L'alpha insouciant et sa sorcière (tome 3)

Chapitre 2

Pdv de Débra...

Au même moment, à 3535 kilomètres de là, plus précisément en Pennsylvanie...

Nous sommes déjà en fin de matinée quand j'arrive enfin chez ma mère.

Un coup d'œil sur ma montre et je constate que je ne suis même plus en retard à ce niveau là, je suis carrément presque porter disparu vu le temps que j'ai pris pour arriver jusqu'ici.

Là c'est sûr, ma mère a dû alerter toutes les polices de l'état afin de me retrouver.

Je me gare à la va vite, je descend de la voiture, puis j'entre directement dans la maison qui m'a vu grandir.

La maison, non je mens, plutôt l'immense château.

Oui oui un château, pas celui comme le comte Dracula, pas celui comme les princesse Disney non plus, plutôt celui comme le château de Versailles, en un tout petit peu moins grand.

L'une des nombreuses domestiques de la demeure vient directement me débarrasser de ma veste.

Même si je suis très en retard, je prends tout de même le temps de la remercier, question de politesse.

Débra : " Merci Sacha."

Sacha : " C'est un plaisir Mademoiselle Higgins."

Débra : " Vous savez où se trouve ma mère ?"

Sacha : " Elle est descendu au sous sol."

Question idiote je vous l'accorde, étant donné que ma mère passe l'intégralité de sa vie dans son sous sol quand elle se trouve à la maison.

Débra : " Merci."

Je passerai bien à la cuisine afin de me préparer un sandwich rapidement, parce que clairement je meurs de faim, mais je sais que je suis attendu et si je traîne encore, j'ai bien peur que ma mère ne me fasse un arrêt cardiaque.

Tant pis, je vais devoir utiliser la bonne vieille méthode, pas que je sois ravi de le faire mais si je ne veux pas faire un malaise, il faut absolument que je me nourrisse.

Je me mets alors à imaginer un succulent sandwich dans le creux de ma main, et ni une ni deux voilà, l'objet de mes pensées qui apparaît juste là dans ma paume.

Qu'est-ce que ça peut être pratique ce truc là.

Oh, j'ai oublié de me présenter, je suis Débra Higgins.

Je fais parti de la plus grande lignée de sorcière des États Unis.

Pour être plus précise, je suis la fille de la sorcière la plus puissante que la terre est jamais porter.

Dans le monde du surnaturel, ma mère est à la fois crainte et respecter.

Tous savent de quoi elle est capable, et aucun ne veut s'y frotter, de peur de ne pas en sortir vivant, et en vérité, je les comprends.

Dans le monde des humains, ma mère est connu également, sauf que ceux ci, ne sont pas au courant de ses nombreux dons.

Pour les humains, elle est une femme d'affaire impitoyable qui mène son empire d'une main de maître.

Pour eux, sa fortune s'est bâti à force de dur labeur, de semaines à plus de cent heures et j'en passe.

Mais en réalité, il n'en est rien.

Tous les êtres surnaturels savent que si ma mère a ce qu'elle a aujourd'hui, c'est uniquement à coup de sorts, d'incantations et de possessions.

Des fois je l'admets, c'est très dur d'être la fille de ma mère.

Pour en revenir à moi...

Je disais donc, je suis la fille de la plus puissante femme, même si d'après ma mère, je suis en passe de devenir plus puissante qu'elle encore, ce qui ne me plaît pas.

Pour vous la faire courte, mes parents se sont rencontrés et mariés très jeunes.

Environ deux ans après leur mariage, un petit bébé aux cheveux noir de jais est né, une petite fille.

Vous l'avez compris, ce petit bébé tout mignon, c'était moi.

J'ai maintenant vingt deux ans, mes cheveux sont toujours aussi noirs et s'arrête au milieu de mon dos et mes yeux sont marrons foncés.

Que vous dire ?

J'ai un physique plutôt passe partout, ce qui fait que je me fond assez bien dans la masse.

Je mesure la jolie taille d'un mètre soixante treize, je possède une grosse poitrine, et c'est à peu près tout ce qu'il y a à dire sur moi.

Je suis connu dans le milieu, mais pas pour mes talents dans la sorcellerie, plutôt pour mes frasques en tout genre.

