un amour salvateur

chapitre2

-monsieur Marc Jasta vous êtes en état d'arrestation pour tentative de viol et d'assassinat.

Lily regarda ces hommes et se mit rire pendant que son père s'avançait pour se faire menotter. C'est lorsqu'elle vit des bracelets en argent autour des poignets de son père qu'elle comprit, l'information n'était pas encore montée jusqu'à son cerveau.

- vous pouvez m'expliquer ?? Papa??

- ma fille c'est la fin dit-il au bord des larmes, pas parce qu'il se faisait arrêter mais pour ce qu'allait devenir sa fille

-papa tu es incapable de faire ce genre de chose, ils ont certainement confondu de domicile, papa je t'en supplie défends-toi, tu ne peux me laisser, je suis toujours ton bébé hein, comment vais-je m'en sortir ?

-non ma fille, il n'ont rien confondu et je pars très loin et pour longtemps. N'oublie jamais que la loi appartient au plus fort. Sois sage pendant mon absence.

C'est ainsi qu'ils le traînaient dans leur voiture pour l'emmener au poste. Lily ferma la porte et suivit cette voiture dans une course folle avant de trouver un taxi. Une fois au poste, on amena Marc dans sa cellule en attendant le jour du jugement. Ils ne lui avaient même pas accordé cinq minutes pour s'entretenir avec sa fille.

Furieuse du fait qu'on ne lui donne pas la permission de voir son père, Lily criait comme une hystérique, elle sentait une rage folle naître peu à peu au fin fond d'elle, elle voulait hurler pour évacuer cette rage folle.

-arrête de faire ta folle jeune fille, ton père est un assassin et un vio..

- je vous arrête tout de suite, mon père n'a rien fait, il n'a jamais rien fait à personne. Il a consacré toute sa vie pour moi, ça ce sont de fausses accusations, mon père est un homme exemplaire et je serai prête à mettre mes dix doigts au feu pour prouver son innocence.

- il expliquera ça devant le juge car l'on a des preuves très solide contre lui. Je te conseille de retourner chez toi pour attendre le jour du jugement

Elle n'avait pas autre choix que de rentrer à la maison. Elle avait passé des heures a réfléchir à propos de cette histoire mais ne voyait pas vraiment qui aurait bien pu lui faire ça. Son père n'avait pas d'ami, c'était un homme solitaire qui avait pour seule et unique amie et confidente sa fille.

Des jours passèrent et Lily sombrait, c'en devenait de trop pour elle. Son père devait passé au tribunal le lendemain et elle ne savait pas si elle devrait y aller, elle n'avait pas le courage pour voir comment l'on traîne son papa en prison, comment l'on l'humilie devant la cour.

Le lendemain, Assise dans ce tribunal, elle repensait aux bons moments passés avec son père, elle ne pouvait pas imaginer sa vie sans lui, il était son oxygène et elle se sentait asphyxié lorsqu'il était loin d'elle. Elle fut tirée de ses pensées lorsque le juge frappa le marteau et ordonnait de faire entrer l'accusé. Elle vit son pauvre papa si faible, si faible qu'une l'arme s'échappa du coin de son oeil.

-monsieur Marc Jatsa vous êtes devant cette cour aujourd'hui comme accusé pour tentative de viol et d'assassinat, vous savez très bien que la loi de notre pays protège beaucoup les femmes, surtout celles qui sont maltraitées dans n'importe quel sens. avez-vous quelques choses à dire pour votre défense ??

Lily regarda son père avec une once d'espoir, elle espérait qu'il se défende, qu'il dise qu'il n'avait rien fait, qu'il leur parle de la personne qui lui avait tendu ce piège.

-tout ce que je peux dire c'est que je ne sais pas de quoi l'on m'accuse, je n'ai rien fait à personne, mais si vous trouvez juste de me condamner alors faites-le, je n'ai aucun pouvoir pour résister.

-vous dites n'avoir rien fait, et si c'était à votre fille que l'on faisait ça? Infliger un tel traumatisme à une jeune fille ne vous fait ni chaud ni froid, Monsieur Marc, savez ce que cette fille vivra pendant le restant de ses jours ? Certains n'arrivent même pas à le supporter et se suicident

Lily senti comme un pincement au cœur, oui c'était horrible de faire une telle chose, d'infliger un traumatisme à vie une jeune fille comme elle mais Elle ne pouvait pas accepter que l'on accuse son idole de cette façon, elle savait que son père ne l'avait pas fait.

-vous n'avez vraiment pas honte d'accuser un homme innocent, il n'a rien fait, mon père est incapable de le faire, c'est le meilleur papa, un bon exemple pour la société intervint Lily sans tenir compte des gens qui la regardait, certains avec pitié, d'autre avec du dégoût

-mademoiselle, excusez moi de vous décevoir mais votre idole n'est qu'un menteur, voulez vous les preuves? Dit la juge sarcastiquement.

- Jeune fille, cet homme est dangereux, je me demande comment vous arrivez à vivre avec lui dit la femme qui était supposée être là mère de la jeune fille dont son père était accusé d'avoir tenté quelque chose sur son corps.

Cette femme, cette femme était déjà venue chez eux deux à trois fois, car chaque fois qu'elle arrivait, son papa lui disait toujours qu'elle était sur le point de partir donc c'était certain qu'ils se voyaient en son absence pour des raisons qu'elle ignorait.

Un scientifique se leva avec certains papiers dans les mains, peut être les résultats des analyses, elle n'en savait rien.

-mademoiselle, combien de couteau avez vous dans votre cuisine ? Lui demanda la juge.

- quatre; un à manche bleu, un rouge, deux noirs. Mais depuis le jour de l'arrestation de mon père je n'ai pas trouvé le rouge.

- le voici, nous l'avons retrouvé dans un ravin pas très loin de votre maison, après la tentative de meurtre, ton père l'a sûrement jeté pour qu'on ne le retrouve pas.

-non ce n'est pas vrai, mon père n'oserait jamais faire une chose pareille, c'est peut être une simple coïncidence ou un piège.

-nous avons étudié la blessure de la victime et la nature de sa plaie correspond a cette lampe de couteau.

-ce n'est pas fini ajouta la juge avec un sourire narquois qui ne cessait de déstabiliser Lily qui faisait pour défendre son père.

-nous avons analysé les empreintes retrouvées sur le corps de la jeune fille et ils correspondent bien aux empreintes de votre père, ce qui signifie qu'il l'aurait tripoté ou même frappé.

-non c'est certainement un mal entendu.

-non jeune fille, les preuves sont vraies et contre lui donc un tel homme ne peut pas rester en liberté, il est un danger pour la société, un danger pour les jeunes filles errant dehors sans protection.

Elle se retourna vers son père qui avait un regard neutre, elle voulait bien croire en cette histoire de preuve mais pendant 18ans de sa vie cet homme a été le meilleur père, comment pouvait-il oser faire ce dont on l'accusait, c'était plutôt impossible.

-papa défend-toi, dis quelque chose s'il te plaît, tu ne peux pas m'abandonner, tu m'avais promis de ne jamais me laisser, papa parle je t'en prie, pourquoi gardes-tu le silence ?

-Marc Jatsa vous prenez pour......

Auteure : Fayole Goumgang Wamba