Fuite

1322 Words
Nous sommes tous les deux jeunes et jusqu’ici, il a plus de pouvoir que moi. Du moins pour l’instant. Il tient une bonne partie des territoires à Tepito. Mais là, je viens de lui voler une cargaison qui vaut cinq millions grâce à son incapable de bras droit. Il ne pense qu’avec sa bite lui. Tant mieux pour moi. Je lui ai volé cette cargaison pas par manque d’argent mais cette cargaison m’était destinée. Nous avions passé un marché et il devait me la livrer dans quelques jours. Dommage, elle a été volée alors je pourrai déclencher une guerre et l’évincer. Catalina ferait tout pour me faire plaisir alors je lui ai demandé de séduire ce Reven. Ça n’a pas été compliqué. Elle me balançait des informations sur leur cartel pendant tout ce temps. Elle a même accepté de voler la cargaison pour moi. Je lui ai fait croire qu’une fois que j’aurais vendu cette marchandise, je pourrai avoir de l’argent puis nous nous enfuirons, elle et moi. Comme dans un conte de fées. La petasse a tout gobé. -Bébé !!! Je relève subitement la tête vers la provenance de ce son. Quant on parle du loup, on voit sa queue. Elle s’excite en s’approchant de moi. -Catalina. Soufflai-je exaspéré. -Salut mon chéri, notre plan marche à merveille. -Ouais, c’est bien. Elle essaie de m’embrasser mais j’esquive de justesse. Je suis obligé de la supporter autrement elle serait déjà entrain de pourrir six pieds sous terre. Mais ce n’est plus qu’une question de temps. -Je sors, fais comme chez toi. Ai-je lancé en me dirigeant vers la sortie. -D’accord, je t’attends mon chou. Dès qu’il aura la cargaison je te ferai signe. Point de vue: Reven Je sens ses lèvres sur mon g***d. La puta que j’ai ramené avec moi dans le QG du Cartel. Elle essaie de m’allumer depuis quelques instants mais ça devient trop chiant pour moi. Mes idées fusent vers ce nuage au dessus de ma tête depuis quelques jours. -Dégages. -Quoi ?! Fait-elle le visage décomposé. -J’ai dis dégages, p****n !! Ai-je vociféré. Elle reste là, plantée à m’observer. Quoi j’ai parlé chinois ou quoi ?! Je me relève. Je ramasse mon pantalon de l’autre côté du lit, je tâtonne la poche puis je sors quelques billets que je lance à cette puta. Et comme si tout était devenu plus clair, elle ramasse rapidement ses effets et s’en va. Je me laisse retomber sur le lit, les pieds au sol. Je me masse les tempes d’une main. Lino m’avait pourtant dit de faire attention à ces puta. Catalina.. Ja savais que cette gringa allait m’apporter que des emmerdes. Elle était beaucoup trop sage pour une p**e. Un joli visage rond, des yeux en amandes, une belle chevelure blonde. Elle était tellement calme. J’aurais dû savoir que derrière chaque fille calme se trouvait une folle. Et ça aussi, Lino m’avait dit. En parlant de lui, il est en voyage d’affaire aux États Unis. J’ai intérêt à trouver une solution parce qu’en ce moment, tout ne baigne pas comme on le veut. Et en plus de ça, perdre une cargaison de cinq millions. Elle ne nous était même pas destiné. C’est le pire. C’était la cargaison à Francisco. C’est un ennemi mais nous gérons juste des affaires. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour l’argent ?! Mon instinct me dit que c’est cette p**e de Catalina qui a volé la cargaison. Elle était la seule à être au courant pour l’emplacement de la cargaison, à part les hommes du cartel. J’ai envoyé des hommes à sa trousse ils y a deux jours mais elle est introuvable. Elle s’est comme évaporée dans la nature. Le grésillement de mon talkie-walkie m’extirpe de mes pensées. > > > > > > > Je suis persuadé d’avoir déjà entendu ce prénom quelque part. Je réfléchis pendant quelques secondes avant de m’en rappeler. Bingo !! J’ai trouvé. C’est elle. Cette puta de Catalina me parlait constamment d’elle. Elle était aussi venue la chercher au bar. Après son départ, Catalina m’avait notifié après que c’était sa cousine: Isabella. > Je me reprends subitement. > > Ouais, tout le monde était au courant que je me la tapais. Pas que je l’aimais mais c’était ma préférée. > > Je balance mon talkie-walkie contre le mur fou de rage. Dans quelle merde je me suis fourrer. Lino va me refaire le portrait. Ça c’est sûr. Il bouge juste une semaine et tout me glisse entre les doigts. Je me lève précipitamment. Je déboule les marches de cette maison. Comme d’habitude, les gars comptent l’argent, ils fument, ils boivent ou se droguent et parfois deux ou trois prostituées qu’ils entraînent dans les chambres. Mais aujourd’hui, nous avons du pain sur la planche. Seul Paco était au courant pour le vol de cette cargaison. Mais il est tant de leur avouer à tous parce que seul je ne peux plus rien. Tout ce que je sais c’est que Lino rentre demain soir et que nous avons l’obligation de régler ce problème avant son arrivée sinon il va tous nous plomber sans hésitation. Je repère sur la table un Ak47, je le récupère puis je tire deux coups en l’air. Ce qui fit arrêter immédiatement la musique. Ils me regardent à présent étonnés de ma réaction. Au moins j’ai leur attention et je peux parler. La musique a été éteinte. -Antonio et Ignacio, deux puta ont volé la cargaison de Francisco. Une cargaison qui vaut cinq millions. Formez moi un groupe et sillonnez dans tout ce p****n de bled d’ici jusqu’à la frontière. Fouillez tous les bus qui vont dans cette direction. Elles voudront s’enfuir. Tepito n’est pas si grand que ça alors retrouvez les. Paco accoure de nul part et balance: -J’ai déjà envoyé des hommes fouiller tous les bus en partance vers la frontière. -Super, bon boulot Paco. -C’est qui ?! Me demande Ignacio, un des meilleurs sicario du cartel. -Il y a cette puta qui me suçait, Catalina, puis sa cousine, Isabella. -Ta p**e je la connais mais cette Isabella, c’est qui ?! -Je le saura bientôt moi aussi. Mes hommes se réunissent à l’entrée. Les instructions sont déjà données. Je ne perds plus de temps, je grimpe dans un SUV, Antonio et Ignacio aussi grimpent dans un autre bagnole, je mets le contact puis démarre en trombe. Cette histoire risque de très mal finir et plus encore si nous ne récupérons pas la cargaison. Point de vue: Isabella J’ai trouvé un bus en partance dans le quartier de la frontière. Je suis assise un peu au fond. C’est une première. Mais il n’y avait plus de place à l’avant. J’ai l’impression qu’on me fixe depuis quelques minutes déjà. Je tourne la tête pour vérifier. Et j’avais raison. Il y a un homme assis à ma droite, ses yeux sombres sont plantés dans les miens avec tellement d’insistance. Le bus s’arrête alors je descends à grands pas. J’ai peur de regarder dans mon dos et de me rendre compte que cet homme en a vraiment après moi. Je suis un peu loin du bus alors je décide de jeter un coup d’œil derrière moi. Et là, j’ai eu la gorge tellement nouée. J’ai vraiment eu la boule au ventre. Le premier réflexe que j’ai eu était de prendre la fuite.
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