Elle le voyait grave et soucieux. Si peu attentive au bonheur immédiat de James que fût la femme qui lui avait donné son cœur, à elle ce bonheur importait toujours. Elle était affligée aussi pour le pauvre capitaine Tilney. Quoique son air ne plût pas à Catherine, le nom qu’il portait lui était un passeport auprès d’elle. Elle pensait avec apitoiement à la déception qu’il se préparait : à voir ses façons, elle ne pouvait, en effet, admettre qu’il fût instruit de l’engagement d’Isabelle, malgré ce qu’elle avait cru entendre à la Pump-Room. Il pouvait être amoureux d’Isabelle et jaloux de James, qu’il croyait amoureux au même titre que lui. Si elle avait vu autre chose dans les paroles du capitaine Tilney, c’est qu’elle s’était méprise. Elle désirait, par quelque douce remontrance, rappeler son amie au sens de la situation et la mettre en garde contre une double cruauté. Mais quand, par fortune, les circonstances lui permettaient de hasarder un avertissement, cet avertissement se heurtait à l’incompréhension d’Isabelle. Dans sa détresse, l’idée que la famille Tilney partirait dans quelques jours pour le Gloucestershire devenait la principale consolation de Catherine. La disparition du capitaine Tilney apaiserait tous les cœurs, sauf celui du capitaine. Mais le capitaine Tilney n’avait pas, pour le moment, le dessein de partir. Il resterait encore à Bath. Quand Catherine le sut, sa résolution fut vite prise. Elle s’adressa à Henry Tilney : – Je regrette bien que votre frère ait pour Mlle Thorpe une si vive affection ; mais vous devriez, ne croyez-vous pas ? lui dire qu’Isabelle est déjà promise. – Mon frère ne l’ignore pas. – Il ne l’ignore pas ! Alors pourquoi reste-t-il ici ? Henry ne répondit pas et tenta de changer l’objet de la conversation ; mais elle insista : – Pourquoi ne lui dites-vous pas de partir ? Plus il restera, plus il aura de peine. Je vous en prie, conseillez-lui, dans son intérêt et dans celui de tous, de quitter Bath bien vite. L’absence et le temps lui rendront la paix. Ici, qu’a-t-il à espérer ? S’il reste, il n’en sera que plus malheureux. Henry répondit en souriant : – Ce n’est évidemment pas ce que se propose mon frère. – Alors, il faut lui persuader de s’en aller. – On ne persuade pas sur commande. Pardonnez-moi, je ne puis rien tenter dans ce sens. C’est moi qui lui ai dit l’engagement de Mlle Thorpe. Il sait ce qu’il fait ; il est le maître de ses actions. – Non, il ne le sait pas ! s’écria Catherine. Il ne sait pas le chagrin qu’il fait à mon frère. Non pas que James m’en ait parlé, mais je suis sûre qu’il est bien triste, de tout cela. – Êtes-vous sûre que la faute en soit à mon frère ? – Oui, très sûre. – Est-ce les attentions de mon frère ou la façon dont Mlle Thorpe les accueille qui causent ce chagrin ? – N’est-ce pas la même chose ? – Je pense que M. Morland distinguerait. Un homme ne s’offense pas des attentions d’un autre homme pour la femme qu’il aime. C’est la femme qui peut faire de ces attentions une cause de tourment. Catherine rougit pour son amie. – Isabelle a tort. Mais elle ne peut, j’en suis sûre, vouloir peiner mon frère : elle l’aime beaucoup ; elle l’a aimé dès le premier jour. Pendant qu’on attendait le consentement de mon père, elle se mourait d’impatience. Elle aime James, je vous assure. – Je comprends : elle aime James et fleurette avec Frédéric. – Oh ! non, elle ne fleurette pas. Une femme qui aime ne fleurette pas. – Il est probable qu’elle n’aime ni ne fleurette aussi consciencieusement que si elle se contentait soit d’aimer, soit de fleureter : chacun des concurrents doit y perdre. Un court silence, et Catherine reprit : – Alors vous ne croyez pas qu’Isabelle aime tant mon frère ? – Je ne saurais avoir d’opinion sur ce point. – Mais… que peut vouloir votre frère ? S’il connaît leur engagement, à quoi tend sa conduite ? – Vous questionnez d’une façon très serrée. – Est-il vrai ? Je demande tout simplement ce que je désire qu’on me dise. – Mais demandez tout simplement ce que je peux vous dire ? – Oui, je pense. Car vous devez connaître le cœur de votre frère. – Le cœur de mon frère… – puisque, aussi bien, vous employez ce mot, – je ne puis faire, en ce qui le concerne, que des conjectures. – Eh bien ? – Eh bien, non ! S’il s’agit de conjecturer, que chacun conjecture à sa guise. Se guider sur la conjecture d’un autre est trop décevant. Les prémisses sont devant vous. Mon frère est un jeune homme très vivant, peut-être un peu léger parfois. Il connaît votre amie depuis environ une semaine et il a appris son engagement presque aussitôt. – Enfin, dit Catherine après avoir réfléchi, vous pouvez être capable de discerner les intentions de votre frère, mais non pas moi. Tout cela n’ennuie-t-il pas votre père ? Ne désire-t-il pas que le capitaine Tilney parte ? Si votre père lui parlait… – Ma chère miss Morland, dit Henry, dans votre sollicitude pour le bonheur de votre frère, ne croyez-vous pas que vous errez ? N’allez-vous pas un peu loin ? Vous saurait-il gré, soit pour lui, soit pour Mlle Thorpe, d’admettre que les sentiments et la conduite de son amie dépendent de la présence du capitaine Tilney ? N’y a-t-il de sécurité pour lui que dans sa solitude à elle ? Ou bien ne peut-elle lui garder sa foi que si son cœur n’est sollicité par personne ? Il ne peut penser cela et certainement ne voudrait pas que vous le pensiez. Je ne vous dis pas : « Ne soyez pas inquiète. » Je sais que vous êtes inquiète. Mais soyez-le le moins possible. Vous ne doutez pas du mutuel attachement de votre frère et de votre amie ? Concluez donc qu’entre eux, il ne peut y avoir ni jalousie réelle, ni désaccord qui dure. Mieux que vous, chacun d’eux voit clair dans le cœur de l’autre. Ce qu’ils peuvent attendre l’un de l’autre, ils le savent exactement et quelle est la mesure de ce qu’ils peuvent supporter. Tenez pour certain qu’Isabelle ne taquinera James que jusqu’à la limite où James cesserait d’y prendre plaisir. Comme elle gardait un air morose et dubitatif, il ajouta : – Quoique Frédéric ne parte pas avec nous, il demeurera sans doute peu de temps ici. À peine quelques jours peut-être. Son congé expire bientôt, et il doit rejoindre son régiment. Alors que restera-t-il de leurs relations ? Le mess boira à Isabelle Thorpe sur l’invitation du capitaine pendant quinze jours, et Isabelle Thorpe rira avec votre frère, pendant un mois, de la passion du pauvre Tilney. Catherine cessa enfin de lutter contre sa propre tranquillité. Henry n’était-il pas plus expérimenté qu’elle ? Elle s’en voulut d’avoir été si inquiète, et elle résolut de ne plus prendre les choses au tragique. Au surplus, ce qui suivit ne lui en eût fourni l’occasion. Les Thorpe passèrent à Pulteney Street la dernière soirée du séjour de Catherine. James était de très bonne humeur. Isabelle était gracieusement calme. Sa tendresse pour son amie semblait être son sentiment dominant : mais, en ces minutes, n’était-ce pas tout naturel ? Une fois, elle contredit nettement James ; une fois, elle retira sa main qu’il avait prise. Catherine, encore sous l’impression des paroles de Henry, admit que ces réserves légères eussent leur raison d’être. On peut se figurer les adieux – embrassades, larmes, promesses – de ces jolies filles.
