Chapitre 7 : Bonjour

1373 Words
Tout ce qui s'est passé hier avait l'air d'un rêve : Mina et Tina qui se sont liées d'amitié avec moi, tous les cadeaux et les confessions des triplés. J'avais réellement peur d'ouvrir les yeux de peur de me retrouver dans mon lit de camp dans la salle à produits de nettoyage, les triplés me détestant à nouveau. Cependant, je me sentais extrêmement chaude, trop chaude pour être seule dans un lit et trop à l'aise pour être dans mon lit. Je gémissais en m'étirant. Il était seulement environ cinq heures du matin, mais c'était l'heure habituelle à laquelle je me réveillais pour commencer à préparer le petit déjeuner de la famille. Je ne voulais pas que leurs parents me méprisent encore plus maintenant que je pourrais m'intéresser à leurs fils. Je me demandais si je pouvais descendre en douce et commencer le petit déjeuner. Les triplés ne se réveillaient que vers midi le dimanche, mais les parents seraient réveillés à sept heures. J'ai essayé de me libérer d'Alex et Calix. Alex s'est réveillé en grognant et m'a retenue. "Qu'est-ce que tu fais ? Tu as besoin d'aller aux toilettes ou quelque chose ?" a-t-il demandé avec somnolence. Il semblait vraiment mignon avec les cheveux ébouriffés. Je n'avais pas le cœur de lui mentir. "C'est l'heure à laquelle je me réveille habituellement", ai-je dit doucement. "Je dois préparer votre petit déjeuner." Calix a ri et bâillé. "On se réveille vers midi, non ?" "Oui, mais vos parents se réveillent à sept heures", ai-je dit. "Ils se débrouilleront, ne t'inquiète pas", a dit Alex en resserrant son étreinte sur moi. Felix a bougé. Il m'a arrachée à Alex et Calix lorsque leurs prises ont relâché. "Hé !" a protesté Calix. Felix m'a installée sur sa poitrine, ce qui était très confortable. Sa main a trouvé à nouveau mes fesses et il a commencé à les serrer. C'était ce que je craignais. "Qu'est-ce que tu fais, Felix ?" a demandé Alex d'un air suspicieux. "Je crée des liens avec ma magnifique compagne", a dit Felix. Je me suis rappelée que Felix avait mangé la dernière crêpe et que je n'avais rien eu, et qu'il m'avait dit que j'étais grosse. Je me suis crispée en me souvenant. Felix a remarqué mon étrange mouvement. "Désolé, ma chérie", a-t-il dit. "Tu me trouves magnifique ?" ai-je demandé. "Tu l'es", a-t-il dit simplement. "L'autre jour, tu m'as dit que j'étais grosse", ai-je dit. Felix s'est raidi. D'après le silence, je pouvais dire que Calix et Alex étaient également mal à l'aise. "Et tu as pris la dernière crêpe. Je n'ai littéralement rien mangé ce jour-là. J'ai passé toute la journée à organiser des choses pour vous", ai-je dit. Les souvenirs m'ont submergée. "Chut, ma chérie, je suis tellement désolé", a murmuré Felix, en m'embrassant sur le front. "Ne me touche pas !" ai-je crié. J'ai sauté du lit. Les triplés se sont redressés. "Felix, espèce de s****d, qu'as-tu fait ? Elle n'avait pas peur avant", a hurlé Alex. "SI, J'AVAIS PEUR !" ai-je crié si fort que tous les triplés ont sursauté et que leurs parents ont accouru dans la pièce. J'ai fondu en larmes, sanglotant sans pouvoir me contrôler. J'étais tellement confuse. Les triplés se sont précipités pour me réconforter. "NON !" a grondé leur père, toujours puissant malgré le fait de les avoir désignés nouveaux alphas. Ils se sont rassis. "Qu'est-ce qu'elle fait ici ?" a-t-il demandé doucement. Son ton était menaçant. "Je ne peux pas dormir avec elle dans la salle à produits de nettoyage. Je ne supporte pas ça", a dit Alex, prenant ses responsabilités. "Alors pourquoi ne l'avez-vous pas mise dans une chambre d'amis ?" a demandé Romeo. Leur mère était silencieuse, laissant leur père gérer ça. "Euh", a dit Alex. "Écoute, papa, tout allait bien, n'est-ce pas Chasity ?" a demandé Calix avec douceur. "C'est ma faute", a dit Felix, et il avait l'air vraiment brisé. "Je lui ai mis beaucoup de pression et je suis désolé. Elle était tellement heureuse jusqu'à ce qu'elle vienne de