Oh non, moi je fais la fête, je bois, bref je m'éclate comme tous les jeunes de mon âge.

Je sais que j'ai de nombreux pouvoirs en attente, sans parler de ceux que je possède déjà, le problème c'est que je ne les utilise pas, excepté pour des petits trucs, du genre faire apparaître un sandwich quand je suis affamé et que ma mère m'attend depuis deux bonnes heures.

Ma mère voudrait que je me consacre à mes dons, car d'après elle, c'est mon destin.

À sa mort, JE deviendrai la sorcière la plus puissante, mais encore une fois problème, cette vie ne m'intéresse pas.

J'ai envie de vivre une vie normale, dans un monde normal, sans êtres surnaturels tout autour de moi.

J'ai beau le dire et le répéter, mais ça rentre par une oreille et ça ressort par une autre.

On ne m'écoute pas !

J'arrive enfin au sous sol, je vais directement dans la salle dédié aux sorts en tout genre spécialement créer par ma mère.

Cette pièce est hermétique à tout.

Tout ce qu'il se passe dans cette pièce, reste dans cette pièce.

Et personne ne peut y entrer sans y avoir été invité au préalable.

En entrant, je ne suis pas surprise de voir des bougies disséminés un peu partout dans toute la pièce, et ma mère qui est assise au beau milieu d'un gigantesque pentagramme, avec les yeux fermés.

Logiquement, je sais que je devrai attendre qu'elle termine son rituel avant de l'interrompre, mais moi j'ai une vie qui m'attend dehors, et j'ai autre chose à faire que de traîner ici.

Débra : " Salut maman."

Bien évidemment, elle ne me répond pas, le contraire m'aurait étonné.

Je pose mon derrière sur l'unique bureau de la pièce, tout en grignotant mon succulent sandwich au poulet.

Hummm, ça manque de mayonnaise tout ça.

Je claque des doigts et le tube de mayo apparaît comme par magie.

J'en badigeonne bien comme il faut, puis je claque une nouvelle fois des doigts afin de faire disparaître le tube.

J'avoue des fois, ça a un petit côté pratique la magie.

Ma mère, qui a ouvert les yeux entre temps, ne perd pas une miette de mon petit manège.

Je peux sentir d'ici toutes ses mauvaises ondes

Valentina : " C'est à ça que te serves tes pouvoirs ?"

Je vide tout de même ma bouche avant de lui répondre, question de politesse encore une fois.

Que voulez vous, j'ai été bien élevé.

Débra : " Au moins, tu vois que je m'en sers."

Elle se relève, époussete sa robe, puis vient se mettre en face de moi en croisant ses bras sur sa poitrine.

Valentina : " Où étais-tu ?"

Bizarre, elle n'a pas l'air fâchée alors que je vous jure que j'ai au moins deux heures de retard, il y a anguille sous roche si vous voulez mon avis.

Pour ma mère, ces rendez-vous dans son antre sont sacré, alors là c'est suspect.

Je lui réponds avant qu'elle ne décide de lire dans mes pensées, l'un de ses innombrables dons que j'ai normalement réussi à contrer, mais sait-on jamais elle a peut être trouver une parade elle aussi.

J'ai horreur qu'on s'immisce dans mes pensées.

Mes pensées sont à moi et rien qu'à moi !

Débra : " J'ai dormi chez Cole."

Oh oui, j'ai oublié de vous dire ça aussi, décidément, je déroge à tous mes devoirs.

Je suis fiancée.

Je ne l'ai pas choisi, mais j'ai appris à l'apprécier.

Ses parents sont eux aussi sorciers, c'est donc tout naturellement que ses parents et les miens ont décidés d'unir leurs enfants respectifs dès notre plus jeune âge.

Nous avons su très tôt que nous finirions nos vies ensemble, mais nous sommes officiellement fiancés depuis nos dix huit ans et notre cérémonie d'union de sorcellerie, un peu comme un mariage en gros, doit avoir lieu dans trois mois tout juste.

Lui et moi nous connaissons depuis nos dix ans, nous sommes amis avant tout.

Je ne suis pas amoureuse de lui, mais je l'aime bien, j'ai donc accepté d'unir ma vie à la sienne.

De toute façon, si ça n'avait pas été lui, on m'en aurait choisi un autre.

