VIILe docteur Frunck donnait toute assurance que la maladie de Madalena ne présentait rien de contagieux. L’enfant était atteinte d’une pneumonie, que sa constitution délicate rendait fort dangereuse. Oriane put donc se rendre près d’elle. Benvenuta l’accueillit par ces mots : – Madame, la chère enfant ne fait que vous demander ! La méfiance un peu hostile de l’Italienne avait fini par céder, devant la sollicitude affectueuse, la bonté maternelle dont la seconde femme du comte Guido entourait ses belles-filles. Quant aux enfants, elles chérissaient Oriane. Madalena surtout, plus tendre, plus vibrante lui témoignait un attachement ardent. Benvenuta, d’abord, en avait ressenti quelque jalousie mais celle-ci n’avait pas tenu devant le charme d’Oriane, à quoi il était si difficile de résiste

