III Quand son mari eut disparu, Yildiz courut à la porte-fenêtre et l’ouvrit. Le parvis de marbre était désert. Si Faâdi avait été blessé, on l’avait emporté depuis lors. Yildiz remonta dans son appartement et sonna Blown pour lui demander de s’informer du petit Persan. Ce n’était pas chose facile, la domesticité orientale ayant peu de rapports avec l’autre. Cependant, la femme de chambre put remplir sa mission et revint apprendre à sa jeune maîtresse que Faâdi avait eu l’épaule gauche fracturée, ainsi qu’une blessure à la tête, sans gravité. Yildiz demanda : – Le soigne-t-on, au moins, ce pauvre petit ? – Brahim s’en occupe, Votre Grace. – Mais sa fracture ? Il faudrait un médecin pour la réduire ? – Brahim dit qu’il ne peut en demander un sans les ordres de my lord duc. – Cependa

