6. Giulian

1513 Words
Notre nouvelle cargaison de cocaïne est arrivé à bon port, nous allons pouvoir la distribué dans peu de temps. Je vérifie des papiers dans mon bureau quand on frappe à la porte -Entrez. -Salut, cousin! Je lève les yeux de mon ordinateur et je vois mon cousin Luca, je suis surpris car il ne devait arrivé que demain dans la journée, mais bon... -Salut, comme vas-tu? Il me sourit et s'assoit dans la chaise en face de mon bureau. -Ça va et toi? -Bien, alors comment se sont passé les affaires? Il soupire avant de sortir un gros dossier de son sac. -Toujours le boulot avec toi, au moins rien n'a changé en mon absence! Je tends la main et récupère le dossier, je le feuilletterais plus tard dans la soirée. -Ne t'inquiète pas, rien à changé en deux mois. -Hum, je suis dégoûté d'avoir raté ton anniversaire. Je hausse les épaules, de toute façon ce n'était rien de particulier. -C'est pas grave. -Alors tu n'as pas trouvé de femme? -Pourquoi tu me demande ça? -Comme ça... Si je ne le connaîtrais pas autant, j'aurais juré qu'il ne me mentait pas mais pas de chance pour lui, je le connais comme ma poche.  -Crache le morceau, sifflé-je. Il soupire avant de me regarder dans les yeux. -Ton père m'a parlé d'une femme que tu as rencontré, lors de ton anniversaire... J'y crois pas, maintenant, c'est au tour de mon père de se mêler de ma vie personnelle! Je ne sais pas quoi dire ou faire pour qu'il me laisse tranquille et ça devient vraiment pesant toute cette histoire. -Il n'y a rien à dire. C'est vrai, elle ne m'a jamais appelé, pourtant, j'ai espérer au fond de moi même. Tans pis pour elle, je ne cours pas après les chattes et ce ne sera pas pour elle que je droguerait à ça. Si elle ne veut pas de moi, et bien soit. -D'accord, bon, je vais te laisser. Il faut que je vois mes parents. -D'accord, bonne soirée. Il hoche la tête et sors de mon bureau, j'essaye de me remettre au travail mais mon cerveau, ne pense qu'à une seule chose...Rosalia. Mes doigts pianotent sur le clavier de mon PC, je suis frustré de ne pas avoir de nouvelles d'elle. Ma montre indique dix-huit heures trente, je pourrais peut-être, passé devant sa boutique... Non! Reprends toi, Giulian! On ne cours pas après une femme! Je rumine pendant encore cinq minutes puis je me lève brusquement, j'attrape ma veste en vitesse et je sors de mon bureau. Quand j'arrive devant la porte d'entrée, mon chauffeur, Paolo, est déjà dans la voiture. Il doit avoir un sixième sens ou c'est peut être mon majordome qui lui a dit. Je ne réfléchis pas plus et monte dans la voiture, un autre quatre-quatre, est derrière nous. -A la boutique de Rosalia. Il opine et nous nous engageons deux minutes plus tard sur la route. Pas besoin de plus d'indications car il sait où se trouve la boutique. Depuis la fête de mon anniversaire, il y a plus d'un mois, je suis passé devant sa boutique pour voir si elle allait bien.Je ne suis pas fou, juste protecteur... Mais de pourquoi? Ce n'est même pas femme ou ma petite amie, je suis peut être malade dans ma tête.  Quand nous arrivons dans la rue où la boutique est installé, je dis à Paolo, de se garé. Cette fois, je vais prendre mon courage à deux mains et y allé. Paolo, se gare devant la boutique, je sors de la voiture et deux gardes se poste devant. Je leur fais signe de rester dehors et je rentre. La boutique est calme, il y a encore des lumières allumés mais personne à l'horizon, est ce qu'elle va fermer? Je regarde ma montre et je vois qu'il est presque dix-neuf heures. Des claquements de talons attire mon attention, je relève la tête et je vois Rosalia, elle ne m'a pas encore aperçut. -Excusé moi mais on va fermer... Elle s'arrête net de parler quand elle m'aperçoit enfin, son regard est stupéfait puis elle fronce les sourcils et regarde autour d'elle, d'un air méfiant. Est ce qu'elle a peur? -Bonsoir. -Euh...bonsoir. -Je m'excuse de vous déranger mais je passé dans la rue et j'ai vus votre boutique donc je me suis permis de m'arrêter. -Ah... -Je voulais être sûr que vous alliez bien comme je n'ai pas eu de nouvelles de vous. -Je vois. Elle se place derrière la caisse, met sa veste et prend son sac. -J'ai eu du boulot... -Moi aussi. Elle rougit doucement, ce qui lui va à ravir. -Et si on allait boire un verre ou même manger? Si vous êtes libre bien sûr. Elle me regarde pendant longtemps, je vois dans ses yeux et dans sa posture, qu'elle hésite. Elle se dandine, un pied sur l'autre. -Juste un verre ou un dîner, rien de plus. Elle soupire puis un petit sourire naît au bout de ses lèvres. -D'accord. Je lui souris triomphant puis je me décale pour qu'elle passe devant moi, dès que je suis sortis, elle referme la porte à clé.  -Prête? -Oui. Je lui ouvre la portière de derrière et elle s'engouffre dans l'air chaud car maintenant que nous sommes en novembre, les températures ont considérablement baissées. Quand nous sommes tous les deux assis et attachés dans la voiture, je me retourne vers elle. -Un endroit en particulier que tu voudrais aller? -Non. Je hoche la tête et donne les directives à Paolo, nous allons aller à mon restaurant préférer de Naples. Comme elle ne m'a pas dit, si elle voulait prendre un verre ou aller manger, je choisis de tenter le coup. Pendant la route jusqu'au restaurant, personne ne parle. Elle triture ses doigts et regarde par la fenêtre alors que moi, je la regarde, elle. Des mèches de ses cheveux lui tombe délicatement sur son visage, elle les remets en place derrière son oreille mais elle s'enlève aussi tôt, ce qui me fait sourire. J'aimerai prendre une grande poignée de ses cheveux dans mon poing et les tenir en arrière.  Quand nous arrivons devant le restaurant, et bien trop tôt à mon gout, je sors de la voiture et j'ouvre sa portière avant qu'elle en est eu le temps. Je lui souris doucement, elle baisse les yeux et rougis encore. Je place ma main derrière son dos et nous rentrons dans le restaurant. -Oh, je croyais qu'on allait boire un verre? -On peut, il fond bar et restaurant. Elle va pour dire quelque chose mais son estomac gronde, apparemment son estomac ne veut pas d'un verre mais plutôt de la nourriture. -Dînons, dit-elle embarrassé par le grondement de son estomac. Je crois que je devrais remercier particulièrement son estomac pour cette intervention, car sans lui, je pense que nous serions au bar. Alberto, le gérant du restaurant, se précipite vers moi quand il me voit et délaisse ses autres clients. -Giulian, comment allez vous? Une table pour deux, peut être? -Je vais bien merci, et oui, une table pour deux s'il te plait. Il adresse un sourire poli à Rosalia et il nous conduis à une table, à l'abris des regards indiscret. Rosalia enlève sa veste, je pousse sa chaise quand elle est assisse et je m'assoie à mon tour. Alberto dépose les menus sur en face de nous. -Un apéritif? -Oui s'il vous plait, tu as une préférence pour le vin, Rosalia? Elle relève son tête de sa carte. -Non, je n'y connais rien. Je commande donc une bouteille de vin, et toute mon attention se pose sur Rosalia. Elle lit sa carte puis la pose sur la table quand elle a finit. -Tu as déjà choisis? Dit-elle avec surprise. -Oui, tu prends quoi? -Des gnocchis et toi? -Pareille. Alberto me sert un verre de vin, je le goûte d'abord puis je hoche la tête, il m'en sers plus et sert le verre de Rosalia. Il dépose apéritif et s'éclipse. -Tu aimes le vin? Je penche la tête sur le coté et l'étudie. -Bof, je n'en bois pas tous les jours. Elle prend son verre et en bois une gorgée puis une autre. -Il est bon. -Je sais, c'est mon préférée. -Tu viens souvent manger, ici? -Ça dépends mais j'aime ce restaurant. Ils font de bon plat et Alberto, le gérant est très gentil. Je le connais depuis bébé. Elle fronce les sourcils. -Mes parents venait manger ici avant ma naissance puis après. -Ah d'accord, c'est très jolie... -Oui. Je la regarde elle donc elle comprends vite que je parle d'elle et pas du restaurant mais elle ne fait de commentaire.  -Tu as dis que tu as eu beaucoup de travail? -Oui, après la réception pour ton anniversaire. J'ai eu de nouvelles commandes, la robe de ta mère à fait sensation. -Je suis content que ton magasin tourne. -Et toi, ton travail? Elle me regarde bizarrement quand elle pose la question, est ce qu'elle sait pour mes activités? C'est probable, tout le monde sait qui je suis, le roi de Naples.
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