un amour salvateur

chapitre 4

Chapitre 4

Après quelques secondes de panique devant la porte, elle su qu'ils allaient la défoncer, alors elle prit ses jambes à son cou mais une fois dans le couloir, elle ne savait pas où aller. Elle entendit des coup de pieds à la porte signe qu'ils étaient entrain de la défoncer. Une idée lui vint en tête, la cachette que lui avait fabriqué son papa depuis qu'elle était bébé.

Elle courut dans sa chambre et entra derrière la mini bibliothèque car derrière celle-ci se trouvait une porte secrète. Elle entendit des pas s'approcher de sa chambre mais se rappela des paroles de son père: un bonhomme ne panique jamais peu importe la situation. Elle retint son souffle et fini par s'en dormir se convainquant qu'elle était en sécurité.

Après un long moment de sommeil, elle se réveillait et regardait la montre à son poignet qui marquait quatre heure du matin. Qui ne tente rien n'a rien, la vie est un risque se répétait-elle avant de sortir de sa cachette. Elle inspecta minutieusement sa chambre mais rien n'avait changé et il n'y avait personne.

Elle eut peur d'être sous surveillance électrique et prit la décision de s'en aller a quatre heure et demie. Elle prit la route éclairée et bonder de personnes car à cette heure là, certaines personnes travaillent encore. Elle pensait à sa vie de jeune adolescente, plus rien ne serait comme elle aurait souhaité. Après quelques heures de marche sans avoir de destination fixe, elle s'arrêta dans un petit café juste l'histoire d'attendre le temps passé car elle ne devait tout de même pas aller toquer chez les gens à six heures du matin.

Elle somnolait sur cette petite chaise de café à cause de sa nuit riche en émotions.

A huit heure, elle souffla enfin avant de prendre son sac de sport pour se diriger au domicile que lui avait indiqué son père. Cette maison allait-elle changer sa vie ou bien elle se nourrissait juste d'illusion?

Elle appuya sur la sonnette et un homme habillé comme un gardien vint lui ouvrir.

-Bonjour vous voulez?

-bonjour je suis Lily-rose Jatsa je suis là pour le travail, est-ce possible que j'entre??

-Allez-y.

Il se poussa sur le côté et la laissa entrer, c'était une très grande maison, on l'aurait confondu à un hôtel cinq étoiles. Elle alla jusqu'à la porte porte principale où elle cogna tout doucement, une femme peu âgée vint lui ouvrir.

-Bonjour vous pouvez entrer.

-merci bien.

Elle mit un pied dans ce salon et... C'était comme un paradis sur terre, oui tout était propre et brillait par la même occasion.

- Madame, une jeune demoiselle est là pour vous.

Elle se retourna pour voir à qui cette dernière parlait et vit une très belle femme, vraiment très belle qui devait être dans la quarantaine et plus, élégamment habillé, elle comprit sans trop réfléchir qu'il s'agissait de la maîtresse des lieux.

-Approchez mademoiselle.

Elle se dirigea vers elle sans lâcher ce salon du regard qui l'envoutait jusqu'au cheveux, le charme de ce salon venait tout droit d'un paradis, un charme irrésistible qui se ressentirait même par un aveugle ou une personne insensible.

-Bonjour jeune fille, je me nomme Élise et que me vaut votre visite??

-euh... Je suis Lily-rose Jatsa, j'ai appris que vous étiez à la recherche d'une employée alors je suis venue pour le poste.

-ah d'accord mais apparemment vous êtes deux, elle le veut aussi, dit-elle en pointant une fille assise derrière elle. Son coeur se serra, seule la mort était à présent l'option qui lui restait.

- mais on parlera de tout ça plus tard, je dois déjeuner, pour le moment je vous embauche toutes le deux, vous avez une semaine d'essai pour obtenir définitivement le poste.

Lily esquissa un sourire de gratitude et de remerciement envers la femme avant que celle-ci ne disparaisse dans une autre pièce.

-ta semaine de test sera particulière, tu vas travailler pour mon fils, c'est-à-dire tu t'occuperas de sa chambre et tout.

-d'accord madame.

Elle se leva et disparue dans un couloir, comment est-ce qu'ils font pour ne pas se perdre dans cette maison pensa Lily encore éblouie par la beauté des lieux.

-Tout simplement parce que c'est la leur, salut Lily moi c'est Cathrina.

-salut et je suis désolée si à cause de moi elle ne t'a pas donné le poste définitivement.

-t'inquiète pas, on est embauchée toutes les deux, alors amie??

Lily resta figé, amie?? Elle n'était pas le genre de personne à faire confiance au autres surtout aux gens comme elle. Elle n'avait jamais eu d'amie depuis sa tendre enfance parce qu'elle se sentait différente des autres enfants et certains ne cessaient de se moquer d'elle.

-je veux dire devenons amie.

-ça va me prendre du temps.

-c'est pas grave.

On leur attribua chacune une chambre dans la dépendance mais toujours dans la même barrière que la maison de leurs employeurs ce qui la fit se sentir en sécurité.

La journée était passé lentement et maintenant elle devait faire Face à son nouveau patron,son avenir dépendait de lui désormais. Elle se dirigea vers le duplex et entra.

-prends place Lily, il va descendre d'un moment à l'autre lui dit Elise.

Elle prit place tout en ayant peur, car si ce dernier ne l'acceptait pas comme son employée alors elle devrait s'en aller. Elle entendit des marches dans les escaliers et conclu que c'étaient celles d'un homme, car elles caractérisaient de la virilité. Elle avait tellement envie de voir à quoi pouvait bien ressembler cette personne

-mon garçon tu es là,

-Maman ça va ??

-je te présente Lily-rose, ta nouvelle employée.

Jusqu'à cet instant, ce dernier souriait avec sa mère mais lorsqu'il posa les yeux sur Lily, il perdit son sourire, il prit du temps pour la détaillé, ses yeux brillaient d'une lueur indéterminable, elle ne savait pas si c'était de la colère ou du désir, il s'attarda sur ses yeux, oui cette fois-ci il la fixait droit dans les yeux, elle était incapable de soutenir son regard, Lily baissait la tête mais avec déception car elle aurait voulu passé une éternité a fixer cet homme, on aurait dit le sosie d'Apollon, elle se demandait combien de femme pouvait fantasmer sur lui en une journée mais fut tirée de ses rêveries par la voix grave et imposante de ce dernier.

-Je ne veux pas.....

Auteure : Fayole Goumgang Wamba