Autant que je finisse ma vie avec un que je trouve à mon goût.

Cole a les cheveux noirs tout comme moi, mais des yeux verts.

Il a une très bonne musculature, mais le teint légèrement pâle.

Franchement, mon fiancé est plutôt plaisant à regarder et sexuellement, nous nous entendons parfaitement.

Oui oui, nous couchons ensemble, très régulièrement même.

Vous n'avez tout de même pas cru que j'étais le genre de fille à attendre le mariage pour coucher avec son mec, si ?

Vu que je n'en suis pas amoureuse, je me rabat sur le sexe.

Ma mère se rappelle à mon bon souvenir

Valentina : " C'est pour ça que tu arrives avec deux heures de retard ?

Et dans cette tenue ?"

Je baisse à mon tour mes yeux sur mes vêtements.

J'ai enfilé un jogging et un t-shirt à la va vite, trop pressée que j'étais.

C'est de sa faute aussi, si elle ne m'avait pas pressé comme ça, j'aurai fait un effort pour être plus présentable.

Mince, elle attend toujours que je lui réponde.

Je lèche mes doigts plein de mayo et après seulement je lui réponds.

Débra : " J'étais occupé."

Je ne suis peut être pas farouche, mais je ne suis pas encore du genre à raconter mes parties de jambes en l'air à ma mère.

Vous me voyez lui dire, que je n'arrive que maintenant parce que Cole m'a fait grimpé au rideau trois fois de suite et que j'ai eu un mal fou à m'en remettre franchement ?

Ma mère ne sait plus ce que c'est depuis la mort de mon père.

Ce dernier est mort quand j'avais huit ans.

Un sorcier, plus puissant que ce que nous n'avions jamais vu, lui a jeté un sort.

Mes parents, aussi puissant qu'ils étaient, n'ont rien pu faire pour le contrer.

Mon père est mort deux jours après sa rencontre avec ce sorcier, et ceci dans d'atroces souffrances.

Nous n'avons jamais su qui il était, et nous ne l'avons plus jamais revu non plus.

Ma mère a bien tenté de le retrouver pour se venger, mais ce fut peine perdu.

Il faut que je change de sujet avant que cette conversation ne commence à me déranger vraiment.

Débra : " Bon alors, pourquoi voulais tu me voir ?"

Valentina : " Je voulais voir avec toi les derniers points pour la cérémonie."

Je me retiens de lever les yeux au ciel.

Franchement, me faire venir pour ça !

Débra : " J'ai encore le temps, ce n'est que dans trois mois maman."

Valentina : " Débra, ma chérie, quand tu seras uni à Cole, tu vas devoir prendre possession de tous tes pouvoirs, tu dois t'y préparer."

Voilà, elle m'a coupé l'appétit.

De rage, j'en jette mon restant de sandwich dans la poubelle.

Débra : " On ne va pas reparler de ça, tu sais ce que je pense de tous ses pouvoirs.

Je n'en veux pas."

Valentina : " C'est ta destinée chérie, le monde surnaturel comptera sur toi quand je ne serai plus là."

Débra : " Tu viens de le dire...quand tu ne seras plus là !

Jusqu'à preuve du contraire, tu es là non ?"

Valentina : " Oui, mais on ne sait pas de quoi la vie est faites."

Je sonde le regard de ma mère.

Elle et moi avons le même.

En vérité, je suis le portrait craché de ma mère.

Ma mère c'est moi, en vingt ans de plus.

Débra : " Tu me caches quelque chose ?"

Valentina : " Non, pourquoi tu me demandes ça ?"

Débra : " Tu parles comme quelqu'un qui se sait condamné.

Est-ce que tu as une maladie incurable ou un truc du genre ?"

Valentina : " Oh non non non, je ne voulais pas que tu penses ça.

J'ai simplement consulter les oracles ce matin."

Ma mère aime trop consulter les oracles afin de connaître à l'avance son avenir.

Personnellement, je ne m'en sers jamais.

Je ne veux pas savoir à l'avance ce que l'avenir me réserve.

Ou est le plaisir de la découverte si on sait déjà tout ce qu'il va se passer avant que ça n'arrive ?

Débra : " Et ?

Qu'est-ce qu'ils t'ont dit ?"

