Chapitre 97 : Meredith. L’eau m’accueillit avec une fraîcheur qui me surprit. Pas glaciale, mais suffisamment pour éveiller mes sens, m’enveloppant avec une douceur hésitante. Je restai dans la partie peu profonde de la piscine, les bras serrés contre ma poitrine, luttant pour masquer la tension qui me nouait l’estomac. De l’autre côté, Draven observait, immobile. Il ne parlait pas, ne donnait aucune instruction. Ses bras, fins mais sculptés, se dessinaient sous sa chemise blanche légèrement collée par l’humidité. Ses cheveux, retenus dans ce chignon impeccable qui m’exaspérait autant qu’il me fascinait, ne bougeaient pas. Et moi, je devais lui confier mon corps dans l’eau. L’idée me paraissait irréelle, et pourtant, j’étais là. — Nous allons commencer par des exercices simples d

