Amour ou obsession ?

1257 Words
CHAPITRE 1 PRINCE Elle était devant moi mi nue. Ça ne restait que son soutien-gorge et son string qui ne cachaient que sa partie intime. Mon troisième membre dansait déjà Téré-Téré dans mon boxer. Je suis resté figer tel un arbre sec. Comprenant certainement mon attitude, elle s'est approchée de moi : Elle : Détends-toi mon champion. La nuit va être très longue pour nous deux, me chuchote-t-elle en mordant mon oreille. Je ne disais toujours rien. Je me contente juste de contempler son corps et me demande si je ne rêve pas. Moi : Si je te prends, tu vas regretter de m'avoir provoqué me dis-je intérieurement. Elle me pousse sur le lit, enlève mon boxer d'un simple geste puis sors le patron qui s'était déjà dressé tel un tirailleur sénégalais au garde à vous. Je ne sais même pas de là où m'est venu le courage, mais avant qu'elle ne fasse quelque chose, je l'ai mis déjà en levrette et l'ai brusquement pénétré. Elle criait et hurlait tellement fort qu'on dirait que je suis en train de l'achever. Moi je la chevauchais en ne manquant pas de lui donner des tapes à chaque fois jusqu'à me libérer en elle en gémissant de soulagement. C'est en ce moment que mon portable a commencé par sonner. J'ai sursauté de mon lit. C'est ma fiancée qui appelle : Moi (Voix enrouée) : Bonjour bae ! Elle : Ne me dis pas que tu viens de te réveiller ! Moi : Si ! Elle : Hé ! Prince ! Il est presque onze heures hein ! Moi : Hummm, vraiment ? Elle : Paresseux là ! En tout cas, c'était pour te dire bonjour et t'informer que je passerai l'après-midi chez toi. Moi (Sourire) : Ok. Je t'attends avec impatience. Elle : Bisous ! ☎️: Bip bip bip (Elle a raccroché) Celle qui vient d'appeler, c'est Adjarath, ma fiancée. Elle et moi sommes ensemble cela fait presque deux mois et demi maintenant. Au fait, je n'ai pas eu trop de chance en amour puisqu'elle est la cinquième fille avec qui je suis sorti et là aussi, il y a ses parents qui ne digèrent pas du tout notre relation, puisqu'ils sont musulmans et nous chrétiens. C'est l'humidité que j'ai senti sur mes cuisses qui m'a ramené à la réalité. Encore du sperme (faisant une mine de désolation). Quand est-ce que tout ceci va prendre fin ? C'est depuis mes quatorze ans que ça avait commencé. À chaque fois que je me m******e ou regarde des films érotiques, je me retrouve en train de coucher avec des femmes dans mon sommeil. J'ai tout fait pour que cela cesse, mais tous mes efforts ont été en vains. Je m'appelle Prince Jean-Michel TOHON. Âgé de vingt-cinq ans, je suis béninois. J'ai eu un master en management dans l'une des universités les plus prestigieuses du Sénégal depuis bientôt deux ans. J'ai déposé des CV désespérément. Je suis l'unique fils de mes parents. FLASH BACK CINQ ANS PLUS TÔT C'était un jeudi. Je quittais les cours et on rigolait entre amis quand mon téléphone a commencé par sonner. C'était le numéro de mon papa : Moi : Bonsoir papa, comment tu vas ? Inconnu : Ce n'est pas papa. Votre père a eu un accident. Moi : Quoi ? J'ai tellement crié que mes camarades qui sont avec moi ont sursauté : Eux : Prince ! Tu as quoi ? me demandèrent-ils l'un après l'autre. Inconnu : Doucement monsieur ! Bip bip bip ! Moi : Je rentre au pays. Elias : Tu as quoi ? Moi (En larmes) : Mon père vient de faire un accident. Et sûrement, il était avec ma mère puisqu'il m'avait dit qu'ils voyageaient aujourd'hui. Isabelle : Et les cours ? Je ne dis rien et je heurte le