en tant qu'homme utile, sérieux et responsable. Tu m'as fait tomber amoureuse et j'avoue ça rend fou ! comment t'as fait d'ailleurs ? je rigole. Malaya, tu es l'incarnation même de la beauté, tu es studieuse, tu as la tête sur les épaules. Tous ses hommes qui te couraient après, tu pouvais être avec eux, mais tu m'as choisi moi malgré que j'ai un maigre salaire et une vie de pauvre. Tu es la seule fille à vraiment t’être intéressé à ma personnalité et non à mon train de vie alors oui, c'est toi et personne d'autre qui mérite cette place d' "épouse" à mes côtés. Je n'avais jamais compris pourquoi ils voulaient tous de toi, comment ai-je pu être bête de ne pas l'avoir vu tôt à quelle point tu es spéciale ! tu es celle que tout homme voudrait comme femme et du plus profonds de mon cœur excuse-moi de t'avoir fait mal tous ses foies. Tu mérites le meilleur.. Malaya : oh ! euh ! je ne sais pas trop quoi dire. Mahdi : alors dis oui, veux-tu être ma femme Malaya? Malaya : oui ! oui ! encore oui ! je veux être ta femme… Mais t'es fou, tu as fait tout ça pour ça, c'est magnifique ! je n'aurai jamais pensé un jour vivre ça, pour moi, c'était réserver aux autres filles. Mahdi : tu es unique et tu as besoin de choses spectaculaire. Je suis l'homme le plus heureux aujourd'hui. Toute la journée, nous sommes restés allongés, nous avions l'impression d’être dans un conte de fée. Tout semblait être un rêve, mais en faite, c'est bien la réalité. Au bout d'une heure, nous avons commencé à réaliser, à voir comment l'avenir sera. Malaya : c'est une énorme surprise ! je suis encore sur un nuage là. Mahdi : et moi donc, tu vas être ma femme, c'est une énorme boule de joie là. Je sais même pas quoi dire ! ou quoi faire. Comment l'annoncer à tes patents comment faire la demande..Je suits chamboulés enfaite. Malaya : mieux aux demandés de l'aide à ta famille, ils pourront te donner les directives. Mahdi : je t'aime Malaya Malaya : je t'aime encore plus Mahdi. Je suis rentré tout excité ce jour-là à la maison pour en parler avec mes parents. Mais je me suis dit attendre le soir pour qu'on soit réunis et qu'on en parle mieux. Aissata : tu es toute joyeuse aujourd’hui, tu as gagné au loto ? Malaya : maman toi et tes histoires d'argent, laisse ça j'ai mieux. Devinez! Aissata : quoi ? tu as trafiqué quoi encore ? Malaya : papa parle à ta femme ayiwa.. Soumaila : l'écoute pas, vas-y ma fille raconte. Aissata : eh bien comme vous n'arrivez pas à deviner je vais vous le dire. Mahdi m'a demandé de l'épouser. Ma mère bondit un coup de sa chaise et se mis à me crier dessus. Aissata : Astagfirulah !! malédiction! Soumaila : je peux savoir ce qui te pend ? Aissata : tu l'as entendu comme moi, elle veut épouser cet inutile. Une chose est d'accepter que tu sortes avec lui, mais de là à l'épouser non ! hors de question. Malaya : mais maman, je l'aime, et je ne vois pas où est le problème. Aissata : tu veux finir pauvre, c'est ça ? regarde-toi je t'en pris, tu vas gâcher ce beau corps, cette beauté avec un incapable ? Soumaila : ça suffit femme ! arrete, tu ne vois pas que tu blesses ta fille ? Aissata : peu importe, elle ne va pas épouser cet homme, j'ai dit. Puis, elle rentra dans sa chambre violemment et claqua la porte. Malaya : papa... Soumaila : sèche tes larmes ma fille, je vais la parler ok. Ma mère cette nuit-là a ruiné toute ma joie que j'avais accumulée dans la journée. Le lendemain, je me suis réveillé en retard pour pas trop la croisée. Je pris ma douche et m'habilla pour sortir. Sans même la regarder, je pris mes affaires et me dirige vers la porte. Aissata : où vas tu? Malaya : maman, je sors avec Mahdi. Aissata : nayan, viens t’asseoir ici, il