Chapitre 1

1552 Words
Lui et Yannick, ils sont très importants pour moi. — T’es belle, ma vie. Comme d’habitude, me dit-il. — Merciii. Je sens le regard meurtrier de Yannick sur moi. Il est hyper jaloux de ma relation avec Khalis. Faut dire que j’ai une complicité de malade avec lui. Tellement qu’on se permet même de critiquer Yannick ensemble. Mais ce que Khalis ne sait pas, c’est que je suis pas bête. Je sais très bien qu’il me trahit. Il montre nos messages à Yannick, pensant que je capte rien. Je lâche un petit sourire et dis : — Ton pote, là, il me regarde mal. — Normal, Jordan est là. Il veut voir comment tu vas te comporter. Jordan, c’est mon petit copain. Mais on n’est pas comme les autres couples. Nous, c’est juste bisous et câlins. Yannick est super strict avec lui. Il veut pas qu’il me touche, ni rien. Pourtant, Jordan veut m’épouser. Il veut qu’on puisse faire comme les autres couples. Mais mon père est contre. Parce qu’il a pas encore de situation stable. Et Yannick aussi est contre. Après ce que dit Khalis, je tourne la tête. Je cherche Jordan du regard. J’étais même pas sûre qu’il allait venir, vu qu’il évite toujours Yannick. — Ah bon, il est venu ? je demande à Khalis. — Bien sûr. Je me devais de l’inviter, répond-il. — Vas-y, je vais piquer un peu Yannick. — Bonne chance, dit-il avec un sourire. Khalis, c’est mon double. On est deux petits démons ensemble. On fait toutes les pires bêtises. J’adore notre complicité. Il est vraiment trop cool. Enfin, je vais vers Jordan. Il me sourit dès qu’il me voit arriver. — Doudou, dis-je en m’asseyant sur ses pieds. Mais subitement, il essaye de me faire lever. Je fronce les sourcils. Je comprends pas. On dirait qu’il me repousse. — Qu’est-ce que tu fais ? je lui demande, étonnée. — Mayah… dit-il doucement. Il est clairement pas à l’aise. Ça se voit dans son regard. — Mais qu’est-ce qui te prend ? je lui demande encore. — Arrête. On est en public. — Et alors ? T’es mon mec, je te rappelle. Je suis choquée. Il est sérieux là ? Il déconne. — Bah… c’est mal vu, me répond-il. — Tu es sérieux ? Comment ça c’est mal vu ? Je pige rien. On est en couple. On fait ce qu’on veut. — Comprends-moi baby. C’est pas méchant, dit-il en se justifiant. — T’as peur de quoi au juste ? — Personne… mais tu sais que ton pote, là, il cherche un moyen de mettre fin à notre relation. Je reste choquée. C’est un gamin Jordan. Incapable d’agir comme un homme et prendre ses responsabilités. — Attends… Yannick t’intimide ? — Pas du tout. — Si, avoue-le. Il dit rien. Le pauvre, il me fait de la peine. Je comprends qu’il ait peur qu’on nous sépare. Mais je lui ai déjà dit de pas s’en faire. Je l’aime, moi. Et personne ne pourra nous séparer. Je veux qu’il le comprenne. — T’inquiète pas, chéri. Personne nous séparera, dis-je en le serrant contre moi. Puis je me lève, prête à aller voir Yannick. Mais lui, il se lève d’un coup et part. Je sais qu’il est énervé à cause de ma réaction. Mais j’en fais pas tout un plat. Je le suis. Il va vers le couloir. Il s’arrête net et se retourne, me faisant face. Il a un regard noir, mais je le trouve longuement beau, moi. — Tu joues à quoi, là ? me demande-t-il. — Je vois pas de quoi tu parles. — T’essaies de m’énerver, c’est ça ? — Mais non, qu’est-ce que tu racontes ? — Alors dis-moi pourquoi tu fais tout ça ? Je peux pas m’empêcher de sourire. Yannick, il prend son rôle de grand frère trop au sérieux. Mais malgré tout… je le trouve adorable. Il se préoccupe de moi. Ça me touche. — Tu déconnes bae, dis-je en m’approchant de lui. Mais il me repousse. Je comprends jamais pourquoi il réagit comme ça. — Tu sais que je déteste ça, je lui dis. — Et moi, je déteste quand tu cherches à m’énerver. — C’est mon mec, Yannick. C’est normal que je lui fasse un câlin… ou plus. — Plus, t’as dit ? T’es folle ? T’es sous ma responsabilité. Je dois te protéger. Donc je veux pas que tu sois tactile avec d’autres mecs. — Et avec toi ? — Avec moi, y’a pas de souci. — Ah ouais ? — C’est pas tous les hommes qui savent se contrôler, Mayah. — Je sais, bae. — Tout ce