3.Au bruit lointain du canon — Il serait imprudent de nous attarder à Aix, dit-il… A tout hasard, partons ! L’auto était prête. Le banquier avait même réussi à faire son plein d’essence. Ils purent sortir sans encombre. Mais à Richtericht, le premier village sur la route, on les arrêta. Ce fut pour un simple contrôle de leurs papiers. La route était bonne. Ils se hâtaient. De temps en temps, Holmutz se retournait vers Louise et criait, une main contre la bouche pour être entendu… et dans le bruit du moteur parvenait l’espérance : — Nous approchons ! Mais ce n’est pas fini… Reste le grand coup de la frontière ! Oui, à la frontière, sans doute, de nouvelles difficultés s’élèveraient. Mais Louise était décidée. Si on l’empêchait de pénétrer en Hollande, elle se ferait conduire au vi