faut que je te parle. Je pris un escabeau pour la rejoindre. Aissata : écoute je ne veux que ton bonheur et tu le sais, mon intention n'était pas de te rendre triste, mais tu sais le mariage n'est pas un conte de fée et n'est pas aussi facile que ça. Tu as d’énormes responsabilités à prendre et tu seras confronté à plein d'obstacle. Je ne dis pas que l'argent résous tout, mais ça réduit énormément de soucis. Toi, tu ne travailles pas, tu n'as aucune ressource financière, comment vas-tu te débrouiller au quotidien ? Moi, je suis passé par là, j'ai galéré, j'ai vécu énormément de chose. Néanmoins, je ne veux que ton bonheur et si tu veux l'épouser d'accord, tu peux. Malaya : maman merci, merci de me donner ta bénédiction, je comprends tes inquiétudes, mais tu sais aussi que la vie n'est pas faite que de facilité.Tot ou tard un jour, je serais confronté à ses obstacles que tu as cités, mais je tenterais par tous les moyens de m'en sortir, fait mois confiance maman, j'ai besoin que de ton soutien. Aissata : tu grandis si vite chérie ! si seulement la vie pouvait t'épargner!! J'ai commencé à prendre conscience de tout ce que ma mère m'a dit, mais si je ne prends pas des risques qui d'autres le feras à ma place. ___ Le mariage se fit quelques mois plus tard et j'ai donc déménagé dans la grande famille de Mahdi. Tout se passait bien et toute la famille était gentille. Ma mère m’a donné énormément de conseils quant à ma conduite et ma prise de parole, j’essaie de tout respecter. Mahdi avait une très grande famille. Il avait 4 frères et 5 sœurs. La maison était aussi remplie de ses petits cousins qui venaient pour leur vacance. La charge était vraiment lourde. Mahdi travaillait dans un garage et s’occupait de la tôlerie des voitures ainsi que la peinture. Il avait de très bons retours par rapport à son travail, mais le seul problème est que le salaire était un peu insuffisant. Après notre mariage, il a commencé à contribuer aux charges de la famille, cela ne lui laissait plus grand choses après son salaire. Un jour, je le vis allongé sur le lit et il était en train de fixer calmement le plafond. Il était pensif et je voyais que ça n’allait pas du tout. Malaya : tu vas bien chéri ? Mahdi : oui, c'est passager cv allé... Malaya : je suis ta femme raconte-moi pour que je puisse t’aider. Je sais que tu ne vas pas bien et je n'aime pas te voir dans cet état. Mahdi : je ne sais plus trop où mettre la tête. Regarde où nous en sommes à peine 5mois de mariage. La charge est de plus en plus lourde et j’arrive même plus à m’occuper de toi et te donner de l’argent. Malaya : écoute tout ça, c'est passager. Moi, ce n’est pas aussi important. Occupe-toi d’abord de ta famille et après, tu peux me donner ce que tu peux, je comprendrai. Mahdi : non, je ne veux pas que tu te mettes à l’écart. Tu es ma femme et je dois aussi prendre soins de toi. Malaya : je sais, mais des jours meilleurs viendront. Tout cela prendra fin soit en sûr. En attendant bravons cette épreuve ensemble. Je suis à tes côtés et je ne compte pas bouger. C’était une lourde responsabilité le mariage. Parfois, on s’y engage sans mesurer l’impact que ça peut avoir sur notre quotidien. Les jours passaient, les semaines également et je m’habituais peu à peu à cette nouvelle vie de femme mariée. Je me réveillais le matin vers 4h du matin. Je commençais à balayer la maison et faire bouillir de l’eau chaude pour toute la famille, ensuite, je m’occupe du petit déjeuner. Parfois, je cuisinais de la bouillie ou soit une omelette. Pour la bouillie, je finissais de faire les préparatifs avant que la prière de Fajr ne termine. La cuisson était assez simple. Nous étions en total 3 femmes pour