mon côté du lit, il y a cinq minutes à peine." Je me sentais triste pour moi-même, mais maintenant ce stupide lien de compagnon me donnait envie de réconforter Felix. "Felix, tout va bien entre nous ?" ai-je demandé doucement, ma louve intérieure ayant besoin d'être rassurée. Depuis quand étais-je si faible ? "Toujours, ma chérie, je t'aime p****n, Chasity", a-t-il dit. Ses frères avaient l'air choqués. Mes yeux se sont écarquillés. Est-ce qu'il le pensait vraiment ? Cela sonnait si vrai. Ma louve intérieure me disait qu'il le pensait. Je ne m'attendais pas à ce que Felix tombe amoureux le plus fort et le plus vite. Il avait été le plus méchant ! Romeo a ignoré la déclaration d'amour de Felix pour moi. "Chasity est très jeune. Elle a dix-huit ans. Vous êtes encore jeunes, les garçons. Vous avez vingt et un ans. Vous avez eu de nombreuses petites amies dans une rotation rapide", a dit Romeo. Une grosse pique de leur père. "Aussi loin que je sache, Chasity nettoie, cuisine et étudie, c'est tout. Vous ne pouvez pas faire entrer votre compagne très inexpérimentée ici la nuit. Il y en a trois d'entre vous et vous vous détestiez tous il y a deux jours. C'est trop pour elle", a dit Romeo. Waouh. Romeo se soucie-t-il réellement de moi ? Il aime certainement ses garçons. Peut-être maintenant qu'ils m'ont été destinés, il doit sauver ce qui reste de mon bien-être. "Nous n'avons vraiment rien fait... en tout cas", a dit Calix. "Peut-être à tes yeux, mon chéri", a murmuré la mère de Calix. "Mais aux yeux de Chasity, ça peut sembler différent." Les triplés semblaient déçus et je voulais désespérément les réconforter. Je regrettais de tout mon cœur mon cri. Je voulais que cet instant maladroit se termine. "Laissez-moi commencer le petit-déjeuner. Il est déjà tard," ai-je dit en me tournant pour partir. Felix s'est précipité à la vitesse d'un loup-garou, a fermé la porte et s'est tenu devant. "Je sais que j'ai déjà merdé ce matin, mais tant que je suis en avance," Felix a haussé les épaules. "Sur mon cadavre, Princesse." Je l'ai regardé. "Je suis toujours l'un des Alphas de cette meute et que tu veuilles être avec moi ou non, tu ne lèveras plus jamais le petit doigt dans cette maison," a dit Felix, en plissant les yeux. "Engage à nouveau une femme de ménage et une cuisinière. Deux de chaque si c'est trop pour une seule personne," Felix s'est adressé à ses parents. Ils avaient l'air contrariés, mais Felix était un Alpha. "Je suis d'accord," a dit Alex en hochant la tête. "Pareil," a dit Calix en faisant un clin d'œil à sa mère pour qu'elle ne soit pas trop fâchée. Elle a passé la main dans les cheveux de Calix et est partie avec Felix qui lui a ouvert la porte. "Avant la fin de la journée, règle la situation de la chambre et décide quelle chambre d'amis deviendra celle de Chasity," a dit leur père. Il est parti. Les triplés étaient à nouveau assis sur le lit pendant que je restais à proximité. "Chérie, désolé pour toutes les fois où je t'ai traitée de grosse," a dit Felix. J'étais tellement choquée que j'en ai ri en réalité. Alex a roulé les yeux. "Ce que voulait dire mon imbécile de frère, c'est que tu es belle." J'ai rougi. Je me suis rendue compte qu'Alex ne m'avait jamais réellement traitée de grosse. Je me suis rappelée qu'il prétendait toujours avoir eu le béguin pour moi. Je me suis demandée si c'était vrai. Calix était le seul à m'avoir déjà complimentée avant le lien d'âme sœur. Il serait le plus facile à pardonner. Je me suis approchée de Felix, passé mes bras autour de lui et me suis installée sur ses genoux. Mon loup hurlait en moi de le faire. J'ai décidé de céder. Alex et Calix avaient l'air choqués. Felix a frotté son nez contre le mien. J'ai réalisé que le loup de Felix avait appelé le mien. J'ai réalisé autre chose. "Je n'ai jamais vu aucun de vos loups," ai-je dit. Les triplés ont souri. Ils étaient maintenant bien réveillés.
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