Chapitre II

831 Words
Mon réveil vient de sonner, marquant 6h30 du matin et j'ai dû mal à me réveiller. J'ai envie de faire la grâce matinée mais c'est sans compter sur ma mère dont les cris me font sursauter comme d’habitude, j’ai la ferme conviction que c’est elle qui remplacera mon horloge dans pas longtemps. - Aïcha, Aïcha, il est 7h passé. Tu risques d'arriver en retard. Je me lève et rentre dans la salle de bain pour une bonne douche afin de bien débuter ma journée. Je me maquille légèrement et opte pour une muni robe qui m'arrive au genou. Dans le salon, je vois ma mère assise entraîne de faire des zikr. J'adore beaucoup cette femme, elle est l'amour de ma vie et l'incarnation du mot bonté, que ferais je sans elle dans ma vie? Honnêtement, je préfère ne pas l'imaginer. Je l'aime plus que tout et je sais d’ores et déjà que c’est réciproque même si elle ne l’exprime pas assez, ces actes le montrent suffisamment . - bonjour maman chérie, bien dormi ? * oui ma chérie et toi ? - Alhamdoulilah maman, bien je vais y aller. Je suis en retard * bonne journée ma fille et à ton retour j'ai à te parler - ah bon ! A quel sujet ? * tu le saurais au moment opportun - ce n’est pas juste maman, pourquoi me l'avoir dit alors? * c'est ça, petite curieuse Je sors pour prendre ma moto, afin de me rendre au service.     Cela fait plus de 30mn que je suis sur le 2ème pond tellement que la circulation était dense - oh mon Dieu, je risque d'arriver très en retard, me dis-je à moi même Ce n'est que finalement au bout d'une heure de retard que j'arrive enfin au bureau A la réception - bonjour tout le monde * tu es en retard ma belle - oui je sais chérie et mon frère ? Il est déjà arrivé ? * si, ils sont tous en salle de réunion et n'attendent que toi Dans la salle de réunion - bonjour tout le monde, je suis vraiment désolée pour le retard Monsieur, désolée Tous les regards se tournent vers moi et le directeur était sans voix. Il me matait sans discrétion et sans gêne en plus, il suffisait de peu pour qu’il me déshabille du regard, quel pervers. Ce n'est qu'au bout de 5 mn qu'il daigne enfin me répondre - hé, Mlle Traoré, bonjour. Asseyez-vous ! On a déjà commencé, on attendait plus que vous pour la présentation du nouveau logo * d'accord, mon département et moi avons fait le maximum pour trouver un nouveau logo adaptable à notre produit pour une meilleure vente…           La réunion vient de prendre fin après 30 mn. Mon équipe et moi avons été à la hauteur. Le directeur était vraiment content, il ne reste plus qu'à trouver des sponsors pour lancer le produit. Tout le monde sort de la salle, ils ne restent plus que mon frère et moi, qui ramassait nos affaires. - Tu voulais me voir ? * oui en effet, maman m'a appelé ce matin pour la réunion de ce soir. Tu en sait quelque chose ? - non, je l'ignore. Je l'ai trouvé bizarre aussi mais elle n'a pas voulu m'en dire plus * ok, bon il faut que j'y aille. J'ai un rendez-vous avec les partenaires arabes.        Il est 18h passé lorsque je franchis le seuil du concon familial. La maison était silencieuse comme d'habitude, on attendait que le bruit de la télé dans la cour, ce qui est bizarre car ma mère ne regarde jamais la télé à cette heure-ci. Je gare ma moto et part retrouver ma mère au salon mais je fus surprise en voyant mon oncle. Karim, est le frère de mon défunt père mais depuis les obsèques de ce dernier, il ne venait à la maison sauf en cas d’extrême urgence puisqu'il réside au village. - bonsoir maman, mon oncle comment allez-vous ? Ça fait un bail et mes cousines? * ma chérie, une question à la fois n'embête pas ton oncle - non ce n’est pas grave, ma nièce chérie tu m'as manqué aussi - ma chérie va te changer en entendant que ton frère n'arrive. Ton oncle a à nous parler. Entre temps, ce dernier aussi fait son entré * bonsoir tout le monde, mon oncle bon arrivé - merci mon fils et ta femme ? * elle va bien Dieu merci - Aïcha, Aïcha * oui maman - viens ton frère est là * belle-sœur, si je suis là ce soir, c'est pour parler de ma fille Aïcha Aïcha écarquille les yeux en s'installant, étonnée que son oncle fasse le déplacement depuis Zignasso (Sikasso) uniquement pour lui parler. Elle stresse juste à l'idée de connaître le fond de ses pensées * Mon grand frère n'est plus et c'est de mon devoir de veiller sur sa famille continue-t-il. Dieu merci, Aboubacar tu as déjà fondé une famille. 
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