arrivée.
Qu'y avait-il d'étonnant à cela?
Il la détestait et ne l'avait emmenée ici que parce qu'il n'avait pas le choix. Ou du moins il l'avait mais voulait la faire payer pour lui avoir caché la nouvelle de l'existence de ses enfants.
>, n'arrêtait-elle de se dire.
Quand elle s'était réveillée le mercredi matin, jour qui suivait celui de son arrivée, Jaya sa femme de chambre l'avait informé que son > s'était déplacé et avait ordonné qu'on prenne soin d'elle.
>, avait-elle marmonné tout bas.
Jaya,elle, était aux anges.
—Vous devez être heureuse Votre Altesse, avait-elle dit. Avoir quelqu'un qui vous aime si fort. Ce n'est pas tous les jours qu'on voit Son Altesse le Cheikh Amir s'inquiéter pour quelqu'un. Il doit annoncer vos fiançailles au peuple mais il n'a pas voulu que je vous réveille pour que vous l'accompagniez. Il a dit "Elle ne bâ pas bien. Inutile de la brusquer." En plus il a dit ça sur un ton tellement autoritaire ! J'aimerais bien être à votre place.
Quand Jaya s'était tue, c'était pour respirer. Tayla était étonnée devant tant d'admiration.
>, voilà ce que Tayla avait pensé.
Et maintenant encore elle ne pouvait s'empêcher de penser à Amir. Elle avait beau se dire que c'est pour lui demander comment la nouvelle de sa future union avec elle et de l'existence de ses enfants avait été accueillie par son peuple mais au fond, elle savait bien que c'était faux.
La preuve, dans la tablette qu'elle avait encore en main, elle venait de lire plusieurs articles sur ce sujet. Certains avaient plutôt mal digéré cette nouvelle.
"DEUX HÉRITIERS ET UNE UNION À ZUBRAN" était le titre qui l'avait attiré; et elle regrettait d'avoir lu cet article. Certes, on ne parlait pas d'elle mais du scandale qu'elle avait provoqué à Zubran. Un tabloïd avait même remis en question la paternité d'Amir.
La phrase qui avait conclu l'article en question disait :"Et si le Cheikh Amir avait affaire à une croqueuse de diamants?"
Cette phrase n'était pourtant pas celle qui la préoccupait, même si son honnêteté y était remise en question. Car l'article que Briannah lui avait montré était plus dangereux et pour elle et pour Zubran.