Valentina : " Tu vas devoir utiliser tes pouvoirs très bientôt Débra."

Débra : " Pour ?"

Une voix que je ne connais absolument pas répond à la place de ma mère, en même temps que les bougies de la pièce se mettent toutes à vaciller.

.....: " Pour autre chose que te faire des sandwichs."

Ma mère et moi tournons la tête en même temps en direction de la voix.

Un homme très grand se tient juste là, à quelques mètres à peine de nous, adosser au mur avec les mains dans les poches de son pantalon noir.

Il porte un long manteau, noir également, des cheveux courts noirs aussi et coiffés à la va vite avec du gel, et une barbe de deux ou trois jours.

En dehors du fait qu'il ne devrait en aucun cas se trouver là, je dois avouer qu'il est outrageusement beau.

Homme : " Merci."

Oups.

Débra : " Tu lis dans les pensées toi aussi ?!"

Homme : " Peut-être bien, d'ailleurs à ce propos, sache que ton sort pour bloquer les pensées n'est pas terrible.

Je l'ai contourner en à peine quelques secondes.

J'ai placé de grands espoirs en toi, mais je t'avoue que tu me déçois déjà, je commence même à me demander si je suis venu au bon endroit."

Débra : " Comment es-tu entré ici ?!

Seul les personnes autorisés par ma mère peuvent être là !"

Homme : " Je suis entré d'un simple claquement de doigt.

Ça aussi, ça m'a été très facile à contourner.

Vous êtes certaines d'être de puissantes sorcières toutes les deux ?"

Ma mère profite que cet inconnu soit concentré sur moi pour canaliser son pouvoir dans le creux de sa main, puis elle l'envoi telle une décharge de foudre droit sur cet homme.

Contre toute attente, il l'arrête en levant simplement sa main devant lui.

Valentina : " Mais qu'est-ce que..."

Homme : " Ce n'est pas très sympa ça Valentina.

Vous profitez que je discute bien gentiment avec votre fille pour m'attaquer.

Vous avez vraiment de la chance que je n'ai pas de temps à perdre, sinon je vous la renverrais en pleine tête, sauf que moi contrairement à vous, je ne raterais pas ma cible."

Tout à coup, je vois ma mère pâlir tout en continuant à fixer l'homme en face de nous.

Elle vacille même légèrement, je la rattrape avant qu'elle ne s'écroule, puis je l'aide à s'asseoir sur la chaise du bureau

Débra : " Qu'est-ce qu'il se passe maman ?

Tu es toute blanche."

Il me répond avant ma mère

Homme : " Ta mère a eu soudainement l'impression de voir un revenant, ceci explique son état, n'est ce pas Valentina ?"

Qu'est-ce qu'il raconte ?!

Homme : " La vérité."

Débra : " Arrête de lire dans mes pensées !

Mes pensées sont privés !

Je t'interdis d'entrer dans ma tête !"

Il lève ses deux mains devant lui en gage de paix

Homme : " Okay, j'arrête.

Je t'avoue que ça me fatigues de toute façon, il y a bien trop longtemps que je n'utilise plus cette pratique."

Ma mère, qui a quelque peu repris ses esprits, crie sur l'homme

Valentina : " C'est vous !

C'est vous l'homme qui avez jeter ce sort sur mon époux !

C'est à cause de vous si il est mort !"

Débra : " Quo...quoi ?"

L'homme fait une grimace, puis s'approche d'un pas.

J'ai l'impression qu'à cet instant précis, il pourrait nous faire disparaître en un tour de main.

Sentiment plus que confirmé quand je vois un intense pouvoir crépiter tout au bout de ses doigts.

Il y a une telle concentration de pouvoir que je suis persuadée qu'il pourrait faire disparaître l'intégralité du château avec une simple petite décharge.

En un rien de temps, ma mère et moi ne serions plus que poussière.

Il reprend à l'attention de ma mère

Homme : " Réfléchissez un peu Valentina, quand votre mari est mort, j'avais quinze ans !

Je n'ai pas tué votre mari !

Celui qui l'a tué, c'est mon géniteur et je n'ai encore jamais eu la chance de le rencontrer !

Mais croyez moi, quand je le rencontrerais enfin, je le ferai regretter ce qu'il a fait à votre époux ainsi qu'à de nombreuses autres personnes !

