1.Giulia

1180 Words
La vie est succession d'emmerde, non mais c'est vrai quoi ! Qui aurait pensé que je me marierai avec un home que je ne connais pas et qui de plus est, je ne l'aime pas. Petite, nous ne faisons nos propres films sur notre mariage. On pense que l'homme qu'on va épouser et l'homme de sa vie, qu'on l'aime et tout ce baratin ! Mais laissé moi dire une chose, tout cela est faux ! La preuve je me trouve à ce moment même devant un miroir, habillé d'une superbe robe blanche, mes cheveux attachés en chignons et je sis ravissante, mais dans on regarde j'aperçois cette lueur. Cette lueur de tristesse, mais aussi de trahison, car j'ai beau dire à mon père que je ne lui en veux, je n'en pas moins. Nous voyons notre père comme un homme fort qui nous protégera de tout ennemies, mais j'ai l'impression d'avoir été trahis. Un coup a la porte le fait sursauter, j'inspire, puis, expire une grande bouffée d'air pour me donner du courage. -Enter! La porte s'ouvre et mon frère apparaît dans un costume gris et une cravate noirs. -Tu es prête? Me demande-t-il. Je hausse les épaules et m'avance vers lui. -Je pense que je ne serai jamais prête à le faire, mais il le faut bien. Son regard se voile, a sa façon de faire je sais très bien qu'il est en colère. Il ne voulait pas sa pour moi. -Je peux trouver un moyen de rompre le contrat, j'emmerde cette famille et cet homme. Je secoue la tête et lui souris tristement. -Je sais que tu es capable de le faire, mais ce n'est le moment, tu vas devenir père dans ps longtemps et tu n'as pas besoin de te lancer dans une nouvelle guerre. -Mais c'est pour toi, je me sens impuissant, je me suis marié avec la femme que j'aime alors que toi... -Alors que moi, je vais me marier avec un homme que je n'aime pas, mais au moins tout le monde sera en sécurité et c'est tout ce qui compte pour moi. La famille, c'est une chose sacrée pour nous et je ne laisserai rien vous arrivez, en sachant que mon neveu va bientôt naître. Il souffle puis me prends la main et me la serre doucement. -Promet moi, que s'il te fait du mal d'une quelconque manière, tu m'appelleras. Je débarquerai avec mes hommes et je le tuerais pour ce qu'il t'aura fait, mais promet le moi, s'il te plait. Je souffle de résignation, car je sais qu'il n'y a pas moyen de lui faire entendre raison même Rosalia ne pourrait y faire. -D'accord, je te le promets. Rassuré? -Non mais c'est la seule chose que je puisse faire pour toi en ce moment. -Tout va bien se passer, qui sait, autant il ne veut pas de moi lui aussi. -Je l'espère. Mon père rentre dans la pièce à ce moment, c'est lui qui me mène jusqu'à mon futur mari. -Je vous laisse. Giulian sort de la pièce en prenant grand soin de fermer la porte. -On y va? Je vois bien que mon père voudrait qu'on entame le sujet, mais je ne suis pas encore prête, la blessure est encore trop fraîche. Il soupire, mais ne conteste pas mon choix, je prends son bras et nous nous mettons en marche. La cérémonie se déroulera dans la propriété de mes parents, je ne sais pour quelle raison. Il y a vingt-deux marches avant d'atteindre le hall, nous mettrons deux minutes à sortir de la maison. À ce moment-là, une douce musique s'élève dans les airs, des invités se lève de leurs chaises et me sourit, je leur rends, mais il n'est pas sincère. Mon père et moi marchons jusqu'à l'hôtel, Alessio Morino est là, dans un costume noir. On dirait qu'il va plutôt dans un enterrement que dans son propre mariage, mais c'est peut-être ça, nous ne fêtons rien de particulier. Quand nous arrivons devant lui mon père lui tends ma main et lui lance un sombre regard, Alessio n'a pas l'air de s'en formaliser, car il ignore complètement mon père. Sa main st chaude dans la mienne, je sens sa puissance et je sais très bien qu'avec juste un mouvement, il pourrait me faire mal, mais je ne m'en formalise pas. Du moins pas encore. Le maire commence la cérémonie et nous l'écoutons jacassé, pour ma part, je parle quand il le faut, mais ne fait pas plus attention. Quand la cérémonie est enfin finie, j'ai dû mal à me dire, que je suis marié, que je ne m'appelle plus Giulia Castelli mais Giulia Morino. C'est étrange. Les paumes de Alessio sur mon visage me sort de ma léthargie et je me rends compte que c'est moment où il doit m'embrasser. J'avais complètement oublié ce passage du moins a cet instant, car pendant toutes ses semaines d'attentes, je me demanderais s'il le ferait ou s'il me ferait juste un bisou sur le front. Mais apparemment, il va le faire et je ne sais si je dois être contente ou répugnée. Quand ses lèvres se posent sur les miennes je ne réfléchis plus, le b****r ne dure que deux secondes, mais j'ai l'impression que ce baisé à laisser une emprunte sur moi. Son visage ne trahit aucune émotion donc je ne peux pas savoir ce qu'il en pense et s'il a ressenti la même chose pour moi. Pendant tout le reste de la soirée, je ne pense qu'à ce baisé, si bien que j'ai failli et je dis bien faillis oublier que j'allais partit d'ici, de Naples. Pour aller m'installer chez Alessio dans la Toscane, je n'en sais pas où exactement. Quand l'heure fatidique approche, je vais dans ma chambre où je dormais petite. Ma vie va me manquer, ma famille, tout... Les larmes me montent aux yeux, mais je les chasse vite, je n'ai pas le droit de pleurer. Je fais ça pour ma famille et de plus je pourrais toujours faire le métier de mes rêves malgré que je sois mariée. C'est la seule chose que je n'ai demandé en contrepartie de me marier, il fallait sur je peux faire de la pâtisserie, réaliser mon rêve. Quand je serai sur place, je regarderai les locaux qui sont disponibles et je monterai mon affaire là-bas. La porte de ma chambre s'ouvre puis se referme. Ce n'est pas Giulian, ni les parents, car ils toquent toujours avant d'entrer. Je me tourne et vois Alessio, il ne dit rien et ne bouge pas. -Nous y allons ? -Oui, t'es bagages sont prêts ? Depuis le début de la soirer, ça doit être la quatrième phrase qu'il m'accorde. -Hum, je me change puis je descends. -D'accord, ne tarde pas, notre avion nous attends. Je hoche la tête puis il sort, je me déshabille et enfile un jean avec un tee-shirt ample. Je n'oublie pas de prendre une petite veste pour au cas où et met ma paire de basket préféré. C'est parti, ma nouvelle vie commence et je sens qu'elle va être semés d’embûches.
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