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l'épouse du cheikh

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Rayhan a quitté la France après une trahison de son fiancé et de sa cousine. Elle a commencé à travailler dans une entreprise d’agroalimentaires. C’est une fille joviale, drôle et se fait aimer par tout le monde naturellement sans effort. C’était du genre qui disait tout ce qu’elle pensait, sans honte. Et elle n’a pas eu honte de dire à son patron qu’elle était amoureuse de lui. Meme si rayhan était tout a fait son contraire, un marabout qui ne donnait pas la main aux femmes , qui avaient toujours la tête baissé et parlait doucement. Il a été surpris quand rayhan a osé lui avouer ce qu’elle ressentait. De là est née un amour sincère puis le mariage s’est vite fait et le couplé est allé s’installer au fouta ou était déjà la première épouse de hakim. Entre jalousie et méchanceté rayhan avait du mal à s’adapter sans oublier un changement de comportement qu’elle devait adopter étant l’épouse d’un “ Cheikh “.

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Chapitre 1
Rayhan Hanne Tay rek ma dh (suis f****e) ! Je suis grave en retard. Makhala, j'ai passé la nuit à Mbao chez mes parents comme chaque week-end. Et le lundi matin les embouteillages sont infernaux. J'espère qu'on ne va pas me virer RK. Aujourd’hui notre entreprise reçoit le plus grand Sociétaire. J'espère qu'il ne va pas me virer après deux mois de travail., 8 heures 5 minutes, c'est à cette heure que je me gare dans l'allée. C'est presque en courant que je rejoins la porte tambour et me suis cognée contre un homme. Eupeul Thiè.... Je me suis excusée et le gars, lui ne me regardait même pas, il avait les yeux rivés au sol. La réunion avait déjà commencé mais il n’y avait pas de nouvelles têtes donc je suppose que le chef n'est pas encore venu. Idrissa, le directeur, avait remarqué que j'étais essoufflée et me demanda ce qui se passait. - je suis en retard. J'ai conduit comme une folle et j'ai couru jusqu'à ici. - ha-ha niaw (bien fait pour toi) tu aimes trop dormir! Se moqua-t-il. - franchement sohor gua torop (tu es méchant) je croyais que le grand chef allait venir avant moi. - il n'est pas encore là. Au fait, le monsieur ne donne pas la main aux femmes. Dagua eupeul (tu es maladroite). Et toi mariétou ne lui colle pas trop. - mo pourquoi même vais-je me coller à lui ? Je sais déjà que c'est un Cheikh et la honte que j'ai eue la dernière fois, en touchant sa main, je n’arrive toujours pas à la digérer. - wouy gatié (quelle honte !) dis-je. Doto KO defati (tu ne vas plus le refaire). C’est Juste à ce moment que la porte s'ouvre et un homme apparait, c'est plutôt l'homme que j'ai cogné il y a un instant, en bas. Idrissa nous fait signe de nous lever. - As salamou alleykoum On répondit tous par un " wa alleykoum salam". Il prend place à côté d'Idrissa. Ce dernier commença les présentations. J'écoutais mais je n’entendais rien. Mes yeux étaient rivés sur cet homme qui s'appelle Cheikh Hakim barro. Il a un teint clair, une barbe bien taillé avec un O qu'on croirait qu’il est né avec. Il porte une tunique beige avec une écharpe. J'étais tellement concentrée sur lui que je mis du temps à comprendre qu'on me parlait. Je me suis raclée la gorge avant de commencer. - bonjour je m'appelle Rayhan Hanne et je travaille ici depuis deux mois. Je m'occupe de vos affaires, les finances. Je suis une banquière d'affaires - après la réunion, Rayhan va vous montrer tous les dossiers, précisa Idrissa. Apparemment, ce Monsieur ne reste que quelques jours. Après la réunion chacun a regagné à son bureau. Accompagné du Cheikh, je suis entrée dans son bureau que j'occupais. Il s'assoit sur le canapé du fond en faisant en sorte que la porte soit entièrement ouverte. J'ai trouvé les classeurs et je les lui ai donnés. Je voulais m'asseoir à côté de lui pour pouvoir lui expliquer mais je me suis souvenue de ce que m'avait dit Idrissa alors je me suis assise en face. J'étais en train de lui montrer les derniers virements lorsque ma main toucha la sienne. Furtivement, il l’éloigna, ce qui m'a fait sourire. Kaffoul dh (il ne joue pas) il ne touche pas les femmes. - ce mois vous pouvez envoyer de l'argent a un daara qui se trouve à Bakel? - vous allez donc signez les dossiers. Je vais les rédiger. Il reste un moment à