que je fais, c’est pour te protéger. Et toi, t’en fais qu’à ta tête. — Ça aussi je le sais… ok, je suis désolée. — Je veux juste que tu fasses attention. Et surtout… que t’évites les conneries. — Promis. — Allez, viens là, dit-il en ouvrant ses bras. J’ai besoin d’un câlin d’amour. Je l’aime trop. Il est tellement chou. Alors qu’il me serre dans ses bras, je sens soudain ses mains glisser sur mes fesses. Il les caresse un moment, puis dit : — C’est une blague ? — Qu’est-ce qu’il y a ? — T’es sérieuse, là ? Pourquoi tu portes pas de culotte ? — Commence pas. — Tu joues avec mes nerfs, Mayah Hind. — Mais arrête de tout prendre à cœur. C’est juste que je suis plus à l’aise comme ça. — Je veux rien savoir de plus ! C’est la dernière fois ! — Ok… je plains Jasmine. T’es trop autoritaire et t’imposes trop. — Ta gueule ! Qu’est-ce que tu racontes ? Je lui souris simplement. J’aime trop le taquiner. — Allez, viens. On va rejoindre les autres. J’ai un œil sur toi, n’oublie pas, dit-il. — Haha, ouais, je sais. Et voilà comment la fête continue. On a passé un bon moment ensemble. Y’avait de la musique. On a dansé. C’était vraiment agréable. Merci pour ce partage ! Ton texte est vivant, chargé en émotions, et on sent bien les tensions familiales. Voici quelques suggestions d'amélioration pour renforcer l’impact narratif et clarifier certaines phrases : •|• Deux ans après Point de vue de Yannick En tant que fils unique et chef d'entreprise, j’ai énormément de responsabilités. Mon travail me prend tout mon temps. Il faut vraiment que je prenne du recul, parce que je n’ai presque plus de vie. J’étais assis dans le salon, devant mon ordinateur, quand ma mère est arrivée. J’ai aussitôt éteint l’écran, car je savais déjà ce qu’elle allait me dire. Je m’apprêtais à me lever quand elle m’a lancé : — Tu ne vas pas commencer à me fuir, Yannick ? — Je ne te fuis pas, maman. J’essaie juste de t’éviter pour qu’on ne se dispute pas. Elle s’est assise sur le canapé, en face de moi. — Je me sens seule dans cette grande maison. — Dis pas ça, s’il te plaît. Mia est là, et moi aussi. J’essaie de rentrer le plus tôt possible du travail. — Cette maison manque d’amour et de joie. Depuis que ton père est parti, ma vie a perdu tout son sens. — Je le sais, maman. Moi aussi j’ai mal. Mais je dois rester fort. — Si au moins tu étais marié... — Maman, commence pas. — Ton père aurait voulu te voir marié, avec des enfants, avant de mourir. Mais tu en as décidé autrement. — Tu vas pas me faire culpabiliser, quand même. — Sonia arrive ce soir. — Quoi ?! Tu ne vas pas la faire revenir ici ? — Elle est désespérée, mon fils. Elle veut te parler. Écoute-la, s’il te plaît. Je suis sûre que vous pouvez vous entendre. — ARRÊTE, MAMAN ! Je crois que je l’ai effrayée un instant. Mais elle me met une pression énorme. Cette histoire me rend fou. — Excuse-moi, mais il est temps que tu arrêtes de t’immiscer dans mes relations. — Tu es mon fils. Je ne peux pas faire ce que tu demandes. — Certes, mais ça ne te donne pas le droit de te mêler de ma vie privée. Je ne comprendrai jamais son obsession avec ce mariage. — Yannick, tu n’as pas le choix. Je t’ordonne de l’épouser. — Je t’ai déjà dit que non. Je ne l’aime pas. — Tu vas l’épouser quand même, Abdullah ! — cria-t-elle. — Je ne vais pas me répéter. C’est non ! Je me lève, exaspéré. — Alors tu veux que je meure, comme ton père, sans avoir vu ton mariage ? — dit-elle, les larmes aux yeux. — Maman, arrête, tu deviens ridicule. — Tu es mon unique fils ! Je ne veux pas mourir sans avoir connu mes petits-enfants... Je déteste la voir comme ça. Mais je hais encore plus qu’elle tente de me manipuler avec ses émotions. — S’il te plaît, accepte de l’épouser. C’est une fille bien... — Mais je ne l’aime pas ! Ne me force pas à faire ça, elle risque de souffrir. C’est ce que tu veux ? Elle reste silencieuse. — Et je ne veux pas non plus que tu épouses l’autre, cette Jasmina. — Maman ! — Elle a avorté de ton enfant, je te rappelle. Je respire profondément. À suivre…
Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD