CHAPITRE1.2

1526 Words
1.2 Une fois prête pour la messe, je pris un taxi, c’est un des rares plaisirs que je m’octroyais, j’aimais aller à Sandton à cause des apollons, il y-en a de tous les types les blancs les noirs, les métisses tous plus riches les uns que les autres dans de belles voitures portant de beaux vêtements, parfois ça me serait le cœur de les voir accompagnés de belles femmes bien vêtues bien coiffées, ongles manucurés, visage make up, faux cils et tout l’attrait qui les rendait plus belles les unes que les autres, mais ça n’a jamais coupé mon plaisir d’admirer les beaux spécimens et leurs jolies fessier. -Johannesburg s’il vous plaît à la cathédral de Christ The king Catholic church. Dis-je au chauffeur en prenant place dans le taxi commandé via l’application vêtu de ma robe jaune pâle de mes sandales et de mon petit sac en main, mes longs cheveux crépus étaient remontés en un chignon strict faisant ressortir mon petit visage mes pommettes, mes grands yeux noirs et ma minuscule bouche rougeâtre. J’admirais la ville défilée la tête tournée vers la vitre ma main droite posée sous mon menton comme pour soutenir ma tête qui en apparence ne pèse pas un clou, je voyais défiler le paysage les bâtisses délabrées qui se changèrent au fur et à mesure que l'on évoluait dans les rues de la ville en immeuble bien bâti architecture presque parfaite. Je pouvais déjà entrapercevoir les beaux mâles aux charmes callipyges bien sculptés sûrement par les séances de gym arpentant de long en large les rues de la ville de long en large, je suppose en mode footing du dimanche et un immense sourire envahi aussitôt mon visage, je me léchais déjà les babines en pensant à tous ceux que j’allais mâter en rentrant de l’église je ne sais pas si je pouvais me qualifier de pyrophile, mais j'aimais bien voir le séduisant derrière des hommes dans leurs joggings ou leurs jeans ou leurs pantalons de smoking. Le taxi se gara à l’entrée de l’église je payai ma commission et je descendis en regardants l’heure sur mon smartphone que je mis sous silencieux, je me rendis compte que j’étais en avance de trente minutes et décida d’aller m’asseoir sur un banc public juste à côté de l’église environ un mètre plus loin juste en face se trouvait une salle de sport et si je me fie à la qualité du building que je voyais, j’en déduirais que la séance de sport dans cette salle vaut cinq voir dix fois mon salaire mensuel. Mes doutes se confirmèrent quand j’aperçus une très grosse voiture noire aux vitres fumées me traverser pour se garer juste devant le parking extérieur de l’immeuble, lorsque la portière arrière coté passager s’ouvrir, mon cœur rata un battement, non, je pense même qu’il tomba littéralement dans mon ventre, un bellâtre en sorti vêtu d’un jogging en coton d’un blanc immaculé et d’un t-shirt blanc également il mesurait sûrement 1,95 m voir deux, il était tellement grand de taille que l'on pouvait penser qu'il toucherait le ciel s'il levait la main, il avait des cheveux aussi noirs que, l'ébène, luxuriants et brillants d’où j’étais je ne pouvais pas bien voir sa coiffure. Cependant, elle paraissait impeccable, il ouvrit la malle arrière de son véhicule et sortit un sac qu’il tendit à un homme que je supposais être son chauffeur tiré à quatre épingles avec son costume noir et ses gros muscles, ce dernier se dirigea immédiatement vers l’entrée du club après un léger hochement de tête. Et, l'Apollon s’adossa sur son véhicule et dans un mouvement bien calculé apporta sa main vers ses lèvres puis l’en éloigna avant d’incliner sa tête vers le ciel et d'y recracher un nuage de fumée, je bloquais sur lui, l’observant comme obnubiler par ses gestes lents et calculer sa posture dont se dégageait une aura de danger de pouvoir de puissance et de force. J’en faisais sûrement trop, mais cet homme avait capté bien plus que mon attention, j'irais jusqu'à dire mon être tout entier, à sa troisième bouchée, il tourna sa tête vers moi comme s’il avait ressenti le poids de mon regard sur lui, prise de honte, je tournai la tête dans l’autre sens puis ferma précipitamment ma bouche avec une sensation désagréablement sèche dans la gorge. Combien de temps avais-je gardée ma bouche ouverte en l’observant, j'essuyai aussitôt la commissure de mes lèvres de peur d’avoir bavé, avait-il vraiment sentit mon regard sur lui ? je tournai encore mon regard vers lui, il avait maintenant la tête tourner vers moi tout en continuant de fumer