regarder les dossiers puis prit congé. Il n'était pas intéressé par l'argent dh lui. Il demandait plutôt si on payait les employés à temps, si on envoyait les dons au Darras, hôpitaux et mosquées. Dès qu'il partit, je me suis empressée d'aller à la pêche aux infos dans le bureau d'Idrissa. - tu es curieuse, me lança ce dernier. - dis-moi pourquoi ne l'ai-je jamais vu ici ? - il ne vient que tous les deux mois. Il habite à Matam où il tient un grand daara coranique dans sa maison. C'est le genre plein aux as mais qui préfère la simplicité. - mo comment il peut être plein aux as alors qu'il ne travaille pas. - Dagua dof nak (tu es folle). Il a fait des études en Turquie, protesta Idrissa, il y a travaillé durant deux ans puis, est revenu et a investi dans l'Agroalimentaire. Avec cet argent, il construit des mosquées, des daaras et aide les hôpitaux et les démunis. - un saint quoi? - tu as des parents au Fouta non ? Ils doivent le connaître. D’ailleurs, il organise un ziar tous les ans et rassemble chez lui la plupart des marabouts du Fouta. - hun ? Moi dh j'ai quitté Fouta depuis toute jeune. Je vais demander à mes parents, en tout cas il est beau. Il roule les yeux et regarde en haut. - tu ne ménages personne toi. Ki dh mo leuy teu (tu ne l'auras pas). - on verra bien, fis-je malicieuse avant de retourner au bureau pour rédiger les documents. Ce n'est que vers 20h que je suis sortie de l'immeuble. Mon appartement se trouvait aux HLM 6. C'était plus pratique pour moi. Je ne pouvais pas quitter Mbao tous les jours. Mais cela me coûtait une fortune. Je dépense, rien que pour le loyer, 100 000 francs. Il n’y a pas longtemps, je payais 125 000f mais dès que j'ai su qu’il y avait une loi qui disait que les loyers ne pouvaient pas dépasser 100 000 Francs, je l'ai dit à mon bailleur. J’ai acheté mon dîner avant de rentrer. Le lendemain Cheikh Hakim est revenu. Il a signé les contrats et est tout de suite rentré. N'ayant pas autre chose à faire, j’ai décidé de faire des recherches sur lui. J’ai vu des photos de lui avec un autre marabout à Mbour. Il y avait sa biographie. Je ne pouvais pas lire pour l'instant alors je l'ai imprimé. Une fois à la maison, j'ai pris mon temps. Cheikh Hakim Barro faisait partit des plus jeunes à avoir mémorisé le Coran et à apprendre la charia a Richard-Toll auprès d'un marabout. Il a étudié à l'Université arabe de Pire et à continuer ses études en Turquie. Genre un marabout intellectuelle. Il avait sa maison dans la ville de Matam où il enseigne le coran. Cet homme me fascine tellement. Il est si mystérieux, les deux jours où je l'ai côtoyé, je n'ai rien eu de sa part que des échanges strictement professionnels. Cette fascination n'a fait qu'accroître. Il est rentré le vendredi à Matam. Je n'arrêtais pas de penser à lui, c'était presque une obsession mais il y a quelque chose chez-lui qui me fascine et que je voudrais découvrir. Le vendredi soir, je suis allée chez mes parents. Je commençai à en avoir assez de cette routine. Travailler du lundi au vendredi et le soit partir chez mes parents. J'ai besoin de changement mais, je crois plutôt que c'est ma vie en France qui me manque même si j'en garde un mauvais souvenir qui m'empêche d'y penser. - bayil diayou bi (arrête de vouloir te faire voir) tu fais quoi ici ? Questionnai-je avec ironie. - je m'ennuie RK. - ana sa far yi (où sont tes copains) ? Elle sourit et esquiva ma question. Ma sœur a toujours a du respect pour moi. On n'a pas grandi ensemble motax il y a toujours de l'écart entre nous. Pour ne pas la mettre dans l'embarras, je suis entrée dans la maison. - salut les vieux Mes parents étaient dans le salon assis l'un à côté de l'autre comme le couple soudé qu'ils ont toujours été - poussez-vous je vais m'asseoir entre vous. - yaw (toi) me reprocha ma mère. - moi quoi ? ....Vous m'avez manqué. Je les taquine chaque fois que je viens ici. Après ce qui m'est arrivé, mes parents m'ont accueilli à bras ouvert et m'ont aidé à intégrer cette vie au Sénégal dont les réalités et changements faisaient de moi un étranger. Après le dîner, je suis allée dormir. Le lendemain, on a pris le petit déjeuner tous ensemble. Sauf qu’on n’est pas au complet. Il manque mon frère qui se trouve en Afrique du sud. Après le petit déjeuner, on était sur la terrasse. Mes parents discutaient du village et je me suis souvenue