II Harold, les jours suivants, continua de montrer à sa femme Palerme et ses environs, de l’emmener en de plus lointaines excursions dans le centre de l’île. La vive intelligence d’Yildiz, sa compréhension vibrante de la beauté sous toutes ses formes, lui permettaient de jouir pleinement du monde nouveau qui se révélait à elle. Harold, de son côté, semblait se plaire à compléter l’éducation intellectuelle et artistique de sa femme, non moins qu’à recueillir les impressions fraîches, sincères et si profondes de cette nature qui paraissait toujours plus ravissante à mesure qu’on la connaissait mieux. Satisfaction de blasé, de dilettante ? Probablement, car nul n’aurait eu l’étrange idée qu’il pût subir d’aucune façon l’influence de cet esprit délicat, de cette âme idéalement noble, de ce