les taches de la maison, il y avait Sarata la femme du premier frère de Mahdi. C’était lui l’aîné, ensuite Rokia la femme du deuxième frère de Mahdi et enfin moi. J’étais la toute nouvelle. Elles me montraient quoi faire au quotidien et j’apprenais plutôt vite. Même si c’est assez compliqué. Dans la cour, il y avait aussi la mère de Mahdi. Son père était décédé quand il avait 7ans du coup, c'est désormais l’aîné de la famille qui est le chef de famille. Chaque matin tous les hommes de la maison sortaient pour travailler. L’aîné travaillait dans une station d’essence, celui qui le suit lui bossait avec un immobilier, en gros, il cherche des locataires pour les maisons neuves et fraîchement innovées et à la fin le benjamin des garçons était en travail de vacances et chaque jour, il se rendait à son lieu de stage. Il ne restait que nous les femmes dans la cour. On s’occupait entre autre de la cuisine, des rangements, du ménage et des enfants, de vraie femme au foyer. Ma belle-mère tenait le rôle de gouvernante. Les taches pouvaient tomber à tout moment sans qu’on ne s’y attende. Aujourd’hui c’était moi qui étais de tour de cuisine et elle voulait manger du Couscous africain. C’est un plat assez difficile d’autant plus que je l’ai réalisé qu’une seule fois chez ma mère. Je ne savais pas trop comment elle le préfère, je ne connaissais pas non plus son goût alors, j'y suis donc allé lui demander chose que je n’aurais pas dû faire. Si je savais, j'allais demander à l'une de mes belles-sœurs... Malaya : n’ma, tu as dit vouloir manger du couscous ce soir, j’aimerais savoir comment tu voudrais que je le cuisine ? N’ma : tu ne sais pas cuisiner cela ? Tu ne l'as jamais fait ? Malaya : si bien sûr, mais peut-être que tu as une manière de le cuisiner que moi, j'ignore. N'ma : si tu ne peux pas cuisiner laisse. Puis, elle appelle Rokia... Celle-ci vint nous trouver dans sa chambre... Rokia : n'mz tu m'as appelé? N'ma : oui, je t'ai appelé, bon y a ta belle-sœur qui ne sait pas faire du bachi. Tu vas le cuisiner pour moi. Rokia : d’accord n’ma... Malaya : mais n’ma, je n'ai jamais dit que je ne pouvais pas le cuisiner, je voulais juste que tu m’indiques comment tu préfères que je le fasse pour toi. N’ma : non laisse tomber. Tu vois, j'ai toujours dit à Mahdi de ne pas épouser une femme qui est allée à l'école. Il ne regarde que le physique !! Maintenant Pars je vais prier... J’étais complètement abasourdi par ce qui venait de se passer. Elle a complètement transformé mes dires. Et bien sûr quand Mahdi et ses frères vont rentrer, elle va sans doute me dénoncer et me traiter de menteuse. L’après-midi après avoir déjeuné. Sarata et Rokia se sont rassemblé dans mon salon. Rokia : tu sais, il ne fallait pas aller voir n’ma. Tu ne la connais pas, mais nous si. Elle nous fait le coup chaque fois pour nous mettre en conflit avec nos maris ou entre nous même. Sarata : oui, tu pouvais simplement me demander. Malaya : oui, mais je voulais juste me rapprocher un peu d'elle et en plus, j'ai jamais dit ne pas pouvoir cuisiner du bachi. Je voulais surtout qu'elle me dise comment elle aime. La cuisine varie toujours selon les familles. Rokia : oui t’as totalement raison, sauf qu'elle ne comprend pas cela. En plus t’es nouvelle, tu ne pouvais pas savoir cela. Sarata ; je vais t’apprendre les bases pour survivre ici dans cette maison ensuite, on verra bien ce que ça vas donner. En attendant, dispersons-nous avant qu’elle raconte qu’on parle sur son dos et créer une dispute ici. Rokia : on se dit à ce soir tu viendras assister à la preparation je te montre ok. Maintenant repose-toi tu en as besoin.
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