premier taxi et m'y installe. Ils se sont tous les deux installés à leur tour en disant au revoir aux autres. Moi je me posais que mille et mille questions dans ma tête. Le parcours pour arriver à la maison me paraît une éternité. Une fois à la maison, je prends une valise et mets le nécessaire et directions "Aéroport International Blaise Diagne". Après quelques heures de patience mélangées d'angoisses et de peur, je prends enfin mon vol. Une fois à "l'Aéroport International Cardinal Bernardin GANTIN" de Cotonou, je rappelle le numéro de mon père, de ma mère et du chauffeur, mais ils sont tous indisponibles. J'ai donc pris un taxi et me suis rendu à la maison. Moi : C'est ici, dis-je au conducteur. Je descends, le règle, prends ma valise et une fois au portail, j'appuie la sonnerie. Le gardien à vérifier à travers avant d'ouvrir : Le gardien : Bonne arrivée patron dit-il en prenant ma valise. L'état dans lequel il est ne présage rien de bon. Il a sûrement beaucoup pleuré puisque ses yeux sont rouges et gonflés. Moi : Où sont mes parents Issa ? Le gardien : Patron, vous devez être courageux. Moi (En écriant) : Où sont mes parents ? m'écrie-je Le gardien (Paniqué) : Ils sont morts et enterrés depuis hier... FIN DU FLASH BACK Mes deux parents sont morts et enterrés le même jour sans que je naie même pas vu leurs cadavres. C'est les économies que je faisais quand mes parents étaient vivants qui m'ont permis de terminer mes études, puisque mon oncle direct, le petit frère de mon père m'a presque tous arraché. Dans leur testament que lui et son corrompu d'huissier m'ont présenté, je n'ai droit qu'à une maison et une voiture parmi tous ces biens de mes parents. La voiture même, je l'ai vendu il y a très longtemps. J'ai investi l'argent dans quelque chose qui n'a rien donné par la suite. J'étais là à penser à ma vie quand des coups sur la porte me ramènent sur terre et je regarde l'heure. Il est déjà onze heures vingt-et-un minutes. Sûrement que c'est ma fiancée. Je vais ouvrir et je tombe nez à nez sur Isabelle. Avant que je n'ouvre ma bouche, elle s'est évanouie. Ne sachant pas quoi faire, je l'ai porté tel un bébé et l'a fait entrer. Une fois au salon, je l'ai fait coucher dans le canapé, la déshabille puis m'approche d'elle pour lui faire le bouche-à-bouche. J'ai vu ça dans un film et ça a marché. Quand j'ai voulu approcher ma bouche, elle a enroulé ses deux mains au tour de mon cou et a commencé par m'embrasser. Je voulais me détacher d'elle, mais elle m'a serré encore plus fort. Moi (En me détachant d'elle) : Isabelle qu'est-ce que tu fais ? Je t'ai pourtant dit que je suis en couple déjà ! Isabelle : Prince je t'aime. Je suis obsédée par toi. Regarde mon cœur comment il bat pour toi (faisant une mine triste). Moi : Toi et moi c'est de lamour fraternel et rien d'autre. Compris ? Isabelle (L'air triste) : Donc pendant toutes ces années qu'on a partagé ensemble, je ne t'ai jamais plu ? Tu ne m'as jamais aimé ? Moi : Bien-sûr que oui, mais je t'ai toujours considéré comme ma sœur. C'est d'ailleurs pourquoi Elias et moi on ne laissait personne t'embêter au campus. Isabelle : Non. Je ne veux pas de cet amour-là. Je veux que tu m'embrasses, me caresses, passes ta main sur tout mon corps. Prince je veux te sentir au fond de moi (en fronçant les sourcils). Elle m'attire de toutes ses forces et commence par m'embrasser. "Prince ! Entendis-je derrière moi."
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