V

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VIl était un point sur lequel le comte Tankred laissait entière liberté à sa femme : celui des divertissements. Lui et Guido jugeaient fort au-dessous d’eux ces superfluités, bonnes, déclaraient-ils, pour les cerveaux féminins. Et ils tenaient pour une grande faveur de leur part d’y assister, à moins que, précisément ce jour-là, ils eussent la fantaisie de se rendre à l’un de leurs pavillons de chasse, pour la plus grande mortification de la comtesse régnante. Celle-ci avait un génie particulier pour l’organisation de ces fêtes et Freihild, la secondait habilement dans sa tâche. Les invités venaient de fort loin, et de Vienne même. Thalberg en logeait un certain nombre, le vieux palais de Rupelsheim recevait les autres. Tous ces hôtes étaient traités de manière fastueuse, les comtes de Fa

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