« Les grands-pères qui se chauffent l’hiver au soleil, sur les bancs de pierre des villages de l’Hérault, se souviennent de la grande révolte. Mais ceux qui se souviennent de la lutte contre le phylloxera, âgés de quatre-vingts ans, s’éteignent tous les jours. Il ne restera bientôt que le témoignage de leurs enfants, qui continueront à transmettre par voie orale les détails vivants de cette épopée de la vigne. Car les documents, pour abondants qu’ils soient, ne peuvent refléter l’aspect humain et émouvant de cette bataille. »
Gaston Baissette, Ces grappes de ma vigne