que je devais leur demander quelque chose. - Papa ne connaîtrais-tu pas un homme qui s'appelle Cheikh Hakim Barro. - Cheikh Hakim ? Comment ne pas le connaître je l'ai élevé. - hein comment ça ? - oui son père est mon ami. Il est même venu ici mardi - quoi ? Mardi ? - oui tu le connais ? Me demanda mon père - c'est mon patron, c'est lui le grand chef de l'entreprise où je travaille mais il ne vient que pour signer des papiers. - il ne t'a pas reconnu ? Ha c'est vrai que tu es parti à l'âge de 6 ans. Il est venu mardi et a promis de repasser la prochaine fois qu'il viendra. - il descend où à Dakar ? - chez son frère - hum,.. - pourquoi poses-tu toutes ces questions sur lui? Demanda ma mère - pour rien, dis-je en sachant que cette réponse ne la suffisait pas. Comme ça il est venu ici chez moi ? Cet homme qui est l'objet de ma convoitise, cet homme qui est devenu acteur principal de mes rêves. Moi qui voulais tant le voir dans un cadre autre que nekété il est venu ici mardi ? Plus tard, j'étais sur le balcon quand ma mère apparut. - Rayhan, pourquoi tu posais toutes ces questions ? Je savais qu'elle allait remettre tout sur le plat. - je voulais juste savoir. Idrissa m'a dit que vous devriez le connaître vu qu'il est connu du Fouta. Elle émit un " ah " qui m'a paru ironique. - mais ane KO padata (tu attends quoi ? Pour te marier ?) - j'ai…tous dal il me faut juste le mari. Elle rigole un moment avant d'ajouter : - il te plait n'est-ce pas ? - qui ça il ? - tu sais mo. J'ai vu ta réaction quand ton père t'a dit qu'il le connaissait. - maman c'est mon patron. - et alors ? On en parlera .... Elle partit car mon père l'avait appelé. D'où est-elle allée chercher que cet homme me plaisait ? Peut-être que je posais beaucoup de questions ? Mais non, en réalité c'est juste elle qui est comme ça. Son cerveau est trop actif. Suis rentrée le dimanche car le lendemain j'avais du boulot, beaucoup à mon goût. J'étais en train de voir ce que je vais bien pouvoir porter au moment où je tombais sur la valise qui composait les affaires de mon mariage déchu. A chaque fois que je vois la valise, j'ai envie de tout déchiqueter mais j'en ai pas la force. J'ai repris ma routine au boulot et les fins de semaines chez mes parents. Mes pensées envers Cheikh sont devenues de plus en plus fréquentes. Le vendredi, j'étais couchée, prête à faire la sieste quand je me suis surprise à fantasmer sur lui. Je me suis sentie honteuse en remarquant que je mouillais. Après ce jour, c'était devenu presque évident, je rêvais de lui tout le temps, même éveillé. C'était devenu insupportable. Il me fallait parler avec lui, ça devenait urgent. Je suis alors partie chez mes parents j'ai attendu que mon père soit seul pour lui demander son numéro. Je pouvais le demander à Idrissa mais je ne voulais pas qu'il apprenne ce que j'aavis l'intention de faire. Mon père me l’a donné sans même demander ce que j'allais en faire. Une fois chez moi, j'ai composé le numéro mais, je me suis vite rétracté. J'avais peur, et s'il se mettait en colère ? S'il le prenait mal? Alors je me suis résignée et je n'ai pas appelé. Le surlendemain au bureau j'ai appelé. Avant même de penser à raccrocher, il avait décroché. Mon cœur battait 100000000000/H. Je me suis quand même décidé à parler. - As saloumou alleykoum , dis-je avec une voix qui tremblait. - wa alleykoum salam.... répondit-il - je suis la fille de Tidiane Hanne à Mbao. - hawa ? - non c'est Rayhan, et je travaille aussi pour votre entreprise Rayhan Hanne. - bismillah ah tu es la fille de Thierno Tidiane alors ? Machallah je ne t’avais pas reconnu. Comment se portent tes parents ? - très bien machallah. - alhamdoulilah. Il a posé beaucoup de questions avant que je ne me décide à parler de la raison de mon appel. - tout d'abord, je m'excuse de cet appel au cas où vous en déduisez un manque de respect mais il me faut vous le dire. Voilà, depuis que je vous ai vu à l'entreprise, je n'arrête pas de penser à vous. Vous êtes devenu comme une évidence et rêver de vous comme une normalité. Je suis consciente que je suis un peu culottée et insensée, impolie même si vous voulez mais, je ne pouvais plus garder ces sentiments pour moi. Je vous aime et excusez-moi encore. Sans même attendre sa réponse, j'ai raccroché et éteint mon téléphone...

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