Votre mari, N'EST PAS, sa seule victime !

Beaucoup d'autres personnes sont passés entre ses griffes, notamment ma mère, et croyez moi, il mourra quand je l'aurai enfin trouver !"

Le fils de l'homme qui a tué mon père se tient devant moi.

Je devrai être terroriser, je sais que je devrai avoir peur, après tout je ne connais pas cet homme, et je ne sais même pas pourquoi il est là, mais bizarrement, je ne me sens pas en danger avec lui.

Je ressens une grande noirceur et énormément de colère, mais elles ne sont en aucun cas dirigés contre nous, j'en suis certaine.

Toute cette haine est essentiellement tourner vers son père.

Homme : " Mon géniteur, pas mon père !"

Cette fois, je pointe méchamment mon doigt dans sa direction

Débra : " Si tu viens encore une fois t'immiscais dans mes pensées, je te garantis que ça va barder !"

Alors que je pensais sincèrement l'avoir énerver, et me prendre sa f****e décharge, c'est tout l'inverse qui se produit.

La magie de ses doigts cessent, et lui, il explose de rire.

Homme : " Je t'aime bien Débra.

Décidément, les femmes que je rencontre ces derniers temps sont très...divertissante."

Débra : " Comment connais-tu mon prénom ?"

Homme : " Disons que je sais beaucoup de choses."

Débra : " Ça ne répond pas à ma question."

Homme : " Tu devras pourtant t'en contenter."

Débra : " Et qu'est-ce que tu nous veux ?"

Homme : " À ta mère, rien.

Celle qui m'intéresse, c'est toi, et uniquement toi."

Débra : " Quoi que tu veuilles me demander, je ne suis pas intéressée !

Si tu t'es renseigné un minimum sur moi, tu dois savoir que je suis déjà fiancée, non ?"

Il cesse aussitôt de sourire, en même temps que ses yeux s'agrandissent

Homme : " Tu as cru que...

Oh non, tu fais erreur sur ma personne, je ne suis pas intéressé par toi, même si selon moi tu devrais mettre en pause tes fiançailles."

Allez savoir pourquoi, il mime des guillemets en me disant les mots, mes fiançailles.

C'est quoi son problème à lui ?!

Débra : " Et pourquoi je ferai ça ?"

Homme : " Tu le sauras en temps voulu."

Débra : " Tu peux dire ce que tu veux, je ne romprais pas mes fiançailles avec Cole."

Il hausse les épaules

Homme : " C'est toi qui vois, mais tu ne pourras pas dire que je ne t'ai pas prévenu."

Qu'est-ce qu'il peut m'énerver avec son air suffisant !

Il est aussi beau que chiant !

Débra : " Bon alors, qu'est-ce que tu me veux ?"

Il avance d'un pas dans ma direction tout en remettant ses mains dans le fond de ses poches de son manteau.

Homme : " D'ici quelques jours, je vais t'envoyer un jeune loup, un alpha, je te demande simplement de l'aider."

Débra : " Je ne travaille pas avec les loups garous."

Son visage se contracte, mais j'ai tout de même le temps de voir une pointe de tristesse traverser son regard, ce fut bref oui, mais elle était bien là.

Homme : " Avec lui, tu vas le faire.

Crois moi, il le faut."

Débra : " Pourquoi je ferais ça ?"

Homme : " Parce que je te le demande.

Il va venir te demander de l'aide afin de sauver une personne, fais le.

Cette personne que tu vas devoir aider est une personne qui compte beaucoup pour moi.

Je compte sur toi Débra, ne me déçois pas."

Je sais qu'il est sincère.

Son ton s'est attendri à l'énonciation de cette personne.

Je ne sais pas qui elle est, mais elle compte vraiment pour lui, je le sens.

Débra : " Pourquoi ne le fais tu pas toi même ?

À l'évidence, tu as beaucoup plus de pouvoir que moi."

Un nouveau voile de tristesse passe brièvement dans son regard, mais comme tout à l'heure, il le fait rapidement disparaître.

Homme : " Malheureusement, je n'ai pas ce don et je suis beaucoup trop impliqué émotionnellement dans cette histoire pour pouvoir faire quoi que ce soit."

Débra : " Et si j'échoue ?"

