XIVEn cet après-midi de janvier sec et ensoleillé, M. de Rochelyse, dans le cabinet du duc de Guise, s’entretenait avec celui-ci, qui l’avait fait mander pour lui demander conseil au sujet de quelques démêlés qu’il avait avec le roi, dont la politique, depuis peu, semblait pencher du côté protestant. Henri de Guise, quelle que fût sa propre valeur, avait ainsi parfois recours à l’intelligence si étrangement lucide, à la singulière expérience de ce jeune cousin, dont lui aussi, tout orgueilleux qu’il fût, subissait l’énigmatique ascendant. – Jamais ce malheureux pays ne connaîtra la paix, avec une pareille politique de bascule ! disait-il en frappant la table du poing. Et là, toujours, nous trouvons l’influence de cette Catherine maudite... Toujours elle, avec ses intrigues, ses louches c