sa cigarette. D’où j'étais-je ne pouvais pas distinguer les traits de son visage ni affirmer qu’il me regardait effectivement ou s’il regardait juste le paysage à sa droite, peut-être il n’avait même pas remarqué ma présence. Mais, moi, je n’avais d’yeux que pour lui, j’admirais sa peau laiteuse qui ne laissait aucun doute sur le fait qu’il ne connaissait que très peu le soleil, chacun de ses gestes paraissaient si maîtrisé, je ne saurai décrire combien de temps, je l’ai regardé, mais l’alarme de mon téléphone me signala qu’il était déjà l’heure pour moi d’aller louer Dieu et le remercier de m’avoir permis de rencontrer apollon, avec lui seul, j'avais déjà rempli mon quota du mois pour l’admiration des chefs-d'œuvre de la nature. Sur le chemin du retour, je sillonnais les rues de la ville et les autres hommes que je vis dans la ville me paraissait bien fade comparé à apollon, malheureusement à la sortie de la messe, je n’ai plus vu sa voiture, j'ai été bien déçu, pendant toute la durée de l’eucharistie mes pensées étaient toutes tournées vers lui, je n’étais pas concentré, j'ai même eu à regretter ne pas être resté à l’extérieur pour l’observer jusqu’à ce qu’il s’en aille ça serait revenue au même, car je n’étais présente que physiquement à l’église toutes mes pensées étaient tournées vers lui comme s’il avait aspiré mon esprit mon âme et mon corps en aspirant chaque taffe de sa cigarette. Je continuais d’errer dans les rues de Sandton jusqu’à ce que mon ventre crie famine, j’allais dans un super marcher, prendre de quoi grignoter puis quand le soleil commençait à décliner, je pris un taxi qui me ramenait à la réalité d’où je m’étais évadé, ma réalité. Ma semaine débuta et la routine reprit au secrétariat le matin et au green le soir, étant donné que l’on était à la fin de mois, j'étais vraiment saturé surtout au secrétariat les saisies et les photocopies avaient augmenté d’un cran, sans doute dut aux rapports de fin d’années dans les différentes structures environnante, bien qu’épuisant pour moi, c'était très fructueux pour Anthony le propriétaire, il avait un sourire scotché sur le visage durant toute la semaine chaque fois qu’un nouveau client franchissait les marches du secrétariat, il le recevait tout sourire et donnais des Dead line tout en ignorant superbement mes soupirs de mécontentement dut au temps bien trop court qu’il me laissait pour finir la pile de travail qui ne faisait que s’accumuler sur ma table, je n’avais droit à aucune pause et même le peu de temps que j’avais quand je finissais au secrétariat pour rentrer me débarbouiller à la maison avant de me rendre au green, je ne l’avais plus donc j’arrivais au green avant de rafraîchir mon visage. Le green, et dire que là-bas c’était pire les gens venaient bousiller leurs maigres salaires dans ce club juste pour le plaisir de boire de l’alcool dans des bruits en voyant de jeunes demoiselles se balader en lèche-cul. Le travail était encore plus pénible, je n’avais pas une minute à moi, je circulais entre les tables soit avec mon calepin pour prendre les commandes, soit avec un plateau pour servir les clients. Contrairement à Ane qui grâce à ses formes généreuses se faisait offrir des bières qu’elle convertissait en argent sans compter les multiples pourboires que l'on enfilait dans son soutif, surtout qu’elle savait comment aguicher, elle se sentait alaise dans son corps, je pense que grâce à sa sexualité très développée et super active, elle avait vraiment confiance en elle ce qui lui permettait de se pavaner royalement au milieu des tables se laissant toucher et parfois mème acceptant les propositions d’une nuit de certains clients du carré VIP ce qui multiplie ses avoirs, je suis presque certaine que son salaire n’est qu’une infime partie de ce que le green lui rapporte mensuellement contrairement à moi qui gagne très peu, je ne suis pas à l’aise avec ma tenue de travail donc je ne me laisse pas tripoter, je suis plus concentré à essayer de me faire toucher le moins possible tout en restant polie, car à la moindre plainte d’un client la sentions de prince était fatale pouvant même aller jusqu’à la baisse de moitié du salaire mensuel. Bien que les clients ne m’aimaient pas trop c’était difficile pour eux de trouver des motifs de plainte contre moi, et de plus mon physique n’avait rien pour leurs paires donc je ne pense pas que mon attitude les gênait tant que ça.
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