Homme : " Si tu as confiance en tes pouvoirs, tu n'échoueras pas.

Tu ne peux, et tu ne dois pas échouer !

Trop de vies sont en jeu !"

Débra : " Les vies de qui ?"

Homme : " Ce loup t'expliquera tout.

Je t'avertis, il va très souvent t'énerver, parce qu'il est comme ça.

C'est une vraie tête à claque."

Débra : " Apparemment, tu le connais bien ?"

Il lève les yeux au ciel

Homme : " Disons plutôt que...je l'ai connu.

Lui et moi avons un passé commun."

Débra : " Du genre ?"

Homme : " Je pense définitivement que tu t'entendras avec lui.

Tout comme lui, tu poses beaucoup trop de questions.

Il fait parti de mon passé, c'est tout ce que tu as besoin de savoir."

Je fais un pas dans sa direction, il en fait autant

Débra : " Si je l'aide, qu'est-ce que j'y gagne ?"

Homme : " Un changement de vie radical."

Nouveau pas, lui aussi.

Nous sommes maintenant à un mètre l'un de l'autre

Débra : " Je n'ai jamais dit que je voulais changer de vie."

Homme : " Mais ça arrivera, fais moi confiance."

Je lève la tête afin de le regarder dans les yeux.

Malgré ma grande taille, il fait bien deux têtes de plus que moi.

De près, je peux enfin voir la couleur de ses yeux qui m'intrigue depuis son apparition.

Ils sont bleus nuit, ils sont absolument magnifique.

Il penche légèrement la tête sur le côté, tout en faisant un petit sourire en coin

Homme : " Ne tombes pas amoureuse de moi."

Débra : " Impossible que ça arrive, tu es insupportable."

Homme : " Je plaisante, je sais très bien que ça n'arrivera pas.

Ta destinée est auprès de quelqu'un d'autre."

Débra : " Oui, de Cole."

Il secoue doucement la tête

Homme : " Si tu tiens à t'en persuader, c'est ton choix.

Mais apprend à regarder plus loin que le bout de ton nez."

Débra : " Et quand va t'il arriver ce loup ?"

Homme : " Je te l'ai dit, dans quelques jours.

Il n'habite pas la porte à côté, et je dois encore passer le voir afin de le convaincre de venir jusqu'ici, ce qui ne sera pas une mince affaire.

J'ai rarement vu un loup aussi têtu que lui."

Il se tait quelques secondes puis me demande

Blake : " Alors, tu vas l'aider ?"

Débra : " Je vais y réfléchir."

Avec tout ça, j'en ai totalement oublié la présence de ma mère.

Je l'entends se racler la gorge dans mon dos.

Valentina : " Pouvez vous nous laisser maintenant ?

Je dois parler à ma fille."

Homme : " Oui bien sûr, mon boulot ici est fini de toute façon."

Débra : " On te reverra ?"

Homme : " C'est peu probable."

Débra : " Donnes nous ton nom au moins."

Homme : " Blake, je m'appelle Blake."

Et juste comme ça, il disparaît.

Je me retourne vers ma mère

Débra : " C'était quoi ça ?"

Valentina : " Je ne sais pas, mais je vais de ce pas demander des infos sur ce Blake aux anciens."

Débra : " Est-ce que tu crois vraiment que je devrais aider cette personne dont il a parler ?"

Valentina : " J'en doutes, mais si ça devait réellement arrivé, que comptes tu faire ?"

Débra : " Je ferais mon possible, mais je ne suis pas sûr d'y arriver.

Et puis l'aider, ça veux dire utiliser mes pouvoirs, et je ne suis toujours pas prête à le faire."

Valentina : " Tu y arriveras, crois en toi et en tes pouvoirs comme moi je crois en toi.

Tes pouvoirs sont un don Débra.

Ils t'aideront à faire le bien et à obtenir tout ce que tu veux dans la vie."

Débra : " Je ne suis pas comme toi moi, je ne veux pas utiliser mes pouvoirs pour bâtir une fortune."

Valentina : " Alors comme je viens de te le dire, utilise les pour faire le bien."

C'est sur ses paroles lourdes de sens que ma mère et moi remontons à l'étage, bien décider à oublier ce Blake, et tout ce qui va avec...