IMonseigneur Guido et la jeune comtesse revenaient aujourd’hui à Tholberg. La nouvelle en avait été apportée la veille au comte régnant, par un courrier qui avait en outre remis à Aimery un billet de sa sœur, comme il en recevait d’ailleurs tous les trois ou quatre jours depuis qu’Oriane se trouvait à Palsheim. Ce même courrier emportait la réponse du jeune garçon qui donnait à Oriane de ses nouvelles, parlait de son précepteur, M. Fienbach, très savant mais peu agréable, demandait quand il reverrait sa chère sœur qui lui manquait tant. « Ici, je suis isolé. Tout est tellement à l’étiquette ! La comtesse Leonora m’a fait venir une fois chez elle et s’est montrée aimable, la comtesse Ottilie m’a très gentiment parlé de toi. Mais elles ne sont que des étrangères. Quand reviendras-tu, chère

