XIXPendant les deux jours suivants, l’état de lady Sabina resta stationnaire. Elle avait de courtes petites crises d’étouffement, succédant à des moments très calmes. Fréquemment, Serena, Ralph, Émilienne, qu’elle avait prise en affection, venaient s’asseoir près d’elle. Quant à lady Dorothy, bien qu’elle eût été informée de la gravité de son état, on ne la voyait toujours pas. Puis, un matin, Deborah, en entrant dans la chambre de sa maîtresse, la trouva sans vie. Soudainement, la mort était venue, emportant vers Dieu une âme heureusement prête pour affronter son jugement. La femme de chambre fit aussitôt prévenir lord Felborne, qui accourut près de la défunte. Serena ne se trouvait pas là. Dans sa petite voiture qu’elle conduisait elle-même, elle avait été à la messe d’abord, et, de l