M. et Mme Allen étaient fort tristes de perdre leur jeune compagne. De par son humeur charmante, elle leur avait été précieuse et la joie qu’ils lui donnaient avait été un adjuvant à leur plaisir. Mais le bonheur qu’elle ressentait à accompagner son amie était pour atténuer leurs regrets, et, comme ils ne devaient rester à Bath qu’une semaine encore, ils ne souffriraient pas trop longtemps de son absence. M. Allen l’accompagna jusqu’à Milsom Street, où elle devait déjeuner. Il la vit parmi ses nouveaux amis qui lui faisaient le plus gracieux accueil. Émue de se trouver en quelque manière incorporée aux Tilney, inquiète à l’idée qu’ils pouvaient perdre la bonne opinion qu’ils avaient d’elle, Catherine, dans la gêne des cinq premières minutes, eût presque souhaité retourner à Pulteney Street avec M. Allen. Les façons de Mlle Tilney et le sourire de Henry eurent vite atténué son malaise, mais les attentions incessantes du général l’empêchaient de se ressaisir tout à fait. Ce n’était pas sans remords qu’elle se l’avouait, mais elle eût voulu qu’on s’occupât moins d’elle. La sollicitude du général, son insistance à forcer un appétit qui réluctait, ses craintes qu’elle ne trouvât rien d’assez délicat, elle qui n’avait jamais vu une table si somptueuse, lui rappelaient trop sa qualité d’invitée. Elle se sentait indigne de tant d’égards et ne savait comment y répondre. En outre, le général s’impatientait de l’absence de son fils aîné, et il déclara, quand enfin Frédéric parut, que tant de paresse le mécontentait fort. Cette algarade n’était pas de nature à augmenter l’assurance de Catherine. Elle était très attristée d’une réprimande si disproportionnée au délit, et son chagrin s’accrut encore quand elle découvrit qu’elle était la cause efficiente de la semonce : le retard, en effet, était proclamé irrespectueux pour elle. Ce grief la mettait dans une situation très désagréable. Elle ressentit une grande compassion pour le capitaine Tilney. Il écouta son père en silence, ne tenta aucune justification, ce qui confirma Catherine dans la pensée que, hanté d’Isabelle, il n’avait pu s’endormir qu’après des heures, – d’où un lever si tardif. C’était la première fois qu’elle se trouvait nettement en la compagnie de Frédéric Tilney : elle allait donc se documenter sur lui… Mais il parla à peine, tant que le père fut dans la salle à manger. Et il avait la gorge si serrée par l’émotion que, même après, elle n’entendit de lui que ces mots à mi-voix : – Que je serai donc content quand vous serez tous partis ! L’agitation du départ n’eut rien de joyeux. L’horloge marquait dix heures quand on descendit les malles. Or, le général Tilney avait décrété le départ pour cette même heure. Son manteau, au lieu de lui être apporté de sorte qu’il pût s’en envelopper immédiatement était étalé dans le curricle qu’il devait occuper avec son fils. Dans l’autre voiture devaient prendre place trois personnes, et pourtant le strapontin n’était pas tiré, et la femme de chambre avait tellement encombré les sièges de paquets que Mlle Morland n’aurait où s’asseoir. Le général était si ému par cette appréhension qu’en aidant Catherine à monter, il faillit faire choir sur le pavé le nouveau nécessaire à écrire de la jeune fille. Enfin la portière se ferma sur les trois femmes, et l’attelage partit de ce pas mesuré dont quatre beaux chevaux bien nourris et appartenant à un gentleman accomplissent ordinairement un voyage de trente milles. C’était la distance qui séparait Bath de Northanger. Elle devait être parcourue en deux étapes égales. Catherine renaissait déjà à la gaîté : avec Mlle Tilney elle ne ressentait aucune contrainte. L’attrait d’une route nouvelle, la perspective d’une abbaye, un curricle à l’arrière, elle n’éprouva nul regret quand Bath s’évanouit dans l’espace, et les pierres milliaires se succédaient avec une vitesse qui l’étonnait. Puis ce furent deux heures d’ennui au relais de Petty France, où il n’y avait autre chose à faire que manger sans avoir faim et rôder çà et là sans qu’il y eût rien à voir, station qui ne laissa pas d’atténuer un peu l’admiration de Catherine pour leur manière de voyager, pour le style de l’attelage, pour les postillons à la belle livrée qui d’un mouvement régulier se soulevaient sur la selle, pour les piqueurs si bien montés. Cet arrêt pourtant n’eût rien eu de bien fâcheux, si le commerce de nos voyageurs eût été plus facile : mais il semblait que le général Tilney, encore qu’un très charmant homme, fût un frein à la gaîté de ses enfants. Seul il parla, et pour exécrer tout ce que fournissait l’hôtellerie et vitupérer les domestiques. La crainte qu’il inspirait à Catherine en fut accrue, et les deux heures qu’elle passa au relais lui semblèrent interminables. Enfin l’ordre d’élargissement fut donné. Catherine fut très surprise de l’offre que lui fit le général de le remplacer dans le curricle pour le reste du voyage. La journée était belle et il désirait qu’elle vît le pays le mieux possible. Au souvenir de l’opinion de M. Allen, touchant les promenades des jeunes gens en voiture découverte, elle rougit, et sa première pensée fut de refuser : la seconde fut plus déférente envers le général Tilney : il ne pouvait proposer rien que de convenable. Quelques instants après, elle était installée à côté de Henry Tilney, heureuse autant qu’on peut l’être. Il ne fallut pas une longue expérience pour la convaincre qu’un curricle est l’équipage par excellence : la chaise de poste s’avançait avec majesté, certes ; mais c’était une pesante et fastidieuse machine et qui avait motivé – elle ne pouvait aisément l’oublier – leur arrêt de deux heures à Petty France : la moitié de ce temps eût suffi au curricle, et si agiles étaient ses trotteurs que, si le général Tilney n’avait décidé que la chaise ouvrirait la marche, ils auraient pu la dépasser facilement ; mais le mérite du curricle, n’appartenait pas seulement aux chevaux : Henry conduisait si bien, avec tant de calme et si peu d’ostentation. (Quelle disparate avec cet autre conducteur de coches qui fouettait et sacrait sur les routes de Bath !) Son chapeau était si bien d’aplomb ; les collets innumérables de son manteau s’étoffaient si galamment ! Après le bonheur de danser avec Henry Tilney, il n’était évidemment bonheur que d’être ainsi conduite par lui. Il la remerciait au nom de sa sœur, qui, disait-il, n’était pas dans une situation à envier : elle n’avait pas de compagnes et, en l’absence, fréquente, de son père, était souvent bien seule. – Mais, objectait Catherine, ne restez-vous pas auprès d’elle ? – Northanger n’est qu’à demi ma demeure. Je suis installé à Woodston, qui est à vingt milles de la maison de mon père. J’y passe forcément une partie de l’année. – Comme cela doit vous être pénible ! – Il m’est toujours pénible d’être loin d’Éléonore. – Oui ; mais, outre votre affection pour elle, vous devez tant aimer l’abbaye. Habitué à une telle demeure, vous trouvez sans doute bien déplaisant un presbytère pareil à tous les autres. Il sourit. – Vous vous êtes fait une image très séduisante de l’abbaye. – Certes. N’est-ce pas là un de ces vieux monuments si beaux que décrivent les livres ? – Êtes-vous prête à affronter les horreurs qu’enclôt un monument pareil à ceux « que décrivent les livres » ? Avez-vous le cœur ferme ? les nerfs assez bien trempés pour voir sans épouvante glisser un panneau ou onduler une tapisserie ? – Oh, oui ! Je ne m’effrayerai pas facilement, me semble-t-il ; il y aura tant de monde ! Puis l’abbaye n’est jamais restée inhabitée. Ce n’est pas une de ces demeures longtemps laissées à l’abandon et où s’installent, un beau jour, les descendants des hôtes de jadis. – Bien entendu, et nous n’aurons pas à nous avancer, à pas hasardeux, sous de ténébreuses voûtes éclairées par les rayons avares d’un feu qui expire ; nous n’étendrons pas nos couches dans une salle sans fenêtres, sans portes, sans meubles. Mais vous devez savoir que, quand une jeune personne est introduite dans une demeure de ce genre, elle est toujours logée à part. Pendant que ses hôtes se replient en silence vers l’aile qu’ils habitent, Dorothée, l’antique femme de charge, la conduit cérémonieusement, par un autre escalier et de sombres couloirs, à un appartement déshabité depuis qu’y mourut, vingt ans passés, un vague parent. Ne craindrez-vous pas pour votre raison, quand vous vous trouverez dans cette chambre trop spacieuse, qu’éclaire un lumignon dont les lueurs misérables meurent sur une haute lisse à personnages, et où un lit drapé de lourd velours pourpre ou vert sombre s’allonge funèbre ? Votre cœur ne faillira-t-il pas ? – Oh ! mais rien de tout cela ne m’arrivera, j’en suis sûre. – Combien craintivement vous inventorierez le mobilier de votre chambre ! Et que distinguerez-vous ? Tables, toilettes, armoires ni commodes ; mais, peut-être, là les débris d’un luth, là un lourd coffre que nul effort ne peut ouvrir, au-dessus de la cheminée le portrait de quelque inquiétant guerrier sur lequel vos yeux s’hallucineront. Dorothée, cependant, que trouble votre survenue, vous regarde anxieuse et risque quelques spécieux avis. Sous couleur de relever votre courage, elle vous confirme dans l’idée que cette partie de l’abbaye est hantée et vous avertit qu’aucun domestique ne saurait entendre votre appel. Sur ce réconfortant adieu, elle fait la révérence et se retire. Vous écoutez jusqu’à leur résonnance dernière ses pas s’éloigner et quand, le cœur défaillant, vous voulez fermer la porte, vous constatez qu’elle n’a pas de serrure. – Oh ! monsieur Tilney, comme c’est effrayant ! C’est absolument comme dans les livres. Mais certainement rien de tout cela ne m’arrivera. Je suis sûre que votre femme de charge n’est pas cette Dorothée… Et ensuite ?… – Peut-être, la première nuit, ne se passera-t-il rien d’insolite. Après avoir surmonté l’appréhension que ce lit vous inspire, vous vous y glisserez enfin et, quelques heures, vous dormirez d’un sommeil trouble. La seconde nuit, la troisième au plus tard, se déchaînera sans doute un orage. Des coups de tonnerre à ébranler l’édifice jusqu’à sa base se répercuteront dans les monts d’alentour, et, tandis que siffleront plus fort les rafales accompagnatrices, vous croirez discerner (car votre lampe n’est pas éteinte) qu’un pan des tentures remue. Incapable de réprimer votre curiosité en une si propice occurrence, vous vous lèverez et, vous drapant d’un peignoir, vous irez vers le mystère. Après un court examen, vous découvrirez dans la tapisserie une fente si habilement dissimulée qu’elle devait défier l’inspection la plus minutieuse. Écartant les pans, vous apercevrez une porte défendue uniquement par de fortes barres et un verrou. Vous réussissez à l’ouvrir, et, la lampe à la main, la franchissez : vous êtes maintenant dans une petite pièce à voûte surbaissée. – Non, vraiment, j’aurais trop peur.